Fête de la Saint-Valentin 1997

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Mer 25 Nov 2015 - 18:00

La fête battait son plein, les convives profitaient pleinement de la soirée. Seulement deux personnes s'ennuyaient et ne savaient pas ce qu'elles faisaient ici. Des intrus en quelque sorte.

L'inconnue se présenta à Juliet. Elle s'appelait Ona et était en quatrième année à Serdaigle. L'étudiante se présenta par politesse à son tour :

- Enchanté. Je suis Juliet, étudiante en métamorphose à Haveirson.

Un ton poli mais neutre accompagnait ses paroles.

L'apprenti sorcière prit la parole de nouveau et demanda si son interlocutrice trouvait elle aussi la fête ennuyeuse. Ainsi les suppositions que l'Abraxan avaient émises s'étaient avérées juste. Les apparences n'étaient pas trompeuses. Elle décida de ne pas mentir. Elle n'avait rien à perdre et ne serait pas jugée puisque c'était le cas de la jeune fille également.

- En effet, ce n'est pas le genre de soirée que j'apprécie.

Ona murmura quelque chose pour elle-même, et que Juliet n'entendit pas. Elle remarqua qu'elle avait un carton à la main qui ressemblait très fortement à celui qu'elle avait reçue à l'entrée avec la charade pour trouver son "âme sœur". La Serdaigle avoua qu'elle trouvait ce jeu niais. Ainsi donc, encore une fois elle avait le même avis que l'étudiante qui fut contente de voir qu'elle n'était pas la seule à penser cela.

- Je trouve aussi. Je pensais être la seule à penser cela puisque les convives semblent être tous à la recherche de leur valentin ou valentine.

Effectivement, Juliet avait l’ouïe fine et entendait les conversations alentours qui tournaient pour la plupart autour de l'identité de la mystérieuse personne décrite sur le carton. Un jeune homme avait même prit la parole devant le public pour chercher un dénommé Rupert. Il s'était d'ailleurs vite fait reprendre par Mc Gonagall qui veillait au bon déroulement de la soirée et assurait la sécurité.

La bleue et bronze expliqua qu'elle devait trouver un ou une abraxan et que cela la laissait perplexe.

- Tu penses que tu ne vas pas réussir à trouver la mystérieuse personne ?

La camarade de l'étudiante compléta ses paroles en avouant qu'elle trouvait les invités idiots et qu'elle ne comprenait pas pourquoi cela les amusait autant. Elle n'avait pas tord et Juliet partageait son avis, même si elle trouvait qu'ils s'amusaient tout de même. Elle ne fit aucun commentaire quant à ses propos.

Ona se sentit soudain gênée et s'excusa de déranger sa camarade. Cette dernière n'était aucunement dérangée par sa présence. Elle ne lui posait pas de questions indiscrètes et ne semblait pas la juger. Cela était tout ce qui importait pour la jeune femme.

- Tu ne me déranges pas, ne t'inquiètes pas !

Quant au commentaire de la Serdaigle concernant la non-présence d'un être cher, Juliet se sentit tout de suite touché puisque c'était également son cas. Mais elle ne fit pas part de ses pensées et demanda simplement plus de renseignements au sujet de la personne. Par intérêt, peut-être, ou par politesse.

- Qui aurais-tu voulu voir présent ?

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Mer 25 Nov 2015 - 18:14

Jeremiah. Evidemment, maintenant qu'il se présentait, il se rendit compte que le personnage ne lui était pas inconnu. L'Atelier du Pr. Fitzsimmons, bien sûr. Lui aussi avait prit la parole à la première occasion. Lorsqu'il lui tendit son énigme, Aaron soupira longuement, puisque lui non plus, n'avait pas vraiment de chance dans la description de son âme-sœur.

« Ha ouais, le tiens est pas mal quand même. Mais je t'imagine parfaitement sur la piste, en train de danser avec ma directrice de maison », dit-il, un sourire plus que provocant, avant de tendre le sien à son tour, « J'ai pas plus de chance que toi. Je le connais presque par cœur à force de le lire.. » rajouta-t-il.

Sur le carton en question les mots « Iris chocolat ; Chevelure à la noisette ; Flamme pour gourmande ». Aaron n'avait aucune idée d'à qui cette description pouvait appartenir. Peut-être que Jeremiah pourrait y répondre, qui sait ?

Un peu vaseux, il observait silencieusement les quelques couples sur la piste, écoutant la musique soigneusement choisie. Puis ; son camarade s'adressa à lui, qui affichait une expression de dégoût et un sourire un peu moqueur - ce qui ne donnait pas vraiment quelque chose de magnifique à observer -. Regardant ce qui était au bout du doigt du sorcier, Le Pousouffle ne put retenir un pouffement. Rogue. Qu'il soit à une fête pour la Saint-Valentin, c'était assez déstabilisant. Mais alors le voir danser. Et ce, avec une fille ? Définitivement, leur ex-professeur de potions était une toute autre personne ce soir. Une personne fichtrement amusante.

« Non.. c'est pas vrai. C'est impossible ! »

Et pourtant, la scène était parfaitement réelle. Savant pertinemment que c'était de l'ironie, il ne put se retenir de réagir à sa phrase précédente.

« Puis, c'est impossible d'être saoul avec un cocktail sans alcool, vieux. »

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Mer 25 Nov 2015 - 18:22

Fête de la

Saint-Valentin

Ft.
Nom un sacré paquet de monde !
Our Story.
Malgré les jours sombres que traverse le monde, une petite fête s'organise pour apporter un peu d'amour et de lumière dans le coeur de chacun.

