[Event] Le banquet du maître des lieux

19/12/2015

Après avoir vu que Mia entamait sa coupe, Novenka souriait chaleureusement. Son amie avait vécu sans doute la pire nuit de toute sa vie, et sa tranquillité, elle ne la retrouverait qu'une fois qu'elle se serait assurée que le Comte n'y était pour rien. Novenka ne voulait nullement juger. Après tout, quel genre de preuves avaient-elles si ce n'est qu'elle avait écrit sa doléance la veille de l'attaque. Ne pouvait-il pas s'agir simplement d'une affreuse coïncidence ? Pourquoi s'amuserait-il à les maltraiter alors qu'il y avait en son sein une merveilleuse générosité ?
Mais la jeune yougoslave se retenait de donner ses impressions, se contentant de consoler son amie comme elle le pouvait. Quoi que ce fusse, ce fut une terrible épreuve à passer et Mia se détendait enfin.
Elle s'assit gentiment à sa chaise auprès de Mia et prit une nouvelle gorgée avant de grimacer face au goût amer de l'alcool. Elle n'était pas férue de boissons amères, elle préférait le sucre, c'était plus délicat... Comme un joli macaron à la framboise sur un moelleux au chocolat.

Elle tourna doucement la tête dans la direction d'Anton, elle lui adressa un sourire bienveillant mais non sans une petite appréhension. Elle avait ouï dire de ce qui le frappait, et se montrer en public était-il une bonne idée ? Même si le Comte promettait la sécurité de ses élèves, l'on pouvait juger qu'il y avait une faille dans cette promesse. Novenka scruta la pièce doucement mais sûrement quand elle tomba sur Rowan, c'est le jeune homme avec qui elle avait eu une mésaventure dans les couloirs. Elle s'attarda sur son visage qui fixait étrangement Anton, puis elle fixa la nappe rouge en fronçant légèrement les sourcils. Elle devait simplement et tout bonnement mal interpréter. N'est-ce pas ?
La jeune Abraxane laissa son amie, Mia, inviter Anton à s'assoir à leur tablé, et elle se retourna à nouveau pour croiser le regard de Rowan qui regardait déjà ailleurs. Avait-elle rêver ? Elle posa sa main sur celle de Mia et reprit une gorgée, plus longue qui lui valut des petites teintes rouges sur les joues. Les effluves étaient délicieuses.

Puis ce fut au tour d'Azphel de les rejoindre, toujours aussi poli et décontracté, le jeune homme s'installa tranquillement entre Novenka et Anton, ce qui n'était pas pour déplaire à la jeune yougoslave qui n'aurait pas à entretenir une conversation avec son ami de contrainte. Mais l'inquiétude quant à sa sécurité nourrissait le stress qui creusait doucement sa cavité au sein de son ventre noué.
Elle reporta son attention, très dissipée ce soir, sur Azphel et elle lui offrit un sourire bien heureux mais nerveux.

« Je me le demande aussi. » Et elle ne put s'empêcher de demander, en se penchant doucement près de l'oreille d'Azphel. « N'est-ce pas trop dangereux pour Anton d'être ici ? »

Mais avant qu'elle n'ait pu obtenir une réponse de la part de son ami, Chauncey apparut. Novenka se leva d'un bon et le prit dans ses bras avec douceur, rassurée d'avoir son pilier pour ne pas sombrer dans une paranoïa extraordinaire.

« Je suis contente de te voir, Chaun. » Elle pointa du doigt une chaise sur une table vide. « Prends une chaise et installe toi. » Elle se rassit doucement sur sa chaise et présenta les convives. « Tu connais sûrement Mia, je t'en ai beaucoup parlé. Voici Azphel et Anton. Nous sommes tous à Abraxan. » Et à l'attention des autres. « Quant à vous tous, voici Chauncey, un Phénix, mon meilleur ami. »

Elle sourit et fit une place entre elle et Mia pour que Chauncey puisse s'installer bien heureuse de passer la soirée entourée de ses amis, des amis sur qui elle pourrait compter s'il devait arriver malheur à Anton, qu'elle surveillait du coin de l’œil, tout comme les autres invités. Elle prit doucement la main de Chauncey qu'elle serra fort dans la sienne.

« Es-tu impatient de voir à quoi va ressembler cette soirée ? »

10/10/2015

Mia scrutait l’arrivée des invités tout autant que la beauté des lieux. Ce château regorgeait d’endroits plus magnifiques les uns que les autres. Cependant sous l’atmosphère qui se voulait chaleureuse la tension flottait dans l’air. Rien que cette longue table, avec cet unique couvert, cette unique chaise où il se placerait sûrement donnait froid dans le dos… De là où elles étaient les jeunes femmes avait une vue d’ensemble sur la somptueuse pièce ce qui était assez agréable…et rassurant.

Mia vit quelques étudiants dont Megan qui se tenaient en retrait comme sur la défensive, elle n’était donc pas la seule à se méfier. Les deux jeunes filles furent rejointes par Anton. Il avait revêtu un costume qui lui allait à merveille, il était ca-non ! L’abraxane reteint ses idées les plus folles mais fut ravie de le voir ici et rassurée qu’il soit à ses côtés en cette soirée qui s’annonçait mouvementée. Elle imaginait qu’il appréhendait la soirée autant qu’elle après tout ce qu’il lui était arrivé ces derniers temps. Anton et Nova la voilà bien entourée ! « Oh oui tu peux t’asseoir ! Nous n’osions pas nous y mettre, c’est peut-être contraire…au code ! ». La jeune femme esquissa un mouvement d’épaules, sachant bien que le jeune homme se moquerait sûrement des convenances. L’abraxane adressa un signe de tête et un sourire discret à Rowan qui leur faisait signe. Avant de s’asseoir près d’Anton tout en lissant sa jupe pour ne pas la froisser. Elle trinqua avec son colocataire : « A la chance ! » souffla-t-elle. Mia n’était pas du genre superstitieuse mais ce soir elle voulait y croire.

