Fête de la Saint-Valentin 1997

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 26 Nov 2015 - 17:05

Ce n’était pas dans les habitudes de Quinlan de venir perturber la soirée des autres, mais ce Gauvain ne semblait pas passer un bon moment de toute façon. Et puis, il avait terriblement envie de le complimenter pour sa prestation. Évidemment, il se trompa sur son prénom. Comme d’habitude. Quinn accueillit la remarque avec un sourire.

— Pardon, ça m’arrive tout le temps. Yvain.

Il valait mieux le répéter histoire qu’il ne se trompe pas à nouveau. Le garçon accepta donc sa main tendue, tout en commentant son surnom qui était effectivement hyper swag. Il allait lui passer les autres, notamment Fitz qu’il détestait cordialement. Quinn, c’était bien.

Bon, il ne l’avait pas non plus abordé pour rien, et après les présentations Quinlan l'invita à danser, histoire d’oublier ce qui lui donnait une mine aussi affreuse. L’amour ? Ah, c’est beau l’adolescence ! Avec un petit sourire, Quinlan lui prit la main, et l’emmena continuer leur conversation sur la piste.

— Je crois qu’à ton âge, personne ne comprend personne. Et ça ne s’arrange pas forcément avec le temps !

Il ricana en repensant à ses propres tribulations avec Clemens. Cet après-midi là, dans ses appartements, les deux hommes n’avaient rien eu à envier aux adolescents de Poudlard ! Cependant, Quinlan ne voulait pas non plus minimiser le ressenti d’Yvain, alors il ajouta :

— Enfin, si tu veux parler… Tu te souviens de moi, médicomage, secret tout ça… Tu m’as fait forte impression à l’atelier d’ailleurs. C’est rare de croiser des ados aussi ouverts d’esprit. À moins que tu ne sois concerné ?

Il ne voulait pas avoir l’air de lui tirer les vers du nez, du coup il enchaîna très vite :

— Pas obligé de répondre. Je suis bi, si ça peut te rassurer. Et j’avoue que pendant l’atelier, c’est toi qui m’a rassuré. C’est pas toujours évident d’entendre des conneries plus grosses que soi et de ne pas pouvoir hurler ‘Ta gueule t’as tort’ en retour.

Quinn rit doucement, continuant à se déhancher en rythme avec Yvain. La musique avait un rythme ternaire qui permettait de danser dessus mais sinon, c’était du bon rock bien entraînant. Rupert pour la musique, c’était peut-être la meilleure idée qu’Isolde et Daphné aient eu. À ce propos, Quinlan allait demander à Yvain s’il avait rencontré Isolde à Poudlard, mais fut coupé dans son élan.

Malgré la musique, impossible de louper la jeune rousse qui hurlait sur un des élèves participants. Le pauvr… Ah non. C’était le Gryffondor con dont Quinlan se souvenait, et c’était rare qu’il se rappelle des gens. Il avait aussi été présent à l’aftermatch de l’équipe de son Bro, Neal. Ils n’avaient pas beaucoup parlé. Quinn n’avait rien à lui dire, et n’avait pris sa défense lors de l’atelier que pour sauver les apparences. En réalité, il l’avait rapidement claqué dans la catégorie ‘ignorants/stupides’.

— Après ce qu’il nous a sorti à l’atelier, bien fait pour sa tronche.

Ça n’avait rien à voir et ce n’était pas super pro de la part de Quinlan de lui exploser une citrouille sur le dos comme ça, mais il s’en foutait. C’était un bal, et ce soir il n’était ni guérisseur, ni professeur. Juste Quinlan “La ferme au lieu de dire des conneries” Fitzsimmons.

Lançant un regard vers Rupert et ses amis, il lui fit un clin d'œil et ce dernier changea l'ambiance musicale du bal pour quelque chose de résolument plus festif. Si Yvain voulait bien rester avec lui pour une deuxième danse, ce serait avec plaisir que Quinn le ferait virevolter. Quel dommage cependant qu'il vienne à peine de faire ses premiers pas — dans le dos de Clemens — dans le joli petit monde du swing.

Ambiance sonore:

[Quinn danse avec Yvain]

21/11/2015

Je n'attends pas mon reste surtout quand Drago accepte avec désinvolture cette invitation à danser. Je jubile de l'intérieur, tellement fière d'être au bras de Mr Malefoy. Quand il m'entraîne avec grâce au milieu des danseurs, je me sens particulièrement puissante. Le menton haut, le dos droit, strict, et le sourire en coin de ces dames bien trop fières de leur statut social. Le rythme est limpide, rapide et la musique est pourtant délicate. J'aime beaucoup, ça me permet de montrer mes prouesses en danse, et Drago n'est pas du tout en reste.

« Je t'en prie, c'est réciproque, Drago. »

Je lui souris fièrement, continuant de virevolter en rythme appréciant le contact froid de mon compagnon de maison. Cavalier du soir. C'était pourtant avec regret que j'allais devoir m'aventurer dans la salle pour parler un peu avec l'élu de mon carton. Bien que Drago ne se sentait pas l'âme à faire des recherches, je suis extrêmement curieuse de connaître le déroulement du jeu, et je suis tellement fière d'avoir trouvé que mon égo pulse dans mon corps, me permettant de narguer tous ceux qui cherchent encore désespérément.