And...
Le 14 février 1997

Isolde n'est pas des plus à l'aise avec la valse, et je le sens bien -enfin, mes pieds le sentent bien, surtout. Mais je me souviens avoir massacré plus que mon quota d'orteils durant mes années d'apprentissage, alors je fais face avec un sourire stoïque. Je lui retourne un salut, bien qu'un peu plus sobrement.

Elle se dirige ensuite vers l'une de ses camarades, que j'identifie comme étant notre gardienne lors du match inter-écoles. Lanalia Win... Winston ? Window ? Win-quelque chose. Bon, au moins, je me souviens de son prénom, c'est toujours ça de pris. Avant de m'avancer vers elle, je m'éloigne de quelques pas pour changer rapidement de gilet et de veste, afin de moins jurer avec le chapeau. Le bleu cède donc la place au beige uni, et même si l'ensemble est un peu moins festif, et que le jaune tranche toujours un peu sur l'ensemble... Eh bien, il faut bien que cela reste un détail rock, pas vrai ?

En retournant vers les deux étudiantes, je détaille d'un regard rapide la tenue de Lana. Sa robe est... impressionnante, et j'ai un peu de mal à en détacher mes yeux. Et quand je le fais, c'est pour remarquer ses chaussures. Avec un sourire amusé, je tire de ma poche de pantalon le petit carton qui m'a été remis. Une blonde au coeur de feu, et vraisemblablement de Sinistros...

Je me porte à la hauteur des deux demoiselles, attrapant au passage un verre de cerise-soda, qui me donne un sourire un peu gamin. Je les écoute échanger quelques politesses, et la dernière question d'Isolde me donne une occasion en or de m'intégrer dans la conversation.
Mademoiselle ! Je crois que vous êtes exactement celle que je cherchais.

Un peu grisé par la danse, l'ambiance et la bonne compagnie, je me fends d'un baisemain -autant jouer le jeu jusqu'au bout et bien profiter de la soirée, pas vrai ? Je ne la retiens toutefois pas : le but n'est pas de la mettre mal à l'aise. Avec un sourire chaleureux, je lève mon verre dans sa direction.
Je suppose que tu n'es pas là juste à cause de mon inénarrable magnétisme, pas vrai ? Je suis heureux d'être tombé sur toi, cela dit.

Je suis tout à fait sincère en disant cela, et j'espère qu'elle ne s'y trompera pas. Elle m'a fait une très forte impression aux Trois Balais, et l'idée de participer aux animations avec elle me semble être une perspective plaisante.

Je me tourne ensuit vers Isolde, qui semble perplexe quant à son propre carton. Le mien est à nouveau bien au chaud dans une poche, et je me tourne vers la Phénix.
Est-ce que tu as besoin d'aide avec ton Gryffondor ? Enfin, je n'en connais qu'un seul, alors ce serait une sacrée coïncidence que ce soit lui... mais sait-on jamais !

© Yvianna

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Mer 25 Nov 2015 - 18:34

Le regard circonspect de Rowan Westminbrook sur lui : Blaise n’en avait pas conscience. Inattentif et insouciant dans la foule - à son aise, parfaitement assuré, au coeur du nid de vipères orageuses. S’'était distraitement détourné vers Alycia McWood, qui lui présentait un verre - et comme ce geste était surprenant ! Il en fut suffisamment décontenancé pour délaisser son air railleur lorsqu’il se saisit de la coupe - obligeamment, l’en remercia ; attardant sur le visage sévère de la jeune fille un regard troublé ; « Merci, Alycia. » Le sirop qu'il portait à ses lèvres : brûlant de sucre.

Puis, brusquement : Charlie Kristen Grant, délurée et ravissante de cette façon qui lui était tellement singulière. La réserve dubitative avec laquelle Drago accueilli son compliment enthousiaste fit rire Blaise ; car l’excentricité de la façon dont s’apprêtait la jeune fille ne lui était pas inconnue - elle ne l’était de personne.
A Clemens Neubach, que Blaise salua d’un hochement de tête courtois, Drago offrit un accueil nettement plus froid encore ; à son approche, il semblait s’être crispé. Bientôt, crachait insolemment son fiel, le regard brûlant de haine. Blaise supposait qu’il se référait au couple que leur aîné formait avec ce type -« Quinlan » qui, quelques semaines auparavant, s'était afféré avec patience à traiter son visage ensanglanté ; pour ça, il ne pouvait définitivement pas faire preuve d'hostilité à leur égard, quoique leur relation assumée l'avait lui-même embarrassé. Les excentriques vêtements dont il s'était paré : embarassants, également.
À son meilleur ami, pourtant, il adressa un regard pressant, par lequel il signifiait mec, laisse tomber. En guise de compromis, suggéra ;

« Et bien - on ne peut pas le blâmer, Drago ; cette jupe est ravissante, exact ? »

...Offrant à Clemens un large sourire de connivence. Sa voix : pas exactement dépourvue de dérision, pourtant. Mais les directives de leur camarade avaient été claires, quelques minutes auparavant ; On est censé faire la fête !