La salle commençait à se remplir petit à petit. Azphel les rejoint peu de temps après, Mia était contente de sa présence car elle appréciait la compagnie du jeune homme. Anton lui avait beaucoup parlé de lui et elle l’avait souvent croisé dans la salle commune de la confrérie trainant avec son colocataire. Mia se retient de finir sa coupe de champagne d’une traite car elle tenait à faire bonne impression, même si l’alcool l’aiderait sûrement à garder contenance et à faire s’évanouir cette appréhension en elle. Elle voulait que la soirée passe et vite. Peut-être permettrait-elle à toutes ces angoisses de disparaitre… ou pas.
Mia vit s’approcher une jeune homme très élégant, elle fut ravie de savoir que c’était le meilleur ami de Novenka dont elle avait tant entendu parler. Elle n’avait jamais eu le plaisir de le croiser : « Enchantée Chauncey, bien sûr installe toi ! J’ai beaucoup entendu parler de toi ! », la jeune femme adresse un sourire complice à Nova. Mia se tourna vers Anton et lui attrapa les mains : « ça va bien se passer hein, tout ira bien ? ».

Un petit creux s’était formé sur le front de la jeune fille et elle se mordillait l’intérieur de la joue, elle avait lâché cette question comme ça, personne n’avait la réponse, car personne ne savait hormis le Comte et encore… peut-être n’aurait-il pas la soirée entièrement sous contrôle.

Résumé:

Sujet: Re: [Event] Le banquet du maître des lieux Dim 10 Jan 2016 - 0:12

L'on était en mars le jour où je vous raconte cette histoire. Le vent soufflait à grands torrents à l'extérieur, ne faisant qu'accentuer la douceur de l'académie d'Haveirson. Parmi les nombreux étudiants, se trouvait Elena McWood. Élève faisant partie de la confrérie d'Abraxan en première année. Ce jour-ci était spécial pour la jeune femme, en effet, une soirée organisée par le Compte était prévue, et nombre d'étudiants y étaient conviés. La descendante des Mcwood en faisait partie.

Celle-ci se préparait activement dans son dortoir. Elle voulait rayonner, paraître d'une beauté naturelle mais éclatante. Pour cela, Elena avait été faire des achats quelques jours auparavant, où elle avait acheté un nombre incalculable d'articles, après tout, se faire plaisir de temps à autre n'a jamais été interdit.

L'abraxan s'activait déjà à se préparer, de peur d'être en retard, bien qu'il lui restait une heure à se préparer. Elena enfila une robe rose pâle, qui lui avait coûté une fortune, sûrement à cause de la longueur de celle-ci. Quiconque aurait aperçu l'apprentie médicomage, aurait pensé qu'elle allait à un mariage ou à un bal de grande renommé. Ce ne fut pas chose aisée d'enfiler l'habit, car, il avait été fait sur-mesure.

De cette façon, l'ancienne Serpentarde eut la respiration courte quand le tissue glissa difficilement sur sa peau. Elle enchaîna par une paire d'escarpins compensés noir. Un collier de perles et des boucles d'oreille d'ambre lui servaient de bijoux. Elena décida de se maquiller assez légèrement : un trait de crayon et du fard à paupière chocolat. Pour sa coiffure, elle décida de se faire une tresse cascade qu'elle orna avec une rose noir, très rare.

S'observant dans le miroir et avec un sourire satisfait, la jeune femme saisit une boîte de chocolats sorciers qu'elle avait été acheté en cadeaux pour le Compte et aux éventuels invités. En se demandant si elle n'eut rien oublié ou si quelque chose lui échappait. N'ayant rien remarqué, Elena se dirigea vers le lieu de rendez-vous.

Arrivée devant la pièce, la Mcwood pénétra à l'intérieur de celle-ci, la luminosité et la beauté qui s'en dégageait lui faisaient mal aux yeux. Avec un sourire non-feint, elle s'inclina devant les autres invités et entonna d'une voix clairs :

-Je vous salue, Messieurs, j'ai le plaisir de vous annoncer qu'il se dégage de chacun de vous, une beauté à couper le souffle, quant à vous mesdames, cela serait un euphémisme de dire que vous n'êtes que magnificence.

Sur ce, l'Abraxan partit s'asseoir à côté de Novenka et Mia, qu'elle salua tour à tour. Cette soirée promettait d'être intéressante.

Tenue d'Elena:

Sujet: Re: [Event] Le banquet du maître des lieux Dim 10 Jan 2016 - 0:52

P

ostée devant son miroir, la jeune fille n'avait qu'une seule chose en tête : cette soirée allait être tout sauf amusante. Un soupir de dépit lui échappa alors qu'elle rangeait son maquillage et glissait sa baguette dans sa manche. Elle devait rejoindre les autres apprentis Aurors pour rentrer dans la salle et elle n'était pas vraiment en avance... Mais pas tout à fait en retard non plus. Elle jeta un dernier regard à son apparence, ne sachant pas vraiment quoi en penser. Elle n'avait pas voulu attirer l'attention, mais ne pouvait pas nier que le standing de la soirée rendait le survêtement à proscrire. Elle avait donc opté pour une combinaison, beaucoup plus pratique en cas de « problèmes ». Noire, qui plus est, aucune chance de trop attirer les regards. Du moins, elle l'espérait. Peut-être que le décolleté plongeant n'était pas l'idée du siècle, mais il avait fallu faire un choix : robe ou décolleté, couvert ou praticité. Et comme elle n'était pas vraiment du genre pudique....

Étant déjà armée de sa baguette et sa poche fournie des bouchons (dont elle espérait secrètement ne pas avoir besoin), elle sortit de sa chambre afin de rejoindre la salle de bal. Elle passa d'abord à l'extérieur, histoire de se griller une cigarette. Cette habitude allait devoir cesser mais pour l'instant, c'était plus fort qu'elle et c'était peut-être trop tôt. Elle avait encore des choses à oublier... Cliodna finit donc par rejoindre ses confrères, tous plus ou moins sur le qui-vive quand à l'intention de cette soirée. « N'hésitez pas à stupéfixier quiconque agit bizarrement. Même l'un d'entre nous. Bonne chance. » Ce n'était même pas la peine de lui dire, la retenue ne faisait pas partie de ses plus grandes qualités. Elle réussit ainsi à faire une entrée plutôt discrète et alla presque directement récupérer une flûte de champagne, plusieurs questions lui trottinant en tête. Cette invitation, cette soirée même était déjà étrange. Le Comte était clairement un personnage qui se voulait mystérieux et cette façon de faire connaissance personnellement avec vous laisser plus d'une personne dubitative. Elle, la première. Clio n'était pas idiote. Et tout comme ses camarades, elle avait bien noté les éléments étranges de la soirée. Tout le monde convié, trop de table pour le nombre d'invité, un recoin sombre en haut de la mezzanine...