« J'aurais à faire après cette danse, je viendrai te chercher et je résoudrai ton énigme, si tu le souhaites. Je dois saluer un ami que j'ai entraperçu, je me sentirais impolie de ne pas le faire. Bien que ta compagnie me soit plus agréable qu'aucune autre, sois en sûr. »

Encore un sourire en coin, je suis vraiment hautaine et trop sûre de moi. C'est fou ce que je m'adore. Je serre un peu sa main pour lui transmettre ma bonne attention et quand le disque tourne sur une nouvelle chanson, je me détache de lui doucement continuant à garder sa main dans la mienne. L'audace de mon geste me sera peut-être fatal, mais qu'importe. J'embrasse avec politesse la joue droite de Drago.

« Je te retrouve tout à l'heure. »

Un clin d’œil, allons bon, je suis audacieuse ce soir. J'apprécie l'idée.
Avant d'aller voir Mr Neubach, je me dirige vers Jeremiah qui discute avec plusieurs personnes dont encore, un assistant de professeur. J'aime beaucoup la matière du Professeur Chourave, comme j'aime toutes les matières, je ne serais pas dépayser en arrivant dans ce groupe. Mais une minuscule personne me passe devant, elle semble furibonde, agacée.
Je souris, la soirée n'était pas bonne pour tout le monde, apparemment. C'est amusant de le constater.
Mais le geste qui suit me surprend comme, je pense, toutes les personnes autour de nous. Jeremiah se prend une claque incroyable après des hurlements pincés de la demoiselle. D'ailleurs, c'est plus qu'agaçant.
Je la pousse légèrement en regardant Jeremiah.

« Ça va ? »

J'effleure doucement la joue de Jeremiah, en oubliant la présence des autres personnes autour de nous. J'avais oublié à quel point notre attraction était forte. Je me retourne vers la petite Serdaigle pour lui lancer un regard plein de mépris.

Certes elle n'avait qu'un an de moins que moi, mais qu'importe.
C'est seulement après mon intervention que je me rends compte que la relation que je souhaitais secrète avec Jeremiah, est révélé au grand jour.
Je me fais plus petite et recule doucement derrière Jeremiah, finissant par laisser les plus grandes autorités faire leur travail.

[Alycia quitte la piste de danse seule pour rejoindre Jeremiah et son groupe, assistant à la scène entre lui et Ona]

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 26 Nov 2015 - 17:37

Jessica lui facilite terriblement la tâche en indiquant quelles personnes dans l’assemblée appartiennent à cette confrérie des Abraxans. Après l’avoir remerciée d’un sourire, Cyril décide de la laisser en compagnie de ses amis et de leurs drôles d’habitudes. Le mystère commence à l’agacer un peu, et il voudrait trouver sa valentine le plus vite possible pour enfin passer du temps avec les élèves de Poudlard. Il n’a foncièrement rien à reprocher aux étudiants de Haveirson, il faut simplement reconnaître que tous ne sont pas du même monde.

Il traverse la salle de bal d’un pas alerte, sa trajectoire néanmoins mise à mal par le nombre d’invités et les couples valsant de-ci, de-là. Le Gryffondor tente de garder le regard sur la brune qui lui a été désignée, même si elle n’a pas l’air d’avoir l’intention de quitter le bar. Sur son trajet, il aperçoit Ona, la jeune Serdaigle rencontrée au banquet de Noël faire la conversation à l’inconnue pendant quelques instants. Rapidement elle la délaisse cependant pour quémander une danse à Jeremiah. Cyril adresse un sourire amusé à son ami, avant de s’adresser à la jeune femme.

— Bonjour mademoiselle, j’ai sur mon carton une énigme qui fait référence à des cheveux chocolats et à la confrérie Abraxan. Ça pourrait vous correspondre, non ? Moi je suis Cyril, de Gryffondor.

Derrière sa timidité, l’adolescent tente un sourire enjoué qu’il essaie convaincant, avant de se laisser distraire par des éclats de voix dans son dos. Sur la piste de danse, Ona s’en prend violemment à Jeremiah pour des raisons fort peu claires. Le coup de poing lui fait même lever un sourcil amusé, tant il semble invraisemblable que la petite et fragile Serdaigle essaie de faire du mal à son aîné. Jeremiah n’est pas batteur pour rien, ce choc-là n’a pas du lui paraître plus brutal qu’un chatouillis hésitant. Tout Gryffondor qu’il est, Cyril ne parvient cependant pas à rester stoïque devant une telle scène.

— Je heuu… Je suis désolé, je reviens tout de suite !

Il délaisse l’étudiante derrière lui pour traverser une nouvelle fois la salle en sens inverse. Le temps qu’il arrive aux côtés de son camarade, une autre de ses amies l’a déjà rejoint. Alycia. Depuis deux ans, ils ont décidé d’un commun accord de garder leur amitié secrète, alors il ne peut qu’ignorer sa présence. Faire comme si elle n’était pas là. Comme s’il n’était pas surpris par ce geste d’une infinie tendresse à l’égard du sixième année. Cyril se contente d’un petit sourire crispé envers elle, avant de poser la main sur l’épaule de son ami.

— Mais enfin Miah, tu lui as fait quoi pour qu’elle t’explose à la tête comme ça ? Ne me dis pas que tu danses si mal que ça l’a mise en rogne ?