& ce n'est pas seulement le courroux de Clemens Neubach que Drago se risquait à attiser ; mais celui de la fiévreuse Angel Johnson, qui, bientôt, l'air sévère, impétueuse, le sermonnait tout-à-fait. Et c'était un nouveau problème, qu'il considérait avec inquiétude, en achevant son verre.
Car seule l'austère Alycia McWood semblait en mesure de contredire la jeune fille ; usant, à son égard, de ce dédain glacial, un peu présomptueux, qui lui était caractéristique. L'assurance âpre avec laquelle elle martela sa démonstration était implacable, éblouissante de violence ; l'abattage avait été foudroyant. Blaise ricana, considérant Angel d'un regard tout-à-fait navré; et puis tout-à-fait narquois.
Commenta, laconique ;

« Wow. Dur, Johnson. »

Il secouait la tête, affligé comme il aurait pu l'être devant une écoeurante mise-à-mort. Bientôt, il se penchait sur Charlie, l'air conspirateur : soucieux de se détourner de l'essaim belliqueux. Lui glissant à l'oreille, la voix basse, par dessous la toile arachnéenne des voix, des éclats de rire, et de la musique :

« Tu m'aides à trouver la fille sur ma carte, et je te prends un verre de punch. »

17/11/2015

La voix sans ton de l’ancien Serpentard lui fit l’effet d’une réprimande, celle de l’avoir importuné. Intérieurement, elle se morigéna pour son audace. Ce n’était pas parce qu’elle l’avait remarqué depuis plusieurs années, suivi ses frasques et aventures, qu’elle le connaissait. Au contraire, elle ne lui avait jamais adressé la parole avant ce soir et sa réponse était un rappel cuisant de cette fâcheuse réalité. Lentement, ses joues prirent une teinte rosée alors qu’elle se servait enfin un verre de punch. Ce n’était pas bienséant qu’une femme se serve mais, après tout, elle n’avait pas de patronage ce soir. Personne, si ce n’était sa propre conscience, pour lui rappeler ses faux-pas.

Elle avait ainsi chassé le vide de son verre pour le remplacer par l’alcool, allié bien plus sûr pour la suite de la discussion. Durant le silence qui s’intensifiait, elle porta à ses lèvres le contenant pour le vider de son contenu. Puis, il parla de nouveau, pour s’excuser. Un sourire non voulu, non pensé, extrêmement naturel, vint étirer le coin de ses lèvres.

Il s’était présenté, comme si elle ne le connaissait pas, quelle erreur. Si seulement il savait. Non, il ne devait pas savoir. Bonne comédienne, elle hocha la tête avec un nouveau sourire, bien plus poli, bien plus travaillé. « Enchantée Azphel. Je crains néanmoins être l’impolie, ce soir.. » Le bout de ses doigts tapota son verre. « Je ne me suis pas présentée la première alors que je t’ai.. Mh.. Enfin, je suis Isia. » L’Écossaise avait opté pour le tutoiement bien que le vouvoiement lui soit venu en premier. Sa voix était égale, maîtrisée, ne trahissant aucunement sa gêne ou son appréhension ce qui pouvait cependant se lire dans ses yeux et dans le tremblement discret de ses mains. L'intensité de ses sentiments s'amplifia lorsqu’elle du glisser sa main dans la sienne. Etait-ce réellement nécessaire ? Il ne manquerait pas de sentir son agitation, à moins que le contact ne soit que furtif.. Sa décision prise, elle joignit sa main à celle du sorcier pour une brève rencontre qui se révéla brusque, même nerveuse, indice de sa fébrilité.

Afin de ne pas lui laisser le loisir des interprétations, sa voix se fit de nouveau entendre. « J’espère ne pas usurper la place de ta cavalière en te monopolisant ainsi. » fit-elle avant d’embrasser la salle du regard. Le groupe de musique s’amusait, les invités faisaient des rencontres, lisaient de curieux cartons ou dansaient. Cependant, l’ambiance festive ne parvenait pas encore à percer sa bulle faite de trouble, de pudeur et de non-dits. La présence d’Azphel la rendait mal à l’aise, provoquant des réactions contraires en elle et réveillant ses deux instincts. Elle voulait autant fuir que l’entrainer dans une danse ou encore le plaquer contre les décorations sanguines pour le.. Elle déglutit tandis que son visage s’empourprait avec célérité. L’air devint torride, asséchant sa bouche, si bien qu’elle dut prendre une nouvelle gorgée.

22/11/2015

Les émotions défilèrent, fugitives, nettes, sur le visage de crème de la sorcière devant lui. Ses joues se teignaient d'un rouge qui ressortait surement bien malgré elle, affirmant quelques uns de ses ressentis sans qu'elle ne puisse rien y faire. Le sorcier la mettait-il si mal à l'aise ? L'embarrassait-il, lui ou sa réputation. Ou bien était-ce autre chose, un sentiment inconnu qui échappait à sa raison, un acte totalement idiot qu'il aurait pu commettre à Poudlard ?
« Je ne me suis pas présentée la première alors que je t’ai.. Mh.. Enfin, je suis Isia. »

Le visage de la rousse dévoilait mille émotions et en glaçait les siennes. La belle semblait indéchiffrable. Son sourire exprimait de l'amusement alors que ses joues rosies manifestaient de la gêne. Lui qui d'ordinaire décryptait les gens habilement se retrouvait là face à un mystère des plus charmant. Isia. Joli nom pour une créature mystique, aussi agréable qu'une brise légère un jour d'été. La jeune femme semblait surgie de nulle part. Ca concordait parfaitement, lui aussi venait de nulle part, et il ne voulait surtout pas y retourner, il savait comment cela finirait.

Il y avait un parfum d'étrange dans le déroulement de cette soirée. Bien plus que le professeur Rogue qui s'exhibait sur la piste avec une jeune sorcière au bras, un enchaînement d'événements qui échappait complètement au jeune Abraxan. Isia s'était dérobée à ses regards des années durant, avait fui ses pas comme s'il avait été condamné à pénitence, à s'abreuver de jeunes filles dont l'intelligence n'était pas la première des qualités.

Mais ce soir la Serdaigle était là, devant lui, à glisser ses longs doigts tremblants dans sa main, à susurrer quelques mots de sa voix mielleuse. C'était comme si, dans sa solitude la plus profonde, elle était là pour le sortir de la pénombre. Pourtant Azphel était très terre-à-terre, pas du genre à s'enticher d'une parfaite inconnue, car au-delà de l'étrange contact qui se développait, c'est ce qu'elle demeurait pour lui. Une ombre qui l'avait contourné durant des années à Poudlard et que le soleil mettait en exergue ce soir.