Son attention fut un instant remise sur les invités. Elle se plaça à un coin de la pièce, comme prévu et bien évidemment en solitaire. Elle pouvait voir le petit groupe étant en train de se former, songeant avec un sourire ironique qu'elle aurait bien fait une petite intervention parmi toutes ces personnes qui la portaient tellement dans son cœur... Mais l'heure n'était pas au commérage. Buvant une gorgée de champagne, elle posa délicatement la coupe sur la table à laquelle elle était assise, prenant soin de croiser ses doigts sur cette dernière. Du pouce elle caressa légèrement sa baguette cachée dans sa manche.

Quoi qu'il arrive, elle était prête.

Spoiler:

Sujet: Re: [Event] Le banquet du maître des lieux Dim 10 Jan 2016 - 13:22

Les bruits courraient partout dans le château que le Comte allait se montrer. Il avait organisé un banquet et y avait convié tout les étudiants. Une nouvelle qui avait fait parlé d'elle et qui avait vite fait de faire le tour de l'académie. Aaron avait bien sur prévu de s'y rendre. C'était un événement très important pour lui qu'il ne pouvait se permettre de manquer. Il avait très envie de découvrir enfin qui était ce mystérieux personnage. Il restait tout de même septique et s'attendait à que cela ne soit qu'un mensonge et un subterfuge de plus.

Le Comte avait tenté de rassurer les étudiants au sujet de la sécurité à Haveirson, mais personne n'y croyait réellement. Le jeune homme était d'autant plus sur ses gardes en cette soirée. Il était si facile que quelque chose de fâcheux se produise alors que tout les sorciers étaient réunis dans une même salle. Il avait prit soin de glisser sa baguette à portée de main, tout en optant pour une tenue élégante.

La salle de bal était assez vide, la plupart des étudiants n'avaient pas répondu présent à l'invitation. Certain avait très envie de savoir enfin la vérité et d'écouter les sages paroles du Comte. Ce dernier n'avait pas encore fait son apparition dans la salle. La peur devait retenir les élèves de se joindre aux festivités.

Le regard de l'Italien transperça tout le lieu à la recherche d'un visage connu. Il aperçut celui d'Amaranthe. Elle était revenue il y a peu de temps. Elle semblait avoir meilleure mine que la dernière fois qu'il l'avait vu sur le Chemin de Traverse. Isolde se tenait à côté d'elle, ainsi que Clemens. Aaron s'avança vers le petit groupe et prit place à leur côté.

- Bonjour, je me permets de me joindre à vous, si vous n'y voyez pas d'inconvénient.

La Phénix prit la parole et demanda à quoi ils devaient s'attendre quant à l'apparence du Comte. Elle aussi pensait qu'il n'était pas humain. Thèse que reprit Clemens, en ajoutant que si il l'était il devait être aussi puissant que Dumbledore.

- Je partage votre avis. Je ne pense pas qu'il soit humain. Mais qui serait-il donc ? Le mystère reste entier... Je ne suis même pas sur qu'il se montre réellement ce soir.

Le Sinistros reprit la parole pour souligner le fait que le salle était bien vide. Il n'avait pas tord, c'était quelque chose que le jeune homme avait également remarqué. Quelques autres personnes arrivaient encore, mais beaucoup d'étudiants manquaient à l'appel. Ils devaient être terré dans leur chambre, la peur les clouant à leur lit.

- C'est la première chose que j'ai remarqué en arrivant. Cela ne m'étonne pas.

22/11/2015

Ce n'est qu'une fois assis à côté de Novenka qu'Azphel se rendit compte à quel point la majorité des étudiants étaient tendus. Si certains avaient peut-être une bonne raison de l'être, il pensait que l'ambiance aurait pu être davantage tournée vers la fête. Mais une aura d'appréhension planait dans l'air, dans les regards de ses collègues de tablée ou dans les postures très rigides des apprentis Auror.
Novenka lui adressa un de ses sourires resplendissant dont elle seule avait le secret. Il faudrait qu'il lui dise un jour, que son monde s'arrêtait de tourner dès lors qu'elle souriait ; ce compliment lui ferait sans doute plaisir.

Elle lui fit part de ses craintes concernant la situation d'Anton. C'est vrai que traîner avec son ami faisait planer une plus grande menace sur leur tête. Azphel n'ignorait rien de ses déboires, il en savait peut-être même un peu trop, pour avoir encaisser des coups destinés à son ami. Mais il savait aussi que son bro' ne serait jamais resté enfermé loin de cette soirée organisée. Anton Costello était orgueilleux et Azphel ne l'aurait jamais blâmé pour ça, et pour cause, il n'aurait pas agi différemment de lui.

Ils furent interrompus par l'arrivé d'un autre étudiant, très classieux et poli et Novenka se jeta sur lui. Azphel ne le connaissait pas vraiment, peut-être de vue, mais sa présence ravissait visiblement la Yougoslave alors l'Abraxan lui adressa un sourire poli et un "bonsoir" quand elle fit les présentations et le nomma comme son meilleur ami. C'était donc quelqu'un d'importance pour elle, du coup, de valeur pour Azphel qui estimait toujours à haute importance les amis de ses amis. Il inclina légèrement la tête vers Novenka alors qu'Anton discutait avec Mia.

- Anton n'en fait jamais qu'à sa tête, mais t'en fais pas, il est grand ! Et puis, c'est une soirée, nous allons nous amuser.

Il s'était paré de son sourire le plus sincère pour Novenka, mais il se rendit compte qu'il ne croyait absolument pas à ce qu'il venait de dire. Les gestes d'inquiétude des uns, les postures crispées d'autres, agissaient peu-à-peu sur lui et il en venait à ressentir la même appréhension. Il avait toujours pensé que le comportement d'une masse avait un fort pouvoir d'influence sur une minorité, mais regrettait sa faiblesse de se laisser contaminer par ce climat de suspicion. Il termina sa flûte de champagne d'une traite. Il se leva pour aller remplir son verre, et c'est en revenant qu'il vit une autre Abraxan, dans une robe blanche époustouflante, en train de rejoindre leur table qui ressemblait maintenant à une salle de réunion à elle seule.

