Fête de la Saint-Valentin 1997

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Mar 24 Nov 2015 - 17:06

Blaise accueilli d'un rire rauque la répartie sifflante de Drago. Leur amitié lui était confortable, quelque chose qui lui semblait immuable, et sur laquelle il se reposait avec aisance, comme il aurait machinalement passé un vêtement tout-à-fait ajusté - un sweat-shirt parmi ses favoris.
Alycia la considérait avec davantage de réserve, toutefois; et, à sa proximité, Blaise l’avait perçu se raidir ; son ton hostile et farouche comme celui d’un animal blessé alors qu’elle rejetait dans un mouvement altier ses lourds cheveux bruns derrière la tenue rigoureuse de épaules. Se recomposait méticuleusement, l’air sévère, comme l’on se prépare à un duel violent.
Pris de court par la véhémence de sa réaction, Blaise leva finalement les yeux au ciel, moqueur ;

« Oui, car tu es tellement bien placée pour parler de mes bactéries buccales, McWood. »

Car n’était-il pas audacieux d’aborder un tel sujet ? Un sujet qui était brûlant et indicible - vif, à l’instar de l’empreinte ensanglantée d’une morsure. Un sujet qui embarrassait la sévère Alycia McWood !...et, en conséquence, de manière prévisible, implacable, provoquait le sourire arrogant de Blaise Zabini.

La déférence dont la jeune fille fit preuve à l’égard de Drago le surprit ; il adressa a ce dernier un haussement de sourcil perplexe ; il ignorait, en réalité, la nature de leur relation - comme il ignorait souvent les choses, lorsqu’elles ne le concernaient pas tout-à-fait.

(et bien, il n’ignorait pas exactement l’étroite amitié qui liait son meilleur ami à Yvain Gallant quoiqu’il se soit abstenu de la commenter; préférant aviser avec ennui leur aîné lorsqu’il se présentait à leur dortoir, souriant et jovial comme l’était souvent Yvain Gallant, pour s’entretenir avec Drago. Car si Blaise s’était, de longues années, montré féroce envers ce gamin emprunté, pudibond, encore maladroit parmi les adolescents crânes de la maison Serpentard, l’exercice l’avait lassé; et il se contentait à présent de le considérer avec mépris, le visage froissé d’agacement lorsque l’excentrique jeune homme manifestait sa présence.)

Comme Alycia se détournait de nouveau vers lui, irritée, il acquiesça, narquois, dans un hochement de tête ;

« Effectivement - je ne voudrais pas abuser de ton obligeance.»

Glissant son regard vers le lourd comptoir de marbre où s’amoncelaient les sirops épais de sucre ; s’attardant sur les entrelacs alambiqués de pourpre et d’opale; sur les visages - sans parvenir à y extirper le sens du poème, dont il avait machinalement retenu les vers - la nébuleuse mention d’une fille en flammes.

Bientôt, Angel se joignait au nid de vipères sifflantes ; plutôt dubitative ; désabusée comme elle l’était souvent par ses camarades. En guise de répartie, Blaise lui soumit l’éclat mordoré de son rictus assuré. On est censé faire la fête! leur rappelait-elle d’un ton d’encouragement. Il le lui concéda obligeamment, l'expression moqueuse ;

« Et nous savons faire la fête, exact ? » Une référence railleuse à la façon dont s’était achevée la soirée de nouvel an organisée au sein de la maison Serpentard ; à la manière dont Blaise avait retrouvé Drago Malefoy, gisant en sous-vêtements, tout-à-fait amorphe, sur son lit - à la manière dont il s'était lui-même confusément eveillé, sa chemise blanche tâchée de bile et les idées brûlantes dans son crâne douloureux.

Lorsqu'il se détourna distraitement vers la foule, il décela sans difficulté la silhouette de Daphné Greengrass, drapée de la robe qu'il lui avait offerte, parée de l'alliance Westminbrook, épaulée de Rowan Westminbrook ; et, après s'être distraitement attardé sur son visage, lui offrit le plus insolent de ses sourires.