« J’espère ne pas usurper la place de ta cavalière en te monopolisant ainsi. »

Azphel laissa échapper un rire nerveux et adressa un regard amusé à Isia. Bien sûr qu'elle avait du penser qu'il n'était pas venu seul. Elle avait du le croire dès qu'elle l'avait vu...
C'était donc cela, sa réputation qui la mettait mal à l'aise, et il ne pouvait rien pour se débarrasser de cette anathème. Il but dans son verre à nouveau et constata qu'il avait bientôt fini son quatrième punch en moins d'une heure. Ne manquait plus qu'un geste ou une parole pleine de maladresse de sa part, et la sorcière glisserait entre ses doigts comme une poignée de sable fin. Il n'appartenait qu'à lui de la garder dans ses mains.

Il se frotta l'œil d'un revers de la main avant de relever la tête vers les yeux limpides de son interlocutrice.
- En fait, tu ne me déranges pas du tout. Je suis venu sans cavalière alors... tu peux rester si tu veux, dit-il d'une voix un peu molle.
Il termina son verre en cherchant ce qu'il allait ou ce qu'il devait lui dire. Très mauvaise idée ça, pensa-t-il.
- D'ailleurs.. Non, ne dis pas ça. Tu veux aller danser ?

Il avait déjà reposé son verre derrière eux et tendu sa main à la sorcière. Pourquoi j'ai dit ça ?
Pourquoi en effet. S'il ne manquait d'ordinaire pas d'assurance et de charme, son talent de danseur se résumait en un seul mot: pathétique.

25/10/2015

Venant de Drago, il ne fallait pas s'attendre à des mots doux, agréables, et encore moins à de simples remerciements. En énonçant sa remarque, elle savait pertinemment à quoi s'attendre et elle ne releva pas, se contentant de lui rendre un sourire en coin, ne prenant pas les mots du Serpentard comme une attaque, mais comme une simple réponse remplie de sarcasme. Elle avait l'habitude. Il ne fallait surtout pas que le fils Malefoy ait une mauvaise réputation, genre une réputation de gentil, non.

Puis la voix de McGonagall retentit anormalement tôt, pour finalement sermonner non pas un élève de Poudlard mais un étudiant d'Haveirson. Comme quoi, ce n'était pas forcément les plus jeunes qui faisaient le plus de conneries, et Charlie éprouva une pointe de regret lorsqu'elle sut que ce ne serait pas elle qui ouvrirait le bal des bêtises de la soirée. Dommage. Elle se retourna vers ses camarades lorsqu'elle entendit une voix qui était toute sauf familière, peut-être même inconnue. C'était l'assistant de la directrice des Gryffondors qui venait de s'inscruster, les saluant.

« Bonsoir, Monsieur Neubach. »

Elle ne répondit pas à la deuxième question, se retenant de justesse de se plaindre du non-accès au punch pour les moins de dix-sept ans. C'était toujours aussi grotesque. Puis Alycia reprit, sans même une petite pointe de gêne, l'homme qui pensait que Angel était la clef de son mystère. Effectivement, érudite n'était pas le terme que la Serpentard utiliserait pour définir la brune. Aussi, on ne va pas se mentir, ça ne pouvait définitivement pas être Charlie.
Vinrent ensuite les murmures de Zabini, lui proposant un marché plus qu'intéressant. Un léger haussement de sourcil, puis un sourire moqueur, pour finir avec un regard jugeant son air vicieux, accompagnèrent ses paroles.

« Mais bien sûr ! Et tu comptes l'obtenir comment avec la ligne d'âge qui le protège ? Obtiens-moi mon verre, et ensuite on discute, Zabini. »

Se détournant du conspirateur, Elle profita de l'occasion pour demander quelques renseignements à l'assistant sur son personnage secret. Parce que oui, elle s'ennuyait à mourir, alors elle allait s'occuper comme elle pouvait, bien qu'elle trouvait ce jeu totalement stupide. Ne voulant pas forcément déranger, la Serpentard afficha une mine bienveillante, et un sourire qui se voulait sincère avant d'aborder le jeune homme.

« Excusez-moi, puis-je emprunter votre matière grise un moment ? peut-être que vous pourriez m'aider. Je suis à "la recherche" d'une personne correspondant à cette description. "digne représentant du cheval ailé, difficile à manquer, son sourire est magique, dîtes-moi donc comment résister à l'unique, et divine blondeur qui anime ses traits." Une piste ? »

15/07/2015

La jeune femme se présenta comme étant Juliet, étudiante en Métamorphose. Elle pourrait peut-être la renseigner finalement. Ona ne voulait pas repartir sans avoir su au moins de nom et de vue la personne qu'on lui vait attribuée. Elle se fichait bien par contre de passer obligatoirement du temps avec celle-ci. Le carton permettait de trouver une personne et ne forçait personne à rester accrochée à elle toute la soirée.

"Je ne sais pas du tout. Pour cela, il faudrait que je me bouge les fesses au lieu de rester là. Mais pour le moment , je préfère regarder le manège des gens dans la salle et voir qui se rapproche de qui. C'est parfait pour voir les affintés ou les conflits entre personnes."

Elle prit une gorgée de son jus de citrouille et vit que celui-ci allait bientpot être vide. Elle se dit que cela n'avait aucune importance. Elle n'allait pas passer sa soirée à boire.

Ona avait reposée son verre sur la table lorque l'étudiante aborda la raison pour laquelle la quatrième année s'était mise seule à l'écart de l'agitation de la Saint Valentin. Elle répondit quand même. Plus pour paraître aimable que pour se livrer comme avec une meilleure amie. Après tout, Ona ne connaissait pas cette Juliet.