Azphel attrapa une chaise en chemin et se posa donc à côté d'Anton, qui se trouvait sur sa gauche maintenant, et à côté de Elena, sur sa droite, qui venait de prendre sa place à côté de Novenka, qui elle-même se trouvait à côté de Chauncey qui était à côté de Mia qui se trouvait à côté d'Anton et donc, Anton à côté d'Azphel. Il adressa un clin d'œil à la jolie Abraxan qui avait salué les efforts vestimentaires des élèves en entrant. "Très jolie robe", lui dit il en s'asseyant, superposant sa jambe droite à l'équerre sur son genou gauche, déboutonnant sa veste pour se donner un air nonchalant, presque désintéressé de tout.

- Ça va vous deux? demanda-t-il en collant une tape amicale sur l'épaule d'Anton, qui semblait servir de réconfort à Mia.

Résumé:

18/12/2005

Dean apparut dans son champ de vision, deux coupes de champagnes dans les mains. Il lui en tendit une que Megan regarda quelques secondes. Boire, c'était pas vraiment une option pour elle, surtout dans un moment pareil. Elle ne tenait pas l'alcool à grand regret, et même le champagne était pour elle un vrai challenge pour rester sobre. Mais par politesse envers Dean elle prit la coupe en lui souriant. Peut-être qu'elle pourrait au moins se permettre une petite gorgée.
Contre toute attente, Dean tenta de la rassurer, et l'étonna même. Il la connaissait franchement bien pour deviner qu'elle était tendue et inquiète. Pourtant elle mettait un brin d'honneur à camoufler toutes ses émotions, il était une exception fallait croire. Elle lui sourit, douce.

-Merci pour la coupe, c'est gentil à toi.

Elle regarda le reste de l'assemblée. La salle c'était remplie peu à peu, et maintenant la majorité des étudiants étaient présents. Elle n'avait pour le moment, rien remarqué d'étrange, ni une personne inconnu et cela la frustrée vraiment. Et si le comte était une personne qu'elle avait côtoyé ? Ce n'était pas impossible qu'il se soit glissé parmi eux après tout.

-C'est difficile d'être détendu dans ce genre de situation. Tu l'es toi ?

Elle regarda Dean, curieux de savoir dans quel état d'esprit il se trouvait. Elle avait du mal à le cerner malgré elle. Ce côté attentionné qu'il avait été tellement rare que ça en était troublant et même anormal par rapport à ceux qu'elle avait eu tant l'habitude de côtoyer. Elle finit par sourire à nouveau aux paroles de Dean, acquiesçant doucement d'un signe de tête, elle allait faire un effort, tout en restant quand même sur ses gardes.

-Tu es très élégant, Jessica n'est pas là ? Vous avez pu parler depuis la dernière fois? Ca c'est arrangé?

Lorsqu'ils s'étaient vue au Dark Night, Dean lui avait fait des confessions, notamment sur son couple avec Jessica. La jeune femme vivait mal le fait que Dean ne lui révèle pas tout ses secrets, le couple était donc en crise, et Megan espérait seulement qu'ils avaient pu se réconcilier sans que le secret de l'ordre du phénix ne soit révéler. Et puis, Dean méritait un peu plus de confiance qu'elle ne lui laissait, mais là encore, ce n'était pas à Megan de juger.

30/09/2015

Le petit groupe ne cessait de s'agrandir à présent. A en croire que leur table était la seule libre. Anton regarda autour de lui et n'aperçu que des tables désertées par le peu d'occupants déjà présents. il poussa un léger soupir. Il n'aimait pas avoir trop de monde autour de lui, surtout des gens qu'il ne connaissait pas. Mais il ferait un effort... jusqu'au moment où il en aurait marre. Il sentit les regards de Novenka et Azphel l'effleurer. ils devaient se demander si sa venue était une bonne idée. Il ne s'en soucia pas plus longtemps. Il ne se terrerait pas dans sa chambre ce soir.

L'ambiance était électrique mais pesante. L'excitation, mêlée à l'angoisse de chaque instant rendait les attitudes rigides et les sourires crispés. Le pire était d'observer les regards furtifs vers les zones d'ombres, tentant de décerner le moment fatidique où le Comte les gratifierait de leur présence. Anton n'échappait pas à l'atmosphère impatiente et tendue. Il ne sentait pas vraiment bien cette soirée. Ses problèmes personnels étant une première raison, ce qui était arrivé à Mia et ses soupçons envers l'Hôte comme fautif, une deuxième. Il avait entendu Clemens et Isolde émettre leur doutes quant aux intentions de leur bienfaiteurs. Mais aussi Amaranthe. Tous étaient présents ce soir et il se doutait bien que ce n'était pas pour les flûtes de Champagne gratuites.

Anton fut ramené de ses pensées et regards circulaires, à la table, par la main douce et fraiche de Mia qui venait de se poser sur la sienne. Il croisa alors le regard inquiet de sa colocataire et meilleure ami alors qu'elle lui exprimait ses inquiétudes. Il ne savait pas si elle parlait de lui ou de la soirée en générale, mais dans les deux cas, sa réponse serait la même. Il pressa la main de la belle blonde dans les siennes et regarda autour d'eux.

- J'imagine que ça dépend du Comte à présent...

Lui qui leur avait garantit la sécurité en ses murs. Qui avait souhaité leur présence ce soir pour mieux les connaitre. Qui leur offrait chaque jour l'hospitalité et le couvert. Lui qui les effrayait de ses tours pervers et les menaçait subrepticement à l'envie. L'Abraxan fronça légèrement les sourcils vers la mezzanine, espérant que dans l'ombre de sa cachette, le Comte règne rejoindre ses invités.

Résumé:

17/03/2015

Je fus surprise par l'accolade amicale de Isolde mais au lieu de rester figée comme je l'aurais fait avant, je lui rendis un brin guindée. Je leurs offris un sourire avant de les saluer à mon tour.

- Bonsoir Isolde, Clemens, Aaron et Professeur Fitzsimmons. J'espère que vous allez bien. Je suis rentrée depuis quelques jours, je ne pouvais pas me permettre de manquer plus longtemps les cours.