08/06/2015

Alors qu’elle s’approchait des Portoloins, Harmony Sharen arborait un sourire fade, en sus de son maquillage, couvrant ses doutes et autres interrogations.
Le mois de janvier avait été parsemé d’éclats perturbants, les visions se succédant, sans qu’elle puisse atteindre la clef de leur résolution. Elle sentait qu’elle touchait du bout des doigts le sens de ces phénomènes, alors que la jeune femme du souvenir s’était adressée à elle. Emanation d’un passé morcelé, dont le seul souvenir tangible, stable, consistait en une prairie inlassablement balayée par un vent doux. Elle lui avait demandé de l’aide, et l’illusion s’était brisée. Depuis, elle n’avait pas eu l’occasion de la lui procurer. Elle ne l’avait plus visitée.

En parallèle, son amitié avec Yvain prenait des tours de plus en plus perturbants. Après une entrevue houleuse, où ils s’étaient défiés l’un l’autre, avec une violence qui l’avait laissée épuisée, il lui avait envoyé une lettre pour la Saint Valentin. Le 13 février, la veille du bal, il l’avait conduite à la surprise qu’il avait préparée pour elle. Pendant la nuit, elle avait rêvé de ces lucioles.
Mais elle avait surtout été tracassée par ses dires. Soit il n’avait pas compris ses efforts pour se rapprocher de lui, soit il avait mis le hola définitif, après avoir clarifié leur attirance mutuelle, deux semaines plus tôt. Car la veille, il l’avait véritablement introduite à la Cause. Peut-être que tout ceci n’avait été qu’un vaste examen.

Elle en avait été déçue. Quand bien même elle savait qu’elle ne pourrait pas le combler.
Plus encore, son injonction d’utiliser ses charmes pour développer la toile de leurs recrues l’avait troublée. Elle trouvait l’idée malsaine - bien qu’elle flattât son ego.

Une fois arrivée dans la salle de bal, elle repéra au loin Cyril et ses joues s’échauffèrent. Qu’est-ce qu’elle avait été bête à vouloir vérifier, par une lettre portée par des angelots, s’il était l’auteur de la carte qu’elle avait reçue ! Surtout qu’à la réflexion, le phrasé exceptionnellement franc et charmeur ne ressemblait pas au Gryffondor.
Enfin elle était restée près d’autres élèves de Serpentard pendant le discours. Elle avait applaudi Daphné, qui ne la surprenait même pas, à être absolument parfaite dans l’accueil de cette foule.

Elle fut dubitative à la lecture de son carton : le poème ne lui parlait guère. Il était fait mention d’un oiseau de feu. Un phénix ? Y’avait-il un phénix dans les emblèmes de Haveirson ? A priori, en tout cas, elle cherchait un garçon aux yeux bruns.
C’est alors qu’Isolde, l’assistante de Mme Chourave, appela Yvain à la rejoindre. Interloquée, la blonde observa son aîné, à la chevelure multicolore pour l’occasion, monter sur scène. Son expression ne bougeait pas d’un iota pendant qu’il dansait, dans une tenue sortie de nulle part, sur une musique de Queen. Non. Pas une musique de Queen. La chanson de Queen. Celle qu’il avait fait apprendre à leurs Boursouflets.
Son visage restait impassible mais une créature jusque là assoupie grondait en elle. A croire qu’il s’agissait bien d’un énorme jeu, pour lui. L’appeler à tout bout de champ sa cavalière, la ridiculiser, se rapprocher avant de s’éloigner, une fois qu’elle avait fait un pas. Et maintenant, danser sur cette chanson avec une jeune fille à peine plus âgée que lui. Ouais, c’était très drôle. La bile amère asséchait sa gorge.

Pour autant, elle irait quand même danser avec lui. Elle tenait sa parole, elle. Ce serait peut-être même l’occasion de lui dire clairement ce qu’elle pensait. Car il avait feulé - il la voulait pour lui seul. Mais sans accepter son affection. En la renvoyant à d’autres, bien que ça “lui fasse quelque chose” car la Cause était plus forte. Tandis que lui, faisait de même. Sans l’ombre d’un remords.
Il était joueur, évidemment. Mais, au fond, avec qui jouait-il ? Car, même quand ils étaient seuls, il finissait par la repousser.

Inconsciemment, ses mâchoires s’étaient rigidifiées et lorsque l’ovation emplit la salle, elle ne réagit pas immédiatement. Quand la foule se scinda en petits groupes, elle en apprécia les membres. Le groupe de Malefoy se réunissait dans un coin, Alycia et Angel avec eux et Gwen avait l’air passionné par sa quête de l’élu.e. Tournant la tête, elle aperçut Daphné et Rowan. Voilà des gens agréables qui ne l’importuneraient pas. Elle avait besoin de calme.