"Je croyais que ce bal servait pour y aller avec une personne chère à notre coeur, un cavalier quoi. Là on se croirait dans un dîner d'affaire où chaque personne essaie de ses faire des relations importantes pour l'avenir."

Elle regarda la salle mais ne vit toujours que les mêmes têtes qu'il y avait quelques instants. Elle vit même rapidement le professeur de défense contre les forces du mal entrain de valser. Chacun avait le droit de s'amuser mais Ona croyait que la fête n'était que pour les élèves et étudiants. Elle n'aperçut nulle part le visage espéré.

"J'attendais une personne de ma maison. Un serdaigle avec qui j'aurai aimée pouvoir passer cette soirée. Quelqu'un qui est plus qu'un ami pour moi. Seulement tout ce que je viens de voir c'est un type âgé hurler en montant sur une table et le professseur Rogue entrain de danser avec une jeune femme. Je vois bien des camarades de Poudlard mais aucun vers lequel mon coeur me pousse à aller..."

A peine venait-elle de dire cela qu'elle vit une chevelure arc-en ciel et un peu plus loin, elle crut reconnaître Harmony dans la salle de bal. Elle trouvait qu'il y avait vraiment beaucoup de serpentard. Sûrement entrain de forger des relations et des alliances en vue de mariages arrangés entre gens de bonnes familles.

"Et puis, depuis aussi loin que je me rappelle, j'ai déjà participé à des fêtes un peu comme celle-ci. Beaucoup de monde, des endroits classes, de la bonne nourritures et des boissons de fêtes ainsi que des danses. Maintenant, j'y prend plus autant de plaisir qu'au début."

Elle remarqua enfin qu'elle tenait toujours son carton dans sa main gauche et le rangea au fond de sa poche. Elle se tourna encore une fois vers l'étudiante et lui :

"Merci pour la discussion."

Elle se leva, vida son verre et le reposa sur la table.

"Je vais m'amuser un peu. Autant en profiter pendant que je suis là au lieu de rester tout en sachant que Morange ne viendra pas..."

Ona se dirigea dans la foule quand elle tomba sur deux jeunes hommes assis à une table un peu plus loin. Elle reconnu Aaron comme étant l'un des bons amis de son camarade serdaigle Aaron et l'autre comme étant à Gryffondor d'après elle en cinquième ou sixième année. Elle dit alors :

"Excusez-moi ? Je peux t'emprunter ton ami. Aaron ça ne te dérange pas ? J'ai envie de danser un peu avec lui."

ps :

Spoiler:

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 26 Nov 2015 - 8:12

Aaron était aussi surpris que Jeremiah de la scène. Rogue, valsant avec une fille. Rogue, s’amusant. Et eux, ils étaient là, sur une chaise. Ça n’allait pas du tout. Aaron faisait ce qu’il voulait, mais Jeremiah allait profiter de sa soirée.

- Je sais… Fichu limite d’âge. Bon, maintenant qu’on est là, pourquoi ne pas s’amuser ? Si Rogue sait le faire...

Sa question ne pouvait pas mieux tomber. En effet, Ona, une Serdaigle, venait de faire son apparition avec une invitation à danser. Décidément, c’était un post-Atelier.

Jeremiah se leva et posa une main sur l’épaule d’Aaron. Il était bien décidé à danser.
- Aaron, tu m’excuseras, mais je vais accepter l’invitation de ta charmante amie. J’espère te recroiser à Poudlard.
Il était sincère. En effet, le Poufsouffle avait l’air plutôt sympa. De manière générale, Jeremiah aimait les élèves de cette maison. Blagueurs pour la plupart, ils ne se prenaient pas la tête avec des futilités. Il lui lança un clin d’œil avant de prendre la main de sa cavalière temporaire.

- Jeremiah O'connell. Ravie de faire ta connaissance.

Il fit une courte révérence, et entraina Ona sur la piste de danse. C’était une valse. Et Jeremiah savait danser. Endossant le rôle de meneur, il guida la Serdaigle. Sur la gauche, sur la droite. Une petite toupie. Et on recommence. Jeremiah ne parla pas durant la danse. Il profita du moment, de la musique. D’ailleurs, quand cette dernière cessa, il fit une courte révérence en remerciant sa partenaire, et s’éloigna.

Pas en direction d’Aaron. Il avait eu le temps d’une danse pour réfléchir un peu. Son âme sœur n’était pas à Poudlard, car mis à part le professeur Chourave, il n’y avait pas de botaniste. Mais Jeremiah avait le souvenir d’une assistante de cette dernière, une élève d’Harveirson. Et il regretta de n’avoir pas écouté un seul cours de botanique durant l’année et d’avoir été tête en l’air durant les travaux pratiques. Car même en forçant sur sa mémoire, il ne se souvenait ni du visage de cette dernière, ni du prénom. Mais il connaissait un professeur assez cool dans cette école. Le professer Neal Fitzsimmons.
Et cela tombait bien car le rouge et or l’avait aperçu précédemment. Il se dirigea vers donc de ce dernier qui était entouré de deux jeunes et belles femmes. *Et bah, il ne s’embête pas, pensa Jeremiah*.

- Monsieur Fitzsimmons, c’est un plaisir de vous revoir. Je voulais encore vous remercier de votre invitation au Trois-balais après le match de quidditch. Je me permets de vous déranger, j’aurais une petite question… Vous ne connaîtriez pas une élève de votre école, passionnée de botanique et assistante du professeur Chourave ?

Puis, il remarqua qu’il connaissait les deux jeunes filles qui accompagnait le professeur. Les deux avaient participé au match de quidditch. Il avait parlé à Lanalia la gardienne au Trois-balais, du moins brièvement. Quand à l'autre, Jeremiah savait juste qu'elle avait été poursuive dans l'équipe adverse.