Je n'avais pas réussi à démanteler le groupuscule anti-sorcier que j'avais infiltré. Les seules choses que j'avais récoltées étaient une blessure par balle et une rencontre étonnante avec un moldu. Isha m'avait soigné au risque de représailles et grâce à lui, ma rage envers sa société était atténuée.

Je les observais et je me dit que nous avions tous fait des efforts dans nos tenues. Je surpris le regard de Clemens à Quinlan. Je ne le compris pas. Après tout, j'ignorais que le sinistros sortait avec l’aîné des frères.

La remarque de la phénix faisait écho à mes réflexions. Et les réponses du sinistros et du phénix n'étaient pas rassurantes. Je répondis inquiète :

- Nous serons bientôt fixés. Vous ne trouvez pas étrange qu'il ait choisi une grande table face aux autres comme si il était le juge et nous les accusés.

J'observais les étudiants arrivaient petit à petit. Rowan venait d'arriver et il était égal à lui même. Il possédait une élégance innée. Je lui fis un petit signe de tête et j'espérais qu'il vienne nous rejoindre. Sa présence me rassurée, il semblait toujours maître de lui.

Je vis Megan en compagnie de Dean. Je n'avais pas eu l'occasion de la revoir. Il faut dire que je dormais dans l'ancienne chambre de Ben. Je n'étais pas encore prête à lui parler de mon absence et je ne voulais pas qu'elle sache que j'avais été blessée.

Les plus représentés était celles et ceux qui suivaient le cursus pour devenir auror. En cas de problèmes, ils seraient les plus aptes à combattre avec les professeur. J'espérais croiser Neal qui avait eu la gentillesse de s'occuper de ma Cliodna. Il devait en avoir marre et ma familière me manquait.

Je posais ma coupe devant moi, je n'avais pas l'intention de la boire de toute façon. Quand j'entendis une jeune femme faire l'éloge de nos tenues. J'arquais un sourcil devant sa naïveté. Croyait-elle réellement qu'ils allaient assister à une soirée agréable ?

- Nous ne sommes pas les seuls à être sur nos gardes. Je fis un petit geste discret pour montrer un jeune homme blond, Ghrystal . - Il y a bien trop de tables pour l'effectif de l'Académie. Croyez-vous qu'il ait convié des sorciers extérieurs à l'Académie ?

17/11/2015

Son humeur était aussi sombre qu’un ciel lourd de ses nuages gorgés d’eau. Au loin, un tremblement sourd annonçait l’arrivée des éclairs, ces armes d’un Dieu oublié. Leur avancée était lente mais inexorable. Bientôt, ce ciel serait uniquement peint à l’encre noir sans le dégradé de gris. Plus aucune dilution des couleurs, elle le sentait. C’était comme si son coeur, son âme, était rongé par une maladie incurable. La haine s’infiltrait, infusant de son fiel les parties encore saines. Sous peu, il ne resterait rien.. rien qu’un amas de goudron visqueux. Peut-être que certains verraient les filaments de sa noirceur s’échapper de son être pour essayer de les entraîner. L’Écossaise ne souhaitait pourtant s’allouer la compagnie de personne dans ce combat alors elle ne dirait rien et cacherait ses troubles. Même Ghrystal devrait oublier ce qu’il savait. Isia contiendrait sa haine derrière son masque d’impassibilité.

Néanmoins, elle devait préserver les illusions et agir telle l’apprentie Auror qu’elle était. Il y avait cette invitation du Comte à ce banquet et le plan qu’ils avaient mis en place en cas de déconvenues. Siobhan avait la mandragore, sans doute bien cachée quelque part, et elle ne devait apporter que son corps et sa baguette à cette soirée. Dans sa pochette de couleur noire, ensorcelée pour qu’elle contienne plus que ce qu’elle affichait, Isia avait cependant apporté quelques surprises en plus des bouchons d'oreilles, au cas où, qu’elle gardait secrètes. Sa tenue était simple, une robe longue à la couleur acidulée laissant son dos et des parties de sa taille nus. Ses cheveux étaient laissés libres, ses yeux soulignés d’un khôl noir et sa bouche mise en valeur par un rouge éclatant. Une étole ouvragée couvrait ses épaules et ses reins suivant ses mouvements qui se trouvaient être plus maitrisés qu’à l’ordinaire.

Tenue d'Isia:

L’Abraxan était en retard, de quelques minutes, mais en retard quand même. A l’entrée, elle avisa rapidement les personnes présentes et inclina respectueusement la tête vers certaines, pour les saluer, sans qu’un sourire ne vienne égayer son visage. La tension qui suivait l’invitation du Comte était une excellente excuse pour son attitude renfermée. C’était parfait. Elle eut une réaction, pourtant, quand elle vit que l’héritier Adelmar était aux côtés d’Azphel. Ce dernier ranima son coeur, un instant, avant qu’elle ne se rappelle qu’elle ne pouvait pas se permettre d’aller le voir. Isia en revint donc à ses coéquipiers, Ghrystal et Siobhan.

« Je vous prie d’excuser mon retard, j’étais.. Peu importe. » leur souffla-t-elle en observant les alentours afin de mémoriser au mieux les présences et leur implantation. L’espace quadrillé, elle laissa peser son regard cristallin sur les deux apprentis Aurors. « Je vais me poster là-bas. » dit-elle en pointant vaguement un endroit libre, dans un coin de la pièce. A peine l’avait-elle dit qu’elle les quittait pour se positionner à l’endroit précédemment indiqué, échappant ainsi à l’attention de Ghrystal et à l’examen qui serait trop incisif de la Phénix.

HRP:

Sujet: Re: [Event] Le banquet du maître des lieux Dim 10 Jan 2016 - 18:03

Mon coeur bat la chamade alors que je porte la touche finale à ma tenue pour la soirée : une très fine chaîne en or blanc dont le pendentif, un petit rubis offert par mes parents pour mon 17e anniversaire, rehausse la couleur émeraude de mes yeux. Je porte une simple jupe portefeuille noire sur une blouse blanche, mais le look professionnel que ça me donne est coupé par les longues boucles dorées qui cascadent sur mes épaules. Je regarde l'heure et je réalise que je suis encore en retard ; Neal va m'attendre. Le pauvre. Je m'en veux un peu mais il commence à me connaître, je pense. Et mon côté lunatique ne l'embête pas trop... Enfin j'espère.