Tant son ton que son regard trahissent sa volonté de le dérider. La situation est si irréelle que le jeune Gryffondor ne peut même pas imaginer ce qui aurait poussé Ona dans une telle colère. Il connaît Jeremiah, il n’est certes pas le plus délicat, mais son ami ne s’est jamais montré volontairement brutal ou violent avec quelqu’un. Ou pas à sa connaissance, du moins.

HRP : Cyril quitte Jessica pour rejoindre Juliet un court instant, avant de finalement venir à la rescousse de Jeremiah et Alycia

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 26 Nov 2015 - 17:48

Les suppositions de Rowan la firent sourire, mais elle se garda bien d’y répondre ; préférant croiser son regard pour tenter de lui assurer que tout se passerait bien, qu’il pouvait compter sur elle comme elle avait pu le faire lors du Banquet – elle ne laisserait rien lui arriver. Pourtant, ses difficultés, presque imperceptibles pour ceux qui ne lui prêteraient pas la même attention qu’elle, teinta son regard d’inquiétude. Comme un voile qui se serait déposé à la surface de ses prunelles, mais qu’elle anéantit bien vite, peu désireuse que Rowan ne le remarque.

La présence d’Harmony lui permit de relâcher quelques peu son attention sur son cavalier pour veiller à ce que tout se passe bien, observant avec une fierté certaine les groupes qui se faisaient et se défaisaient la recherche de leur âme sœur. Blaise conspirait avec Charlie – jusque-là, rien de surprenant, bien que potentiellement problématique quand on connaissait les capacités de ces deux-là, Drago dansait avec Alycia, Yvain avec Fitzsimmons, et Neubach s’était jeté dans le nid des serpents avec l’assurance d’un professeur. Tous ses proches allait bien, et elle n’avait pas à s’en faire pour Astoria et Hope, qui étaient restées au Château.

En revanche, un mouvement attira son regard, un peu plus loin ; O’Sullivan était en train de parler avec véhémence à O’Connell, et cela l’inquiétait légèrement. Elle se tendit, et la main qui s’abattit sur la joue du Gryffondor fit disparaître son sourire ; une expression de reproches mâtinée d’agacement l’avait remplacée.

Son bras s’accrocha à celui de Rowan, refusant de l’abandonner à la foule, à la merci potentielle de quelques imprévus désagréables.

« Harmony, si tu veux bien nous excuser… » fit-elle en regardant sa cadette. « Il semblerait que mes devoirs d’organisatrice m’appellent plus tôt que prévu. »

Et Daphné obligea la foule à lui laisser un passage, son bras entraînant Rowan avec détermination, jusqu’à ce qu’elle parvienne devant O’Sullivan et O’Connell – Blaise allait sans doute lui reprocher d’être intervenue, et cette pensée l’amusa intérieurement. Mais pour le moment, elle se devait de s’assurer que tout se déroule bien. La présence d’Alycia et Cyril, encadrant tous deux O’Connell, allaient surement lui faciliter la tâche.

« Je ne suis pas certaine que cela soit une tenue appropriée, O’Sullivan » commenta-t-elle avec une légèreté feinte. « Il serait peut-être avisé de ne plus te comporter ainsi, n’est-ce pas ? »

La menace, pourtant, était bien présente dans ses mots, pesant dans son regard. Si Ona n’obtempérait pas, elle serait obligée d’en venir à des mesures plus… Drastiques.

« Je propose que nous retournions tous à nos occupations » suggéra-t-elle, soucieuse de disperser le groupe qui s'était formé.

HRP - Daphné et Rowan quittent Harmony pour intervenir dans la "discussion" entre Ona et Jeremiah.

15/07/2015

« Je ne suis pas certaine que cela soit une tenue appropriée, O’Sullivan » commenta-t-elle avec une légèreté feinte. « Il serait peut-être avisé de ne plus te comporter ainsi, n’est-ce pas ? »

La jeune serdaigle se repris en entendant la voix d'une élève près d'elle. Ona reconnut aussi la serpentarde Daphné Greengrass, une des organisatrice de la soirée de Saint Valentin. Elle réussit à contenir sa colère et à la faire presque sortir de son corps.

"Je suis désolée Daphné. Je n'ai rien contre Jérémiah. Je regrette même déjà de l'avoir frappé."

Elle voyait bien que beaucoup de monde avait été surpris par le geste de la quatrième année. Beaucoup la croyait gentille, travailleuse et mignonne mais c'est parce qu'ils connaissaient très mal Ona. Dans certains moment, elle pouvait laisser voir son côté sombre.

"En faite, c'est toute la soirée qui m'exaspère. Où plutôt son thème, l'amour."

Ona avait bien appuyée sur le dernier mot et elle ajouta ensuite :

"C'est personnel et ça ne te regardes pas de connaître la raison de ma rage. Toi, tu as ton cavalier au bal. Rowan je crois qu'il s'appelle comme ça. Le frère de Hope il me semble. Et moi, qui ai-je ici ? Personne. Personne ne veux de moi..."

Elle lâcha les larmes qu'elle avait senti vouloir sortir quelques instants plus tôt. Elle décida quand même de dire le fond de son mal-être pour donner sa version des faits.

"Comme pourrais-je m'amuser alors que les relations amoureuses sont si compliquées ? Mon coeur me pousse vers deux personnes en même temps."

Elle avait honte de dire ça devant une foule de gens mais ne voulait pas non plus, que les autres présents ce jour-là lancent des rumeurs infondées.