- Lanalia, mademoiselle, c’est un plaisir de vous revoir également. Vos robes vous vont à merveilles, et vous êtes toutes les deux très belles.

Jeremiah fit une courte révérence afin de les saluer. Puis, son regard retourna sur Neal. Un regard légèrement honteux, car il venait à un enseignant qu'il n'était pas du tout attentif en cours...

24/02/2007

Peu de gens pouvaient s’attendre à être bien accueillis au milieu d’un groupe de Serpentard. Ce n’était même pas une vérité universelle pour les Serpentards eux-même, qui affichaient certes une loyauté infaillible vue de l’extérieur, mais Clemens était bien placé pour savoir que les luttes internes n’étaient pas rares. Faire partie de l’entourage de Rowan et Heath lui en avait appris assez pour qu’il se félicite d’être hébergé par Serdaigle. Ils ne se distinguaient certes pas par la cohésion de leur maison, mais disposaient de l’avantage providentiel que nul ne se mêlait des affaires des autres. Exactement l’inverse de Drago Malefoy, en somme.

Malgré le souffle de fureur qui venait de grandir en lui, l’Allemand ne daigna même pas se tourner vers le petit héritier pour lui retourner une réponse cinglante. Sa voix était glacée, mais parfaitement maîtrisée.

— Surveillez vos paroles, Monsieur Malefoy, nul n’a besoin de souffrir les relents nauséabonds de votre frustration personnelle.

Son attention était bien trop concentrée sur le reste du groupe pour perdre plus de temps avec le blondinet. Leur étrange danse entre respect de l’autorité, volonté de se faire bien voir et indépendance d’esprit était absolument fascinante à observer. Clemens répondit même au sourire de Blaise d’un regard entendu. Avec le temps, il s’habituait aux excentricités vestimentaires de Quinlan, mais il ne pouvait que reconnaître l’étrange effet que produisait cette jupe. La tenue était esthétique, on pouvait difficilement le nier, mais elle avait aussi cette touche obsédante dont on ne pouvait détourner le regard en se demandant si elle était bien réelle. Ce sujet fut néanmoins bien vite dissipé par les chamailleries des deux brunes.

L’étudiant suivit leurs échanges, un sourire espiègle sur le visage, amusé de les voir presque se battre pour lui. Leurs poèmes respectifs étaient de toute évidence plutôt vagues, rendant plusieurs interprétations parfaitement cohérentes. La lecture de Alycia leva cependant les derniers doutes, ses vers lui correspondaient trop pour qu’il ne soit le partenaire d’Angel, ce soir.

— Je suis désolé Mademoiselle Johnson, mais il semblerait en effet que Mademoiselle McWood ait raison. Ceci dit, je suis toujours persuadé qu’une érudite se cache en vous. Il vous reste encore deux ans pour la découvrir, alors pas d’inquiétude. Quant à votre valentin, vous êtes chanceuse, il doit s’agir de Rowan Westminbrook. Le fiancé de Daphné. Je suis sur que vous le connaissez.

Sa pique se voulait légère et amicale, même si il outrepassait un peu l’attitude neutre qu’il comptait préserver. Clemens n’avait jamais été très doué avec les jeux hiérarchiques et le respect de l’autorité. Cette vérité fonctionnait apparemment dans les deux sens, l’empêchant de garder la distance dans ces circonstances de fête. Il se tourna ensuite vers Alycia.

— Alycia, si vous permettez que je vous appelle par votre prénom, vous savez où me trouver si il vous prenait l’envie de partager une danse avec un autre que l’élu de votre cœur.

Sa volonté de se rapprocher de Malefoy et de le fuir lui était juste un peu trop discrète pour être nommée flagrante. L’Allemand ne s’en offusqua pas, conscient que tous ne pouvaient prendre autant de plaisir aux jeux des énigmes. Tous n’était pas Serdaigle et ne comptait pas d’amis si proches dans l’organisation qu’ils comptaient faire honneur à leurs efforts. D’autant que la disparition de Drago de son champ de vision ne pourrait qu’améliorer sa perspective sur la soirée. Angel, Blaise et Charlie étaient des compagnons suffisament sympathiques à ses yeux pour accepter de traîner quelques minutes en plus en leur présence. A moins qu’ils ne disparaissent tous à la chasse de leur valentin.

— Hmm… Vous cherchez un blond appartenant à la confrérie des Abraxans. Il balaya la salle du regard. Je ne vois que Dean Watkins pour correspondre à cette description. Vous voyez l’homme qui parcourt la foule le nez collé sur son carton ? Je parie qu’il vous cherche, lui aussi.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 26 Nov 2015 - 11:56

Ah, quelle putain de joie. Ça continuait. Plus loin dans la foule, il avait réussi à repérer Harmony. Elle aussi, sans doute, non ? Ben, quoi qu’il en soit, ce n’est pas vers lui qu’elle semblait se diriger. Non non. Plutôt vers Daphné et Rowan. Belle ironie.

L’espace de quelques secondes, son regard s’était piqué d’une frustration grandissante et peinée. Encore une fois, il se faisait la remarque – avec une lassitude toujours plus lourde et omniprésente – que le chemin actuellement suivi ne le conduirait pas à la vie qu’il voulait. D’ailleurs, qu’est-ce qui le motivait vraiment, au fond ? Merde. Définitivement, rien n’allait plus, ni dans sa tête ni dans ses ambitions.

Yvain soupira longuement, déformant son sourire jovial en une moue exaspérée. Puis, lentement, ses iris sauvages se levèrent vers le sommet de la salle. Margaret. Il y avait pensé toute la nuit. Et si... Rien ne l’empêchait de faire pareil ? Il le savait. C’était possible. En rentrant dans le dortoir, il avait préparé ses affaires. Au cas où il se décidait enfin.