Elle les rejoignit alors, songeant à justifier cette interruption du couple majestueux. Ah, le carton ! Pratique.

- Bonsoir ! Daphné, c’est superbe, félicitations. Bonsoir, Sir Westminbrook. Comment vous portez-vous ?

Avec un sourire chaleureux, elle parvenait à faire se dissiper les stigmates de la colère froide. Surjouant la perplexité, elle demandé d’un ton joueur :

- Sir, vous pouvez peut-être m’éclairer. Je cherche un jeune homme, et ma carte parle d’un oiseau de feu. Est-ce que cela vous est familier ? Avez-vous des indices pour vos “âmes soeurs” d’un soir respectives ?

Du coin de l’oeil, elle toisait la foule. Le détail choc ou rock avait été largement respecté. Elle-même avait tenté le coup, en portant dans ses ballerines des chaussettes hautes jaune d’oeuf qui juraient parfaitement avec sa peau claire. Elle portait une robe, un peu travaillée, que sa mère lui avait offerte en avance pour son anniversaire, la bleue ayant été tachée durant le Banquet. Elle la jugeait trop provocante et couvrait ses épaules d'une veste noire. Pour le côté rock, elle s’était essayée au trait d’eye-liner épais, qu’elle estimait avoir plutôt bien réussi.

HRP : je précise que la photo a été prise en 2009, Dakota Fanning a bien 15 ans dessus.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Mar 24 Nov 2015 - 18:09

La saint valentin… Plus commercial comme fête, ça n’existait pas. Et puis, tout le monde se sentait obligé de la fêter. Une fille, peu importe ce qu’elle vous dira, fait attention à ce genre de détail. C’est donc pour cette raison, et aussi à cause des demandes insistantes de ses amis, que Jeremiah s’était inscrit à cet événement.

Jeremiah prit donc la liberté de demander à son grand-père de lui acheter un smoking pour l’occasion. Il l’avait reçu en même temps que le courrier normal, autant vous dire que le soir, tous ses compagnons de dortoirs avaient demandé à voir le contenu du paquet. Et Jeremiah avait voulu le connaître aussi.

Après une ouverture procédée avec précaution, il sortit la tenue du carton. La première chose accessible avait été un nœud papillon bleu marine à point blanc. Ensuite, était venu une chemise blanche, toute simple. Assez classique jusque-là. Mais la découverte du cœur du paquet, le costume en lui-même, avait été incroyable. Une veste, un pantalon et un gilet formaient un ensemble bleu marine identique au nœud papillon, mais le motif était de légers traits blancs formant des carreaux. C’est simple, Jeremiah tomba amoureux des vêtements. Et la réaction de ses camarades avait montré le bon goût du grand-père O'connell. L’héritier prit même la peine de l’essayer immédiatement. L’ensemble lui allait comme un gant, que ce soit au niveau de la couleur comme de la coupe.

C’est donc vêtu ainsi que Jeremiah était allé au portoloin menant au lieu des festivités. Il avait décidé de mettre son piercing et de se coiffer comme à son habitude.

Le lieu était, il fallait l’avouer, splendide. Le rouge et or avait très vite lâché ses amis afin de se diriger au bar. Le serveur avait refusé de lui servir du punch, ce qui avait entrainé une longue période de négociation. Cette dernière fut interrompue par le discours d’une des organisatrices. Daphné, une des amies de Zabini… Elle expliqua alors que le punch était réservé pour les plus de 17 ans. *La soirée va être très très longue, pensa Jeremiah*.

Puis, une autre fille, que le Gryffondor avait vue uniquement lors du match de quidditch inter-école, pris la parole à son tour… Elle expliqua les règles de la soirée, et notamment du jeu d’enquête sur le carton. En effet, Jeremiah sortit le sien de sa poche et le lit tout en réfléchissant. Il loupa donc la suite des évènements, perdu dans sa réflexion…

Son carton parlait de réanimation, de femme féconde et de terre… Jeremiah pensa immédiatement au professeur chourave. En effet, étant botaniste, elle était capable de faire pousser des fleurs et était donc proche de la terre. Et puis, le rouge et or se souvint qu’en deuxième année, lors de l’ouverture de la chambre des secrets, elle avait réussi à ramener à la vie les personnes grâce aux pousses de mandragore qu’elle avait fait atteindre maturité. Tout concordé en réalité.