"J'attendais un camarade de maison et là je tombe sur l'autre personne qui fait battre mon coeur tout en sachant que ça va me détruire moralement. Tu ne t'attendais pas à ça de moi."

Elle essaya d'arrêter de pleurer et ajouta :

"Je n'ai que quatorze ans mais l'amour aussi peut me tomber dessus comme ça. Ca me fait mal de voir l'un des deux être avec pleins de mondde alors qu'on ne souhaiterait qu'une chose. L'avoir rien que pour soi."

Ona allait s'en aller dans un coin tranquille quand elle ajouta à Miss Greengrass :

"Je suis désolée mais cette fête gâche l'idée que j'avais de la Saint Valentin. La première fois où je peux dire que je suis amoureuse lors de cette fête..."

Elle s'éloigna dans un coin tranquille où il n'y avait personne et sentit ses larmes remonter encore. Elle ne pensait plus du tout à trouver la personne du carton. Elle avait complètement oublié ce jeu qu'elle trouvait stupide et cette fête ennuyeuse.

Comment aurait-elle pu s'y amuser quand les deux seuls garçons à qui elle aurait voulu parer ou danser avec, n'étaient soit pas là soit avec d'autres et vous ignorait complètement ?

14/04/2008

Severus prit la main de son ancienne élève et il la guida sur la piste de danse. Il posa sa main gauche sur sa taille et il prit sa main gauche.

Il la guida en suivant le rythme de cette valse. Il sentait les regards des étudiants sur eux. Il était guindé et son regard restait impénétrable à l'ancienne rouge et or. Sa remarque lui fit esquisser un sourire sibyllin. Il répondit de son éternelle voix grave :

- Ce n'est qu'une danse, Miss O'neill.

Il la faisait tourner. Que risquait-il ? Ses collègues ignoraient qu'il l'avait aidé dans le passé. L'avoir dans ses bras était étrange et lui faisait repenser à leur ancienne intimité.
Il avait agi sur un coup de tête. Il n'avait pas l'habitude de se montrer si spontané.
Il se pencha vers elle pour marmonner :

- Je peux y mettre un terme si tel est ton souhait.

Il aurait l'air fin si elle se sauvait. La musique perdurait et il se détendait au fur et à mesure. Ses pas étaient techniques et sa cavalière réussissait à les suivre. Il croisa le regard réprobateur de la directrice de gryffondor. Il soutint son regard sans ciller.
Et les dernières notes retentirent. Il s'éloigna d'un pas brisant ainsi leur promiscuité.

- Bonne soirée.

La valse avait décoiffé Megan et d'un geste nonchalant, il replaça une mèche de sa chevelure derrière son oreille. Puis il s'éloigna sans rien ajouter poursuivre sa ronde.
Il lançait des regards torves à celles et ceux qu'ils croisaient.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 26 Nov 2015 - 19:04

« J’ai 17 ans, Grant. Depuis trois semaines. » s’indigna-t-il à son oreille. « Franchement ? Tu ne mérites pas ce punch. »

...Se résignant pourtant à ignorer l’affront, car déjà Charlie s’adressait à Clemens ; et parce que celui-ci était l’assistant de la redoutable Minerva McGonagall, dont la saillie glaciale, quelques minutes plus tôt, fendait la confusion avec la violence d’une morsure, Blaise jugea opportun d’offrir la plus innocente de ses expressions.

« Dis, Clemens », l’apostropha-t-il après s’être tenu silencieux devant la démonstration de déduction que le jeune homme offrait à Charlie, le regard admiratif, brillant d'intérêt, aussi ; « tu peux m’aider vite fait, aussi ?»

Extirpant distraitement le mot enfoui dans sa poche - et puis jugeant raisonnable de le ranger prestement.
Tu n’es pas obligé de la trouver, signait sobrement Daphné.
Mais il y lisait un défi.

« J’ai une “fille en flamme” dont le “regard de spartiate” doit “sonder mon âme -” » énonçait-il, moqueur, avant de brutalement s'interrompre, heurté par le bruit soudain d'un déchirement. Il ponctuait, semblait-il, une violente admonestation qu'une voix féminine martelait avec fièvre à travers la toile charmante de la valse.

Perplexe, Blaise balayait prestement le salon du regard, à la recherche de sa source - il était grand, davantage que la plupart des convives, et l'entreprise fut succincte; bientôt, il assistait, médusé, à la déconvenue de Jeremiah O'Connell.
Parmi les murmures désapprobateurs, son rire rauque et grave, semblable à un crépitement, semblait tout-à-fait déplacé.

Il souriait toujours avec ravissement lorsque Daphné scindait la foule, impérieuse : assénant avec obligeance ses « suggestions ». Et ses suggestions étaient implacables : car la froideur avec laquelle Daphné Greengrass énonçait ses conseils ne trompait personne.

(Aux côtés de Daphné Greengrass : Rowan Westminbrook, qu'il voyait tout à fait, cette fois : drapé de lie-de-vin, altier et superbe comme l'était toujours ce putain de Rowan Westminbrook.)