Si le courage ne lui faisait pas défaut. Foutu cœur de Serpentard.

Une voix brisa son observation et chassa le froid mordant qui lui dévorait les entrailles. « Oh, bonsoir professeur ! » Son visage exprimait la surprise la plus totale. Alors ça, s’il avait prévu qu’on allait l’attraper dans cet instant de doute et de chancellement, il s’en serait mordu la langue. Quel bordel, il ne faisait vraiment plus attention à rien ! « C’est Yvain, mais Gauvain c’est assez classe aussi. » Ses yeux s’abandonnèrent à la chaleur et à la sympathie de son nouvel interlocuteur. « C’est gentil, merci. Mais, enfin, le dieu dans tout ça, c’est quand même Queen. Sans lui, je ne serais rien ! » Parler de son idole lui donna envie de rire un peu. D’oublier le reste.

« Hey, pouvoir se faire appeler Quinn, c’est vachement cool quand même ! » Il serra la main tendue avec un intérêt subitement renouvelé. Ce mec puait le swag à des kilomètres à la ronde. Les propos d’Isolde à l’égard du professeur de médicomagie prenaient un sacré sens maintenant. « Doublement enchanté du coup ! »

Le malaise ? Ouais, bon. « Ça arrive. Je suis un incompris des relations amoureuses, mais je m’en sors avec la danse et le chant. » Il ne dirigea pas son regard vers les visages auxquels il pensait en cet instant. « Puis, bon, la vie quoi. On fait avec. »

La musique, vive et éclatante, puis la proposition de Quinlan. Cette fois-ci, le septième année eut l’impression que son sourire allait faire quatre fois le tour de sa tête. « Carrément que je suis partant ! » Une danse, ça ne se refusait PAS.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 26 Nov 2015 - 15:57

Il semblait y avoir une rivalité entre Clemens et Anna puisque l'étudiant prit congé des deux jeunes femmes. Rivalité, dont Rachel ne savait rien puisqu'elle connaissait à peine les deux personnes et ne les fréquentait pas au quotidien. La plus âgée prit la parole et avoua qu'elle ne savait pas si elle était adorable et si ses lèvres étaient gourmandes. Au moins elle n'était pas imbue de sa personne.

- Il est tout de même possible que cela soit vous.

Anna reprit la parole et demanda confirmation quant au prénom de son interlocutrice. La description inscrite sur son carton semblait correspondre à l'apprenti sorcière. La référence au bleu faisait surement référence à sa maison, Serdaigle. Pour ce qui était de la fin, elle ne savait pas trop, mais puisque le reste correspondait elle ne voyait pas pourquoi cela ne serait pas elle.

- Oui, Rachel, c'est exact. Le bleu correspond à ma maison, Serdaigle. Quant à la fin, je ne sais pas, je ne suis pas bien placé pour porter un avis sur cela.

Les deux convives semblaient avoir trouvé leur âme sœur. Elles n'avaient pas prit beaucoup de temps pour cela. A entendre les conversations alentour ce n'était pas le cas de tout le monde.

- Il semblerait que vous soyez ma valentine, lui sourit-elle.

La bleue et bronze entendit une douce mélodie et eut soudain envie de danser. Profitant d'avoir une personne en face d'elle susceptible de vouloir partager cette danse, elle lui proposa :

- Voudriez-vous danser avec moi ?

Rachel était heureuse par la tournure que prenait cette soirée. Elle s'amusait beaucoup et ne doutait pas que le reste de la fête promettait de se passer de la même manière.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 26 Nov 2015 - 16:13

Il commençait à y avoir décidément beaucoup trop de monde autour de lui. Drago y était habitué, mais souvent, son entourage ne comprenait pas un prof stagiaire qu’il avait toutes les raisons de détester. Heureusement, c’était réciproque. Quand M. Noïbarr, sans même daigner le regarder, le renvoya à sa propre frustration, même la raillerie presque sympathique de Zabini ne put empêcher Drago de s’empourprer. Rira bien qui rira le dernier !

Quant à la guéguerre stupide qui opposait Angel à Alycia — et pardon ma chérie, mais tu es quand même moins érudite que celle qui a élu domicile à la bibliothèque — elle fatiguait Drago avant même d’avoir réellement commencé. Avec un soupir, il se tourna vers Blaise, puis vers Charlie, n’y voyant pourtant aucun recours. Son salut vint d’Alycia elle-même, qui après avoir rapidement expédié le problème de l’âme sœur, déjà résolu depuis plusieurs minutes, lui proposa d’aller danser avec lui.

— Avec plaisir.

Drago lui avait même souri, attrapant cette perche tendue comme un noyé tombé à la mer. La musique était entraînante sans être trop sauvage, parfaite pour danser. La main dans celle d’Alycia et son corps peut-être un peu trop près d’elle — peu importe, c’était un bal, alors il fallait bien danser — Drago se perdit un moment dans son regard. C’était typiquement le genre de fille qu’il appréciait. Élégante, intelligente, peut-être un peu pète-sec par moments mais qui ne l’était pas dans sa clique ? Elle n’avait peut-être pas le charme exotique d’une Charlie ou la folie excentrique d’un Yvain, mais c’était aussi ça que Drago appréciait. Ça lui faisait des vacances.

— Merci de m’avoir arraché de leurs griffes… Ta présence m’est beaucoup plus agréable.

Un petit compliment balancé l’air de rien sur un ton un peu trop formel pour sonner honnête et pourtant Drago l’était. Il se prit à sourire doucement, avant de hausser les épaules.

— Je n’ai aucune idée de la personne que je dois chercher.

Il émit un petit rire désabusé.