Après un tour de la salle afin de voir les personnes présentes, il ne vit pas sa première intuition… Bon, ça ne devait pas être elle. Il rangea le papier dans sa poche, retourna au bar prendre un cocktail sans alcool et s'assit non loin, les jambes écarter et le dossier de la chaise appuyant sur son torse.

Il continua d’observer les convives, en espérant soit trouver une piste sur sa valentine, soit voir quelque chose d’amusant…

22/11/2015

Azphel avait quitté Megan quoi ? Une, peut-être deux minutes, maximum. Et pourtant tout avait changé. Il s'était attendu à ce qu'elle garde son masque habituel envers lui, à ce qu'elle conserve sa satisfaction de lui avoir envoyé son jus de citrouilles en plein visage, mais au contraire, elle avait totalement changée. Elle refusa son verre, chose à laquelle il s'était attendu, mais il n'y fit pas vraiment attention. Et puis, ça lui en faisait un d'avance, alors il le posa derrière eux sans regret...

Il tourna le regard vers Barbie et se questionna un moment. Il avait vaguement entendu parler des deux jeunes femmes et il se pouvait qu'il soit loin de tout savoir à leur égard. C'est peut-être la présence de la jolie blonde qui avait mis Megan dans cet état ? En temps normal, face à Meg', Azphel aurait crié victoire et se serait délecté de voir ses yeux humides et peinés. Mais il n'était pas responsable de cela ; si le fait de l'avoir insultée de conne l'avait blessée elle lui aurait répondu directement, c'était donc autre chose.
Sur le moment, il aurait presque voulu s'excuser d'avoir été odieux quelques minutes plus tôt. Par fierté, il s'abstint de le faire. Ce n'était pas lui qui l'avait mise dans cet état, quoi que indirectement, sur le bilan de la soirée de Megan, il contribuerait peut-être à faire pencher la balance du côté du désastre total pour elle.

La peine des autres mettait Azphel mal à l'aise en général. Mis à part son animosité éternelle envers O'neill, il était surtout connu par sa gentille et ses preuves d'esprit, mais peinait d'ordinaire à trouver des mots de réconfort. Pour une fois, il aurait voulu soulager la sorcière, mais son malaise ne venait apparemment pas de lui et il ne pouvait rien faire face à la présence d'une autre.
Il préféra ne pas trop insister, ne pas la forcer à lui dire ce qui n'allait pas. Et puis, même s'il l'avait souhaité, il y avait peu de chances qu'elle se confie à lui après ce qu'il venait de lui balancer.
Il bloqua un moment sur quoi dire et était à deux doigts de sortir une connerie pour briser le silence quand la voix de la sorcière l'en empêcha :

-Mais qu'est-ce qu'il fait ?

Il suivit son regard pour voir qui venait de crier. Un autre première année d'Haveirson se tenait debout sur une table et cherchait visiblement quelqu'un. Le jeune homme eut le mérite de raccrocher un sourire sur le visage de Megan et Azphel le remercia intérieurement de lui avoir épargné ce labeur, lui s'y serait certainement bien moins pris.

- Je vois, dit-il pour répondre à son refus d'alcool et faire comme s'il n'avait pas vu son désarroi. Tu es la Megan responsable ce soir, c'est bien je suppose ? Il faut surement des personnes pour s'assurer que tout le monde ne monte pas sur les tables et ne se retrouve à crier dans la salle.

19/07/2011

Minerva faisait parti de ceux qui devaient veiller sur la sécurité des élèves ce soir. Elle comptait également faire régner le calme et chasser tout les comportements indécents de la soirée. Posté à l'entrée, elle surveillait ses élèves actuels comme ses anciens, prête à agir au moindre écart. Finalement, ce fut Aaron Jefferson, un ancien élève de Pousouffle si ses souvenirs étaient exacts qui s'attira les foudres du professeur. Aussitôt, Minerva se dirigea vers la table ou se trouvait Aaron debout, tout en lui sommant.

"-Mr Jefferson ! Descendez immédiatement de cette table !" Ordonna-t-elle d'un ton pincée en arrivant à côté de lui. "A moins que vous ne vouliez que je ne vous fasse descendre moi-même !" Ajouta-t-elle le regard sévère.