« Hey, Daphné », l'apostropha-t-il, hilare, à travers la foule ; « Vas-y, laisse-là s'exprimer, un peu. »

& Ona, bientôt, s'exprimait effectivement : se confessait, l'air confus, la voix gonflée de larmes : la scène était suffisamment embarassante pour que Blaise ne détourne les yeux, vaguement écoeuré, son sourire un peu hésitant désormais - semblable à celui que l'on adopte après la narration enthousiaste d'une plaisanterie de mauvais goût.
Observant, alors : Cyril et Alycia, prestement drapés autour de Jeremiah : et c'était une plaisanterie plus terrible encore.
Et peut-être était-il un peu vexé, car Alycia avait déjà fait preuve de davantage de goût.

A Charlie, il feula, déconcerté :

« OK, Grant - tu as 30 secondes pour m'expliquer l'attrait d'O'Connell. Parce que je ne comprends pas. »

HRP : Blaise rit bêtement. Voilà.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 26 Nov 2015 - 19:08

Autumn ne savait pas où regarder tellement il y avait de discussion au tour d'elle. Il est même certains que si elle se mettait à discuter avec la table du buffet, personne ne l'aurai remarquer. Alors, elle se dandina sur ses pieds et chercha une personne blonde, sauf que beaucoup de blond(e)s se trouvaient dans la salle. Se dirigeant alors -après avoir prit quelques amuses gueules- vers un coin de la salle, là où il n'y avait personne, elle s'appuya contre le mur et poussa un long soupir.

La Phénix aux cheveux roses regrettait même d'avoir été à sa fête, elle aurait dû décliner l'invitation ou tout simplement ne pas venir, car elle rend compte désormais que personne ne lui a jamais vraiment parler à Haveirson ou alors elle passe tout simplement pour le fantôme de service avec une crinière digne d'une licorne.

Buvant son verra, elle regarda les gens danser au rythme de la musique et dansa sur elle-même, un pied sur l'autre pendant un courte durée car son verra a failli se renverser plus d'une fois. Et c'est ainsi qu'elle décida de se diriger vers la sortie, avant de se faire remarquer une énième fois. Sauf que les choses ne se passèrent pas comme prévu. Elle rentra donc dans une des personnes qu'elle voulait le moins bouscule, car sa famille est beaucoup plus haut placée que la sienne au niveau du statut que les deux familles ont en communs. Mangemort.

La fille Avery avait bousculer sans le vouloir le fils Malefoy. Personne qu'elle n'avait absolument pas envie de voir ce soir-là, mais il était trop tard pour reculer puisqu'elle était débout, face à lui et sa partenaire de danse, tête baisser, ne voulant pas se faire reconnaître par qui que ce soit. Elle resta fixe, les yeux plantés sur le sol, et ayant pour seule phrase :

"Pardon..."

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 26 Nov 2015 - 19:25

Alors que Jeremiah attendait la réponse du professeur Fitzsimmons, une chose étonnant se produisit. Ona, sa précédente partenaire de danse, venait de le frapper. Et pour le coup, elle n'avait absolument pas l'aire contente. Et le jeune homme ne comprit vraiment pas pourquoi. Il avait accepté la danse par respect, et une fois la musique terminée il avait fait une courte révérence avant de partir enquêter sur son carton. Il réfléchissait de quelle manière il avait pu froisser sa cadette. Le rouge et or était tellement perdu qu'il ne vit pas arrivé la gifle sur sa joue. Sur cette dernière, sa tête tourna sous l'effet de surprise.

Il n'avait pas mal, à vrai dire le nombre de fois où il avait reçu un coup de batte accidentel des batteurs de Serpentards durant les matchs de quidditch avait endurcit son visage. Et à coté, la claque était une piqure de moustique. Cependant, Jeremiah failli commettre l'irréparable. Par réflexe. Il tourna sa tête vers Ona quand il sentit une main effleure sa joue. Avec tendresse cette fois.

Devant lui venait d'apparaître Alycia. Le contact de ses doigts sur son visage, sa voix et son entrée dans le champ de vision du rouge et or avait eu l'effet d'une dose de calmant. Il s'en voulu alors d'avoir pensé répondre à la Serdaigle. Il soutenu le regard de la Serpentarde, avec tendresse

- Oui, ça va. J’ai connu pire. Je m’en occupe.

Son regard se tourna de nouveau sur la cadette, qui semblait visiblement regretté son geste. Mais c’est alors que Cyril posa sa main sur son épaule en faisant un petit commentaire sur sa manière de danser. Il tourna alors la tête pour lui répondre.

- Apparemment j’ai manqué à mon devoir Cyril, mais je serais ravie de tenter un petit concours de valse avec toi après. En attendant, si tu veux bien m’excuser…

Bon, avec Alycia et Cyril à ses côtés et Neal, Lanalia et une inconnue pas trop loin, Jeremiah devait gérer la situation. Il s'avança vers Ona quand ce fut au tour de Daphné de répondre. Il ragea intérieurement. Si seulement on lui laissait la possibilité de gérer la situation. Après tout, c'était lui qui avait reçu la gifle.

L'organisatrice demanda alors à Ona de se calmer. Et Ona lui répondit. Un discours touchant et profond. Si bien qu'elle en pleurait avant de s'enfuir. Bon, C'était loupé pour son intervention. Il était le premier concerné, mais tout avait été si vite qu'il n'avait rien pu faire. Cependant, juste avant la réponse de la Serdaigle, une voix que Jeremiah ne connaissait que trop bien avait surgit. Il se tourna alors vers Blaise, et passa ses nerfs sur lui.

- Zabini, ferme-la pour une fois ! Et d’ailleurs, je crois que tu as encore un des furoncles de notre dernière rencontre.