Je le rejoins au bas de l'escalier du hall. Il est magnifique, comme à son habitude, et ce sans faire d'effort apparent. Oh bien sûr il est très bien habillé, comme toujours, mais il a cette façon de dégager un air... Un air "je suis beau comme un dieu même au sortir du lit". À sa vue, je ne peux m'empêcher de lui sourire, même si les papillons dans mon estomac se réveillent de plus en plus à l'approche de la salle de bal. Cette soirée m'intrigue tout autant qu'elle m'inquiète et si j'avais pu faire taire ma curiosité trop grande à l'égard de tous ces mystères qui nous entourent à l'Académie, j'avoue que je me serais bien passé de venir. Mais je n'ai pas pu m'empêcher, pas pu résister. S'il se passe quelque chose d'intéressant, je veux être au premier rang. Et puis je ne cesse de me dire qu'avec toutes les personnes présentes et sur le qui-vive... il y a moins de chances qu'il nous arrive quelque chose, pas vrai ?

Un petit baiser pour saluer mon cavalier avant qu'il me tende son bras et me conduise vers la salle de bal. Les portes sont ouvertes depuis quelques minutes déjà quand nous entrons à l'intérieur. La salle est magnifique, la musique est belle et le champagne, que je goûte après m'être emparée d'une flûte près de l'entrée, est divin... mais cela ne suffit pas à rendre l'ambiance festive ou agréable. La tension est presque palpable et les convives semblent soit inquiets, soit trop à l'affût, soit démesurément calmes.

Je me tourne vers Neal pour l'interroger sur l'endroit où il voudrait aller. Quinlan est un peu plus loin, accompagné de Clemens, d'Isolde et d'une fille aux cheveux courts que je ne connais que de vue, alors je me dis qu'il voudra peut-être les rejoindre. Je remarque Anton qui n'est pas loin avec ses camarades d'Abraxan et je dois bien avouer qu'il est à couper le souffle dans sa tenue. J'essaie de capter son regard pour lui sourire. J'espère qu'il se porte bien, malgré tout.

Siobhan est là également, Ghrystal aussi. Je leur fais un petit signe de la tête. Je vois Megan plus loin, et d'autres visages connus ou inconnus. C'est dommage qu'un banquet qui aurait pu être l'occasion pour tout le monde de se détendre et de resserrer les liens soit teinté d'une aura aussi inquiétante. Moi-même, je commence à anticiper avec un mélange de crainte et de curiosité ce qu'il adviendra de nous pendant cette soirée.

04/06/2015

Dean se tenait assis à côté de Megan. Il venait de lui apporter une coupe de champagne. Il avait beau savoir qu'elle ne tenait pas bien l'alcool, il pensait qu'une petite coupe de champagne ne lui ferait pas de mal. Et puis c'était surtout un moyen pour elle de se détendre. Elle était toujours tendue et semblait ne jamais avoir de minute de répit. Il fallait avouer que leurs activités avec l'Ordre pouvaient amener à une certaine paranoïa en pensant que l'on pouvait être attaqué à tout instant, d'autant plus dans le contexte actuel, mais ce n'était pas bon pour sa santé mentale que d'être toujours aussi tendue.

Elle le remercia pour la coupe de champagne. Il la voyait jeter des coup d'œil à l'assemblée. La salle se remplissait petit à petit et quelques groupes se formaient. Dean remarqua notamment un groupe d'Abraxan qui s'était formé à une table, groupe rejoint par un des apprentis Aurors. C'était à vrai dire le seul qui s'était joint aux convives. Les autres s'étaient isolés, notamment pour avoir une vue d'ensemble de la foule et, de manière générale, de tout ce qui pouvait se passer ici. Décidemment, l'ambiance semblait tendue dans cette soirée. Tout le monde appréhendait à ce point les agissements du Comte ?

Megan lui expliqua qu'il était difficile de ne pas être tendu dans ce genre de situation. Et, dans le contexte actuel, que ce soit pour l'extérieur avec les Mangemorts ou pour les évènements bizarres parvenus au sein du château, elle n'avait pas tord. Mais il fallait aussi savoir se détendre et relâcher la pression sous peine de devenir fou. Il lui répondit :

- Oui. Il n'y a aucune raison d'être tendu pour l'instant.

En effet, bien que la salle contenait plus de couverts que de convives auxquels ils auraient pensé, rien ne laissé paraître pour l'instant que des ennuis étaient à craindre. Le Comte n'avait toujours pas daigné se montrer et aucun convive n'était extérieur à l'Académie, donc rien ne laissait présager de problème. Ils pouvaient faire attention à certains signes, mais il n'y avait pas de quoi être tendu à l'heure actuelle. C'était pour cela que Dean abordait cette soirée avec légèreté.
Elle sourit aux paroles du jeune homme. Après tout, peut-être acceptait elle de se détendre. Il l'espérait sincèrement. Il appréciait beaucoup Megan et cela l'inquiétait de la voir toujours aussi stressée et tendue.

Elle lui fit un compliment sur sa tenue. Il la remercia avant de l'entendre parler de Jessica. A l'évocation du nom de la Mexicaine, il se pinça les lèvres. Le sujet était encore bouillant puisqu'il n'avait pas eu de ses nouvelles depuis leur dernière engueulade. Elle ne lui avait toujours pas dit qu'elle était sa décision, ni même s'ils étaient toujours ensemble. Megan lui demanda si cela s'était arrangé entre elle et lui et s'il avait pu la rassurer sans aborder le sujet de l'Ordre. C'est vrai qu'ils n'avaient pas reparlé de ça depuis cette fameuse nuit au Dark Night. Et étant donné ses questions, il en déduisit également qu'elle ne devait pas être au courant de leur entrevue dans le salon commun. Il prit la parole :

- Je ne sais pas si elle vient. On a parlé, mais je ne sais pas si ça s'est arrangé. Elle m'a avoué avoir embrassé Skyler - je crois que tu le connais, non ? - et j'ai assez mal réagi. Du coup, on s'est engueulé au point qu'elle voulait rompre. Je lui ai donc tout dit et ai rajouté que c'était Skyler ou moi, qu'elle devait faire un choix entre nous deux. Et depuis ... pas de nouvelles.