— Tu me diras, ça ne changera pas de d’habitude…

Énigmatique, le regard de Drago se perdit jusqu’à tomber sur la silhouette bien connue de Rowan, accompagné de Daphné, bien entendu. Il devrait aller le voir, un peu plus tard dans la soirée, ne serait-ce que pour prendre de ses nouvelles. Après tout, Rowan et lui avaient bien plus en commun qu’on pouvait l’imaginer.

[Drago quitte le groupe des Serpentards et danse sur la piste avec Alycia]

15/07/2015

- Jeremiah O'connell. Ravie de faire ta connaissance.

Ona saviat enfin le nom de son interlocuteur qui s'était présenté pour être poli. Son nom ne lui dit rien du tout bien qu'elle avait déjà croisé ce jeune homme à Poudlard. Elle était au moins sûr de cela.

"Moi c'est Ona O'Sullivan. Enchantée de valser avec toi."

Ona se laissa aller à l'étourdissante danse à la mode dans une fameuse capitale d'un autre pays. Danse célèbre à Vienne en Autriche. Elle savait bien danser la valse car c'était une chose que son père lui avait enseignée. Une chose que ce dernier avait également apprise de son père. La famille O'Sullivan mettait un point d'honneur à être excellent partenaire de danse. Ona savait que cela faisait partie de l'apprentissage pour être une digne sang-pur du côté paternel. Sauf qu'elle était aussi une banale moldue de classe moyenne et anglaise de surcroît du côté de sa mère. C'est pourquoi elle se laissait guider par son cavalier d'un soir.

"C'est la première fois que je te rencontre Jérémiah. D'une façon aussi proche. Tu valses plutôt pas mal."

Mais elle voyait bien que son cavalier ne parlait pas et n'en n'avait pas envie. Elle se tut donc et lorsque la danse prit fin, Ona se retrouva seule au milieu de la piste de bal. Son cavalier l'avait laissé tomber pour aller vers d'autres gens. Pour elle s'en était trop. Il fallait qu'elle fasse quelque chose et vite. Elle trouvait le geste de ce O'Connell déplacé. Un irlandais peut-être mais pas éduqué dans les règles de l'art. Aucun savoir-vivre pour Ona.

"Je vais lui apprendre moi à laisser une fille comme ça..."

Elle se dirigeait dans la direction où elle avait eut le temps de voir le gryffondor partir et le suivait rapidement en évitant de bousculer les autres alentour. Cependant, elle aurait carrément pu courir derrière lui en bousculant tout le monde cela lui était égal.

"Il manque un peu de tenue celui-là !!" pesta-t-elle tout bas entre ses lèvres.

Ona avait bien vu que Jérémiah avait avait fait une révérence et remercier la jeune fille mais cette dernière n'était pas d'humeur. Elle qui croyait qu'elle pourrait s'amuser c'était encore trompée. Elle ne prenait même pas plaisir à la valse. Ona se demanda si c'était du au mauvais choix de cavalier. Mais ne chercha pas un autre partenaire de danse pour autant.

"Jérémiah !! Jérémiah !!"

Ses pas avaient fini par la mener derrière le gryffondor et elle était entrain de lui taper sur l'épaule gauche. Elle se planta devant lui afin qu'il l'a voit mieux car le jeune homme était en pleine discussion avec des élèves d'Haveirson semblait-il à la quatrième année de Poudlard.

"Je m'excuse pour vous autres chers étudiants pour ce qui va suivre."

Elle lança à la tête du jeune gryffondor :

"Une valse et puis tu t'en vas. Je ne suis qu'une partenaire quelconque ? C'est ça ? Je croyais qu'on aurait pu faire connaissance un peu plus."

Elle se sentait en rage mais au fond d'elle, Ona se demandait si c'était vraiment contre Jérémiah ou contre autre chose.

"Tu danses bien mais me laisser plantée là comme une idiote !! Je n'ai rien compris de ce qui s'est passé après. Tu me fuyais c'est ça ? Je ne suis pas assez bien pour toi ?"

Et là Ona se rendit compte que sa main droite avait gifflée Jérémiah sur la joue seulement une fois qu'elle eut fini son geste. La pauvre serdaigle était là tétanisée par son geste qu'elle regrettait déjà et commença à sentir les larmes monter à ses yeux.

PS :

Spoiler:

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 26 Nov 2015 - 16:52

Crier le prénom de ce fameux professeur dont il cherchait l'identité ne servit à rien au jeune homme puisqu'il ne se manifesta pas. Des regards se tournèrent dans sa direction et il y eut pour conséquence d'attirer les foudres de Mc Gonagall qui était furieuse. Elle le réprimanda et lui demanda de descendre de la table. Il s'empressa de le faire, ne souhaitant pas se faire encore plus fâcher ou se retrouver projeter en l'air. Aaron ria aux éclats et dit tout haut :

- Celle là elle ne sait pas rire.

Il attrapa un verre de punch en descendant de la table qu'il but d'une trait. Cependant, l'Italien ne regarda pas où il allait et fut interrompu net dans son élan. Il venait de rentrer dans quelqu'un. Il leva la tête pour s'excuser :

- Pardon, vous m'en voyez désolé.

La personne en face de lui avait les cheveux bouclés. C'était une Phénix qu'il connaissait depuis Poudlard. Une joueuse de Quidditch, elle aussi. Tout d'eux s'appréciaient et avait lié une timide amitié. Il sourit alors et reprit la parole d'un ton enjoué :

- Isolde ! Que deviens-tu ?

Le jeune homme n'avait pas remarqué qu'elle était en pleine discussion avec d'autres convives. Son entrain n'était pas contrôlé et il ne faisait pas vraiment attention à ce qui l'entourait. C'était Aaron après tout. Il était quelque peu tête en l'air et enfantin.