Son ton avait été sec, implacable. Puis le rouge et or se retourna alors vers les personnes qui était présente autour de lui.

- J’ai juste accepter une danse. Et voilà ou ça mène. Je ne pense pas avoir fait quelque chose de mal, et je serais ravie d’en débattre. Cependant, je vous demanderais de ne pas en tenir rigueur à Ona… Elle a l’air perdu et triste la pauvre.

Jeremiah regarda alors Alycia. Pourquoi ce n’était pas elle son âme-sœur ? Ils auraient pu alors rester ensemble pour la Saint-Valentin, sans se soucier du regard des autres. Il se dirigea alors vers Cyril et sa belle belle Serpentarde. Arrivée à la hauteur de cette dernière, il murmura discrétement.

- Si seulement…

Il espérait qu’elle comprendrait ce qu’il voulait dire par ces simples mots. Mais il savait aussi que Cyril risquait de comprendre. Peu importe, les deux amis ne se cachaient rien. Il posa d’ailleurs la main sur l’épaule de ce dernier en regardant Neal Fitzsimmons.

- Professeur, si vous me jugez digne d’une de vos élèves, pourriez-vous me présenter à mon âme-sœur d’un soir afin que je puisse montrer à mon ami que je ne danse pas si mal que ça.

Il y avait un brin d’humour dans le ton du Gryffondor. Après tout, c’était la fête ce soir. Autant s’amuser et oublier ce mauvais moment, non ?

HRP: Jeremiah n'a pas changé de place. Il y a donc Cyril, Alycia, Neal, Isolde, Lanalia, Daphné et Rowan. Il a aussi envoyé paître Blaise.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 26 Nov 2015 - 20:12

Le rire de Blaise ne passait jamais inaperçu ; surtout lorsqu’il retentissait alors qu’il n’y avait pas matière à rire. Sa façon de l’interpeller lui aurait sans doute arraché un sourire, elle lui aurait sans doute répliqué que, lui, en revanche, s’exprimait trop, si O’Connell n’avait pas décidé de se lancer une nouvelle fois dans une de leurs croisades futiles et grotesque. Sa réplique lui fit lever les yeux au ciel, mais O’Sullivan coupa toute réaction possible.

Les reproches, les insultes qu’elle lui lança ne la firent pas changer d’expression, son indignation bien sagement dissimulée derrière son masque de neutralité. Qui ne fit que s’alourdir lorsqu’elle commença à sangloter devant elle, et Daphné ne put même pas détourner les yeux de ce spectacle pathétique, comme l’on ne parvenait pas à s’extirper de la vision hallucinante d’une maison en feu.

La Serdaigle s’enfuit alors, allant se dissimuler dans un recoin de la salle. Le petit discours d’O’Connell la laissa tout autant de marbre que son manque flagrant de répartie – interpeler Blaise sur des furoncles, alors qu’il arborait des dents en or, vraiment ? – et ce fut avec un regret sincère qu’elle s’échappa de ce groupe ;

« Si vous voulez bien nous excuser… »

Après un regard échangé avec son promis pour s’assurer de son approbation, elle l’entraîna une fois encore, car l’un n’irait pas sans l’autre ce soir-là, elle se déplaça à la rencontre de la jeune impétueuse, se plantant devant elle. Cette fille était tellement insignifiante comparée aux autres problèmes qui s’imposaient à elle – sa baguette, ce mariage qui approchait, Blaise, et les lettres de sa mère – que cette tâche en devenait fastidieuse. Le temps n’était plus aux compromis.

« Je ne tolérerai pas un autre écart de ta part, O’Sullivan » déclara-t-elle avec froideur. « Si cette soirée ne te plaît pas, tu es libre de t’en aller par le prochain Portoloin pour Poudlard. »

Le regard las mais la voix ferme, Daphné préférait ne laisser aucune ambiguïté possible. Soit la quatrième année cessait d’être insultante, soit elle partait.

« Et je ne peux que te suggérer de veiller à ce que tes paroles restent courtoises envers ceux qui organisent une soirée et t’y invites. »

Qu'avaient-ils tous à les insulter dès qu'une soirée entre les deux écoles se déroulait ?

HRP – Daphné vient engueuler Ona en privé, et traîne Rowan avec elle tel un sac à patate.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 26 Nov 2015 - 20:21

À peine avait-il trouvé une cavalière que cette dernière le quittait. Oh, il avait partagé une danse très agréable avec elle, la trouvant de bien meilleure compagnie qu’il ne l’aurait imaginé. En vérité, Drago connaissait bien mal Alycia et de ce qu’il avait vu ce soir, il avait tout à gagner à se rapprocher davantage d’elle. Qui sait, peut-être que ça le guérirait de sa folie ?

Elle le laissa donc au bout d’une simple et unique danse, se séparant de lui non sans lui expliquer les raisons de son départ prématuré. Drago hocha mollement la tête en esquissant un sourire, signe que la musique et la danse, aussi futiles paraissaient-elles, pouvaient réellement guérir les cœurs. Ou dans son cas, l’apaiser.

— Ne t’en fais pas pour mon énigme, elle m’importe moins que ta simple présence.

Il ne savait pas d’où tout cela sortait, mais ça n’avait aucune importance. D’autant moins qu’Alycia se pencha sur lui pour lui déposer un chaste baiser sur la joue, le laissant écarlate et bouillonnant sur la piste. Cachant du mieux qu’il pouvait — c’est-à-dire mal — le sourire niais qui étirait ses lèvres, Drago se dirigea vers le buffet où il comptait bien prendre quelque chose à manger.