Et comme si cela ne lui suffisait pas, elle lui passa un savon afin de s'assurer qu'il ne recommence pas à donner un piètre exemple aux plus jeunes.

18/12/2005

Megan regardait à présent Aaron se faire réprimander par Minerva devant tout le monde. Elle le plaignait sérieusement, Minerva pouvait être sérieusement effrayante lorsqu'elle avait quelqu'un dans le collimateur. C'était plutôt rare, mais vue l'affiche que venait de se taper Aaron, nul doute qu'il allait devoir se tenir à carreau s'il ne voulait pas passer la soirée coller à son ancien professeur de métamorphose.

Elle finit par se détourner du spectacle pour se concentrer sur Azphel. Les agissement d'aaron lui avait permis de penser à autre chose et à revêtir son masque habituel, celui ou il fallait creuser pour avoir un aperçu de ses sentiments, sauf si elle voulait bien laisser les paraître. Elle était un peu amusée par les dernières paroles de Lamar, si seulement cela pouvait être aussi simple.

-Y a de ça... admit-elle doucement, Mais disons que c'est une question de bon sens... ajouta-t-elle évasive.

Elle se voyait mal lui expliquer que les risques d'attaques par des moldus ou des mangemorts étaient multipliés, et que c'était bien là, la raison de sa présence. Il ignorait qu'elle utilisait son statut d'étudiante et de stagiaire à Poudlard pour être ici, alors qu'en réalité, l'ordre lui avait demandé de faire parti de ceux qui veilleraient à la sécurité.

-Promis si tu montes sur une table, je t'y éjectes à coup de pieds aux fesses, aussi belles soient-elles ! dit-elle sarcastiquement, tu peux essayer si tu veux, fais moi ce plaisir... ajouta-t-elle innocemment avec un sourire en coin.

25/10/2015

Un premier, puis un deuxième pas, et la Serpentard traversa la grande porte qui ouvrait sur l'immense et spectaculaire salle de bal. Préparée à cet effet ; les murs portaient les couleurs si particulières de la Saint Valentin, rappelées notamment par les splendides roses rouges et mises en valeur par la source de lumière émise par le gigantesque lustre. Mais une chose retînt encore plus son attention : l'interdiction au punch pour les moins de 17 ans. Rassure-moi, C'est une blague Daphné Greengrass ? Tu veux ma peau c'est bien ça ? Rappelons tout de même que c'est toi qui a insisté pour que j'assiste à ça, que je me suis rendue disponible pour assister à cette fichue fête. Puis pour couronner le tout, une superbe identité à retrouver. Absolument génial. Genre, vraiment.

Puisqu'elle s'était préparée pendant plus d'une heure et qu'elle avait tout sauf l'envie de rentrer de bonne heure au château, Charlie se prépara mentalement - et physiquement - à endurer toutes ces niaiseries, cet amour débordant et le pire de tout : un manque total d'alcool, putain. Ses talons, malgré la musique terriblement pourrie, tambourinaient sur le parquet et, passant près du punch, elle aperçut vaguement Jeremiah, le Gryffondor, prit d'une certaine déception, sûrement suite à des négociations ratées pour un verre. Stupide. Même elle ne s'abaisserait pas à son niveau. Même pour une gorgée. Une robe blanche, avec des formes assez particulière, une pochette argentée qui agressait les yeux, pour cause de paillettes aveuglantes ; voici comment la blonde avait décidé d'attirer l'attention sur elle ce soir.

Elle balaya de ses yeux de la salle, espérant au moins trouver une ou deux connaissances. La Serpentard aperçu tout d'abord sa meilleure amie, mais elle lui en voulait toujours pour le coup du punch donc mieux valait attendre - en plus Harmonie tapait la discussion, quelle horreur - ; puis son regard se posa sur un groupe de verts absolument reconnaissable.

Se mêlant à la foule quelques instants, cette dernière finit par s'incruster docilement dans le groupe de vipères qui, visiblement avaient démarré les hostilités sans elle. Parmi eux, des têtes bien connues, même si Drago lui fit froncer les sourcils. Ho mon Dieu. son collier clouté était absolument divin.