Il était soucieux quant à la réponse de Jessica, et il n'aimait vraiment pas attendre sa réponse comme ça. Mais il n'avait pas vraiment le choix. Et il commençait à se faire à l'idée que la Mexicaine n'était peut être pas sur la même onde que lui. Mais il valait mieux attendre sa réponse avant de tirer de conclusions trop hâtives. Il décida de changer de sujet, histoire de ne pas se plomber la soirée inutilement avec des possibilités aussi tristes :

- Et toi ? Comment ça va niveau cœur ?

Sujet: Re: [Event] Le banquet du maître des lieux Dim 10 Jan 2016 - 22:01

Il se tenait bien tranquillement devant eux, avec son sourire sur le visage, lorsque Novenka fit un bon pour prendre le jeune homme entre ses bras. Cette jeune fille était tellement spontanée que Chauncey aurait dû s'attendre à cette réaction. Le phénix passa sa main libre derrière le dos de la belle afin de l'enlacer du mieux qu'il pouvait. Avec le temps, le sorcier avait compris que cette jeune fille dont l'attention se dissipait assez facilement, nécessitait de temps à autre d'un point d'ancrage auquel elle pouvait s'attacher. Chauncey aimait croire qu'il en était un et que sa présence ne pouvait qu'être bénéfique à sa meilleure amie. Ni une, ni deux, celle-ci l'invita à rejoindre le groupe qui visiblement se faisait beaucoup trop nombreux pour la table autour de laquelle il s'était installé. Elle lui désigna une chaise à ramener et lui présenta aux personnes qui étaient déjà installées.

Elle commença par la demoiselle qui était assise à sa droite : une ravissante blonde qui portait une robe turquoise mettant parfaitement en valeur ses yeux bleus. De ce que Novenka indiqua, il s'agissait de sa meilleure amie Mia. Chawn avait bien entendu quelques anecdotes concernant les deux complices. De ce que Novenka lui avait raconté, il s'agissait d'une femme adorable qui savait sortir les griffes si jamais on lui cherchait des ennuis. Néanmoins, elle avait quelque chose dans son expression qui témoignait d'une forme d'inquiétude, comme si quelque chose la troublait. Le phénix aurait pu supposer qu'il s'agissait de la soirée en elle même mais il sentait qu'il y avait quelque chose de plus. L'Adelmar cependant se contenta de sourire à la demoiselle avant de lui faire un compliment sur sa tenue. Tout comme son amie, celle-ci l'invita à se joindre à eux en soulignant qu'elle aussi avait entendu parler de lui. Novie présenta brièvement les deux hommes qui les accompagnaient : Azphel, un homme au regard peu commun et Anton dont le prénom et le visage semblait être familier à l'Adelmar.

Comme l'avait conseillé sa meilleure amie, Chauncey prit une chaise à la table d'à côté et s'installa entre la blonde et elle après que celle-ci eut fait de la place. Lorsque le gentleman fut assis, Novenka lui saisit la main avant de la serrer vigoureusement. Le sorcier prit une gorgée de la flûte de champagne qu'il tenait toujours de la main droite avant de la laisser sur la table. Il posa sa main au-dessus de celle de l'Abraxan, afin de la rassurer. Peu importe ce qui la troublait, ce soir rien ne pouvait l'atteindre. Il répondit à la question qu'elle lui demanda :

« Je suis plus curieux qu'impatient. Je ne sais pas à quoi m'attendre... et pour le coup ça m'inquiète un peu. Mais pour le moment... tout ce qui m'importe c'est ce que ces instruments jouent. » Il adressa un sourire franc à son amie. « God c'est bien du Vivaldi que j'entends ? »

Le british, tout en faisant mine d'observer les instruments, se concentrait davantage sur ce qui se passait dans la salle et ce que faisaient ses acolytes. Au loin, il eut la surprise de voir une demoiselle à la chevelure rousse portant une robe rouge qui se tenait auprès d'eux. Isia Neige-O'Hara, celle à qui son destin avait été lié. La demoiselle croisa son regard. L'Adelmar saisit sa flûte et la leva en sa direction pour la saluer, avec un sourire en coin. Il articula un « Cheers darling » à son égard avant de reposer le champagne. Une autre demoiselle rejoint le petit groupe qui s'était formé. Azphel dût donc prendre une chaise lorsqu'il revint avec sa seconde flûte. Chauncey ne put s'empêcher de remarquer l'inquiétude sur le visage de Mia et d'Anton. Discrètement il chuchota à l'oreille de sa meilleure amie :

« Pourquoi cet air si sérieux? »

03/01/2007

Les mystères d'Haveirson

Les étudiants et le personnel entrent dans la pièce dès l’ouverture des portes. Il les observe, de loin, mais il les entend plus qu’il ne les voit. La salle se remplit dans les minutes qui suivent et les conversations sont cordiales, quoi que pour la plupart teintées de l’inquiétude et de la curiosité que tous semblent ressentir à l’idée de cette soirée. Il sait qu’il doit les rassurer. Il sait qu’il doit se présenter à eux et prouver à tous son existence. Car il sait que beaucoup d’entre eux doutent.

Il est nerveux. Il a le trac et ça le surprend un peu… mais il ne veut décevoir personne. Et il n’a pas l’habitude de faire ce genre de chose. De se montrer ainsi devant public.

Il attend encore un peu, que tout le monde soit arrivé. Enfin tous ceux qui ont osé venir. Malgré tout, il a un certain sens du spectacle. Il ose un pas hors de l’ombre, mais personne ne regarde dans sa direction. Personne, sauf une jeune fille aux cheveux bruns bouclés remontés dans une queue de cheval. Il croise son regard, mais reste stoïque. Il baisse les yeux et se compose rapidement un air avenant, joyeux et plaisant. Il est prêt. Le moment est venu.

Il sort sa baguette et transplane quelques mètres plus bas, se rematérialisant à travers d’épaisses volutes blanches devant l’assemblée, juste au devant de la table rectangulaire qui fait face à toutes les autres.

L’orchestre enchanté cesse de jouer et tous les convives se taisent, laissant planer un silence pesant.

Il lève la tête, les mains placées dans son dos, et leur offre un sourire franc. Il est agréable, affable, beau et incroyablement charismatique. Sa voix grave aux sonorités chaleureuse résonne dans toute la pièce alors qu’il s’adresse à l’assemblée.