Hélas, il buta contre Autumn Avery. Il l’avait reconnue tout de suite, cette fille qui s’était fiancée à Rowan pour le lâcher misérablement. Cette fille qui entachait le nom de sa famille par ses agissements déviants. Le sourire de Drago s’évanouit pour laisser place au dégoût le plus total.

— Ne m’adresse même pas la parole, lui cracha-t-il au visage.

[Drago est près d'Autumn et du buffet, vraisemblablement.]

21/11/2015

Je suis quelque peu perplexe par son attitude désinvolte mais il semble effectivement retenir une colère que je lui connais. Je suis plutôt fière de lui, si c'est pour dire que je suis véritablement contente de l'exploit de son sang-froid. Je suis rassurée mais je reste tout de même en retrait, ne voulant pas que toute la salle soupçonne quoi que ce soit à mon amitié secrète avec les deux gryffondors, que penserait ma maison si cela se savait ? Et oui, les conventions sociales, j'ai un titre à tenir et un rôle à jouer. Je ne me laisserai pas distraire pas des incidents étranges d'une jeune fille qui ne savait plus où était sa place, oui le discours était triste et je voulais sincèrement la plaindre, mais donner de la pitié aux gens renforce leur lâcheté. Je ne lui adresse même pas un regard, ni même un sourire. La petite Serdaigle mérite le courroux de Daphné.

Je m'attarde sur le propre discours de Jeremiah et je sors de mon col un petit papier de parchemin déchiré sur le quel j'avais écrit pour l'enfermer dans ma main. Cyril n'a pas bougé, il reste aussi spectateur que moi de la scène, toute l'attention est focalisée sur Jeremiah et j'en profite pour glisser lentement le bout de papier dans la main de Cyril sans le regarder.
« Demain, 14h retrouve moi dans les toilettes pour filles, celles de Mimi, attention. »
Je souris dans le vide, les yeux fixés sur le visage jovial de mon camarade Jeremiah. Je secoue vivement la tête en me disant qu'il n'y avait rien de plus extravagant que lui, et ça me fait sourire. Ça m'apaise même de le voir ainsi se comporter, il ne joue aucun rôle, il est lui-même. C'est ce que j'envie à mes deux amis de Gryffondor. Leur spontanéité, moi je réfléchis bien trop pour prendre quelqu'un par l'épaule et rire de façon bienheureux, presque béat.
Quand Jeremiah passe à côté de moi en murmurant, j'ai du mal à cerner ce qu'il me raconte. Je penche la tête sur le côté et me voilà avec une nouvelle énigme en tête.
Ma mission était arrivée à point, le petit papier, préalablement caché, était dans la main de Cyril, à lui de ne pas le perdre. Je m'incline devant le petit groupe.

« Je vous abandonne sur les bonnes paroles de Jeremiah, au plaisir de vous croiser durant la soirée. Je dois... »

Quand je me retourne pour chercher Mr Neubach, je tombe sur le visage fermé et rempli de haine de Drago. La jeune fille à son côté, je ne la connais pas, elle ne semble cependant pas être méchante.
Je ne finis pas ma phrase et je me faufile à nouveau dans la foule, en sentant mon coeur battre plus que de coutume. C'est bête, je m'en veux de l'avoir laissé seul. Je n'aurais pas du laisser Drago seul.
Je glisse mon bras sous celui de Drago et je souris en coin.

« Je n'ai pas été trop longue ? »

Je tombe toujours à point nommé. Je pose mon regard sur la charmante demoiselle qui semblait bien plus mal à l'aise que Drago tremblait de rage.

« Ahem. Drago, veux-tu encore danser ou encore aller voir quelqu'un ? Je ne te quitte plus de la soirée. »

C'est sincère, je ne voulais plus l'abandonnée. Je vous promets, j'ai l'impression que dès que je le laisse quelque part, un drame va arriver. Je ne suis pas son chaperon, mais en soi, je suis bien à son bras, en bonne compagnie. Puis Malefoy n'est pas n'importe qui.
Je finis par me baisser pour regarder la jeune femme dans les yeux.

« Je vous l'enlève, d'accord. »

C'est plus une affirmation, qu'une question. Et je tire doucement Drago loin de son état de colère, réconforté d'avoir donné le papier à Cyril et me maudissant d'avoir eu ce geste envers Jeremiah et en public.

HRP: [ Alycia est retournée auprès de Drago, seule.]

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 26 Nov 2015 - 20:49

Autumn partit en courant de la salle sous le regard de Malefoy et des autres qui avaient assister à la scène. Elle avait honte. Honte parce qu'il ne savait pas ce qu'il s'était passer depuis qu'elle était rentrée à Haveirson. Il ne sait que ce que ses parents et les autres membres de sa famille lui répètent.

Dans le couloir hors de la salle, juste à côté de la porte, la Phénix regarda le sol et ses pieds qui étaient un peu en sang derrière les talons, faute d'avoir couru pour échapper aux regards des élèves, étudiants et professeurs. Elle enleva ses chassures et eu un regard déprimer alors que la porte s'ouvrait et se refermait. Pourquoi était-elle venu ici ?

Se relevant alors, avec un peu de difficulté, Autumn partit directement dehors jusqu'à commençait à se transplaner chez elle, n'ayant plus rien à faire ici. Mais avant, des souvenirs douloureux revinrent en tête. Le rabaissement incessant de ses parents, des élèves à Poudlard. La mort de son frère, mais de bon moments arrivèrent soudain. Son premier baiser avec calista, sa première rencontre avec elle à leur 11 ans. Puis la Phénix s'écroula au sol, ne pouvant plus tenir le coup de tant de souffrances mentales.

HRP : Autumn est partit dans le couloir puis en dehors du château avant de s'écrouler au sol, sous trop de pression morale.

30/03/2015

Le changement de costume de Neal étonna la jeune Phénix (mais il était vrai que la nouvelle couleur tranchait un peu moins avec celle du chapeau). Le chapeau lui allait très bien, mais la robe de Lanalia semblait trouver plus grâce aux yeux du professeur. Il enclencha même le mode séducteur en se baissant pour saisir la main de la jeune femme et y déposer un baiser, ce qui arracha un sourire légèrement étonné à Isolde. Sourire qui se teignit à nouveau d'espièglerie en pensant au jeu à venir. Elle se saisit à son tour d'un verre de jus de citrouille et le sirota pendant que ses yeux voletaient autour de la salle à la recherche de son Valentin.

- Je veux bien un peu d'aide. Tout ce que je sais, c'est qu'il est brun aux yeux marron.

Elle avait à peine fini sa phrase que ledit Gryffondor aux yeux noisette vint se planter devant eux. Enfin plutôt devant Neal. Pour lui demander s'il connaissait la stagiaire de Chourave. Bon, ce n'était pas un fan de botanique. Pour être honnête, elle ne se souvenait pas non plus de son visage, ni de son prénom. Mais elle ne manquerait pas de ramener un détail plus marquant à son prochain cours, histoire de taquiner un peu le garçon et sa mémoire défaillante ; son collier de bonbons par exemple ?

Elle se retint de rire en entendant les questions de Jeremiah, jusqu'à ce qu'un individu à l'équilibre douteux lui rentre dedans. Avec assez de force pour manquer de renverser son verre sur Lanalia, qu'Isolde eut juste le temps d'écarter de sa robe. Un peu énervée contre Aaron, Isolde se retourna, mais une seconde invitée impromptue déboula dans son champ de vision pour incendier Jeremiah et lui... coller une gifle. Un rire grossier se fit entendre alors que Daphné intervenait pour calmer la jeune Serdaigle, qui fondit en larmes. Isolde se trouva interdite, sans savoir quoi faire pour réconforter l'adolescente au coeur brisé. Un peu plus loin, Blaise prenait un malin plaisir à provoquer gratuitement, comme à son habitude, et Isolde retint une pique à l'agressivité à peine voilée. Son poing se serra un instant, mais le calme de Daphné la rappela à l'ordre. La Serdaigle en profita pour partit et déverser ses pleurs dans un autre coin de la pièce. Toujours un peu stupéfaite, Isolde se tourna vers les derniers arrivés.

- Merci Daphné. Et bonsoir Rowan, tu es très beau dans ce costume.

Sa phrase à peine dite, le couple fila essayer de calmer Ona. Les paroles contre les organisatrices étaient particulièrement déplacées et Daphné saurait faire preuve de plus de tact que la Phénix, mieux valait qu'elle s'en charge. Isolde aurait eut pitié de la jeune Serdaigle si cette dernière n'avait pas utilisé son souci de coeur pour les attaquer. Enfin, elle était là pour s'amuser avant tout. Et aussi pour danser. Et d'ailleurs, la musique se faisait de plus en plus entraînante. Un swing ! Il fallait absolument qu'elle trouve Clemens. Elle devança Neal et s'adressa directement à Jeremiah.

- C'est moi que tu cherches, je suis l'assistante de Mme Chouave. Je ne doute pas de tes qualités sur la piste, mais j'ai un ami passionné de swing et j'ai très envie de danser avec lui là-dessus. Mais je danserai volontiers la suivante avec toi !

Avec un sourire pour le petit groupe, elle s'éclipsa et partit à la recherche de Clemens. Maintenant qu'elle avait trouvé son Valentin, elle allait pouvoir s'atteler à sa deuxième mission de la soirée : convaincre Clemens de jouer un morceau sur sa guitare. Nul doute que le résultat serait grandiose. Les boucles caractéristiques de son ami ne furent pas longues à trouver, mais sa compagnie arracha une grimace à Isolde. Blaise.

- Clemens ! Tu viens danser avec moi ? Ne me dis pas que tu peux résister à un swing !

Avec un regard glacial pour le Serpentard, elle se saisit du bras de son ami et l'entraîna sur la piste.

03/01/2007

En sortant hors de la salle, Autumn a attiré l’attention des aurors postés dans les couloirs. Étant donné qu’il est interdit de quitter les festivités sauf par les convois escortés à horaires fixes vers la zone des portoloins, trois d’entre eux allèrent à sa rencontre.

Ils l’aidèrent à se relever avec douceur, puis la ramenèrent au chaud jusqu’à une place assise, à proximité du buffet. Sans jamais perdre leur sang froid ni la quitter des yeux, les aurors précisèrent une nouvelle fois les règles de la soirée à l’héritière Avery. Puis, ceci fait, ils regagnèrent leur place à l’abri des regards.