- Chers étudiants, chères étudiantes, chers membres du personnel, c’est avec un immense plaisir que je vous souhaite la bienvenue à ce banquet ! Je suis Monsieur le Comte d’Haveirson, le maître de ces lieux.

Il fait une pause, prend le temps de laisser glisser son regard sur toutes les personnes présentes.

- Vous me voyez vraiment ravis de faire votre connaissance en personne. En ces temps sombres, la joie et le contact humain sont encore nos meilleurs alliés pour faire face à l’adversité et c’est pour cette raison que j’ai choisi de finalement me montrer à vous. Cela n’est pas dans mes habitudes, mais je pense que l’époque dans laquelle nous vivons nous amène tous, tôt ou tard, à sortir de notre zone de confort.

Il termine par un nouveau franc sourire et écarte les bras dans un geste bienveillant, incitant à la bonne humeur. Un sortilège informulé ramène une flûte de champagne dans sa main et il la dresse au niveau de son visage.

- J’aimerais qu’ensemble nous portions un toast à la jeunesse magique qui, entre ces murs, apprend déjà à modeler la société de demain.

Et il porte la coupe à ses lèvres, avalant une gorgée de bulles. Maintenant que le moment plus solennel est passé, il se détend davantage.

- Musique !

Et la musique reprend, cette fois plus animée qu’auparavant, dans l’espoir de susciter la bonne humeur chez les convives. Son regard ne cesse de se diriger vers la brunette aux cheveux bouclés, celle qui porte la robe de sorcier. Il se dirige vers elle et entame la conversation sur un ton léger.

HRP : Voici enfin le visage du Comte ! :

24/02/2007

Les conversations allaient bon train dans cette salle un peu trop vide pour noyer entièrement l’écho. Ce banquet fastueux se voulait être un événement joyeux, presque un signe de renouveau en phase avec le printemps qui s’annonçait. Pourtant, au dessus des tables planait une crainte qu’on ne connaissait pas face aux bourgeons qui doucement révèlent leur splendeur pour rappeler que l’humain, comme tous les autres, peut lui aussi renaître. Clemens se sentait d’une humeur splendide après avoir passé la journée en dehors des murs de l’académie, et malgré la méfiance, sa curiosité dévorait un esprit encore trop enfantin. De cette situation étonnante ne renaissait non pas l’homme en lui, mais le joueur.

Il préférait ainsi ne pas vraiment partager les propos de ses camarades de table. Après avoir salué chacun d’entre eux, il laissa son regard parcourir la foule, saluant d’un hochement de tête ou d’un sourire ces nombreux visages à présent familiers. Nombre d’entre eux n’avaient été que de vagues connaissances du temps de Poudlard, mais l’arrivée à Haveirson avait irrémédiablement reformé leurs liens. Malgré toutes les attaques, Clemens devait s’avouer que son quotidien, comparé à ce qu’il avait vécu en août, s’était amélioré de beaucoup. L’étudiant n’avait jamais été rancunier, et cette vérité se vérifiait également pour le Comte, dont il avait récemment su apprécier l’humour. Ses provocations méritaient une certaine forme de réaction, et le fait qu’il ne les ai pas toutes appréciées ne méritaient pas entièrement de se lancer dans une terrible vendetta. Pas entièrement, car Clemens n’avait pas dit son dernier mot.

L’arrivée du maître des lieux se fit dans un faste et une mise en scène qui, si ils le surprirent pas leur apparition soudaine, n’en étonnèrent pas l’étudiant. Le Comte leur avait déjà maintes fois montré qu’il était capable d’un grand pouvoir sur son château, et son déplacement d’une zone plongée dans l’ombre à sa table ne posait qu’une énigme supplémentaire. Cet homme, pour autant qu’il fut bien humain, était doté d’un pouvoir qui ne pourrait décemment laisser personne indifférent. Clemens se tourna alors pour lui faire face, dévorant leur directeur d’un regard brillant d’une curiosité presque malsaine. Trop de questions se bousculaient dans son esprit pour se laisser satisfaire par ce discours bien mené, mais banal, pour sa plus grande déception. Néanmoins, il se fendit d’un sourire quand l’orchestre reprit son entraînante et il claqua des mains quelques fois, sans détourner le regard.

Une envie le démangeait. La curiosité était trop brutale, trop déraisonnée comme souvent chez ce Serdaigle trop affamé pour la connaissance. Clemens se tourna vers Quinlan et Isolde pour guetter l’approbation dans leur regard, avant de réaliser qu’il ne l’obtiendrait probablement pas si il devait leur exposer son envie. Il se mordit la lèvre, hésita puis se leva et se dirigea droit vers le Comte.

— Bonsoir Deirdre. Monsieur le Comte. Vous permettez que je vous dérange pour quelques courtes minutes ?

Sans attendre de réponse, l’Allemand inclina légèrement la tête en signe de respect, regrettant de ne pas avoir apporté sa coupe de champagne pour porter un toast.

— Je sais que mon comportement se distingue plus par la dissension que par la reconnaissance, mais je vous suis véritablement reconnaissant d’avoir ouvert cette académie. J’étais tombé dans une spirale qu’on pourrait certainement qualifier d’infernale quand j’ai reçu votre courrier. L’ouverture de l’académie m’a offert l’opportunité de renaître. Vous êtes un homme magnanime, et j’ai du respect pour cela.

Se redressant quelque peu, il chercha à accrocher le regard de son vis-à-vis.

— Je pense aussi que j’ai des excuses à vous présenter, et j’espère que vous ne douterez pas de leur honnêteté. J’ai beau être encore traversé de très nombreuses interrogations à votre égard, je suis tout de même capable de reconnaître que je dépasse les limites. Vous n’aurez plus à regretter de m’avoir accueilli entre vos murs… Je suis un homme curieux, insatiable de connaissance. J’ose parfois croire que dans une académie, c’est un trait en quelque sorte souhaitable. Souvent utile également. Et qui peut-être employé à de très nombreux escients.

Clemens se fendit d’un sourire amical et sincère. Il hésita à rebrousser chemin, mais interrompit son mouvement attendant d’être officiellement congédié par le noble aristocrate qui lui faisait face.