« Bien le bonsoir », dit-elle en regardant chacun d'entres eux, avant de s'adresser directement à Drago, « Drago, ton collier il est vraiment, mais genre vraiment top. »

24/02/2007

La soirée battait déjà son plein. En quelques minutes à peine, les groupes d’amis s’étaient défaits tandis que élèves et étudiants partaient en quête de leur âme sœur. Le poème était une bonne idée, pas trop difficile pour les amoureux de mystères, un effort raisonnable néanmoins pour ceux dont ce n’était pas la priorité. Le sien ne représentait cependant pas une épreuve, car il contenait deux informations majeures. Sa Valentine était une jeune fille de Serpentard. Le second détail aurait pu se révéler complexe dans une fête où nul ne portait les couleurs de sa maison ou de sa confrérie. Clemens disposait en revanche de l’avantage non-négligeable d’être le professeur de ces jeunes têtes. Il les connaissait donc tous au moins de vue, ou du moins, il pouvait prétendre savoir qui il avait en face de lui.

— On cherche tous les deux des Serpentards. Ça tombe bien, ils s’agrègent déjà, regarde.

L’Allemand indiqua un groupe composé uniquement d’élèves de la maison au serpent, une légère ironique dans la voix. Ses années à Poudlard lui avaient valu quelques déboires avec les verts et argents, bien que la plupart des présents soient trop jeunes pour y avoir participé. Il allait déjà s’élancer vers eux quand deux voix les abordèrent presque simultanément. La première, une Serdaigle, eut tôt fait de leur fausser compagnie une fois ses explications reçues, la seconde était par contre un visage connu et apprécié. Rachel, une ancienne camarade en quelque sorte, était loin d’être manchote en matière de métamorphose.

— Bonjour Rachel, comment vas-tu ?

Avant même qu’elle n’ait eu le temps de répondre, Anna vint elle aussi se faire une place dans leur groupe. Clemens fronça les sourcils, étonné de la voir les aborder eux avant même de passer du temps avec Isolde ou Rowan. Un rapide regard panoramique sur la salle lui apprit que sa meilleure amie était déjà bien occupée avec Neal — il leur adressa un sourire espiègle — et son meilleur ami sauvait les apparences en compagnie de sa fiancée. La situation était terriblement épineuse, mais le Sinistros ne parvenait pas à se montrer véritablement ravi de voir la petite Française. Son ton enjoué, si paradoxal à coté des douleurs de Rowan lui paraissait… déplacé.

— Bonsoir Anna. Détrompe-toi, je ne joue pas de guitare, je me suis juste attelé à respecter le dress code.

Ses salutations se voulurent neutres, très éloignées de son enthousiasme habituel sans pour autant tomber dans l’impolitesse. Il préféra plutôt reporter son attention sur Rachel qui, déjà, sollicitait leur aide pour sa propre énigme. Il réfléchit quelques secondes, puis sourit.

— Adorable et chatain, je pense à Isolde en premier, mais tu dois la connaître, non ? Une deuxième candidate serait notre chère Anna que voici ! Si vous voulez bien m’excuser, je crains de ne pas trouver mon âme sœur en restant planté ici. J’ai quelques serpents à fouetter pour obtenir des réponses.

Clemens adressa un clin d’œil à Quinlan et se déroba pour s’approcher, sa guitare toujours en travers du dos, du groupe gravitant autour de Drago Malefoy. Le petit héritier hautain et incapable ne lui inspirait que du mépris, tant pour son attitude exécrable et ce qu’il avait fait subir à Isolde. L’étudiant prit le parti de ne le saluer qu’un d’un hochement de tête sec, juste assez pour éviter le scandale diplomatique. Il détailla ensuite le reste du groupe, un léger sourire aux lèvres.

— Monsieur Zabini, Mesdemoiselles Johnson, McWood, Grant. J’espère que vous appréciez la fête.

En tant qu’assistant du professeur McGonagall — laquelle venait tout juste de rappeler sa sévérité en donnant de la voix sur Aaron — il se devait de garder une attitude neutre, néanmoins, il éprouvait une sorte de sympathie latente à l’égard de Charlie Grant. La jeune femme était trop délurée pour que ses différents moyens d’expression et fréquentes négligences à propos du réglement ne l’amusent pas.

— Miss Johnson, si vous permettez. J’ai l’impression que je pourrais vous reconnaître dans la description d’une érudite au sourire rayonnant serpentant avec candeur.

En toute honnêteté, il tapait complètement dans le mille. Des trois élèves présentes devant lui, aucune n’était à mettre de côté avec cette description. Son seule indice était qu’il y en avait une qu’il n’aurait vraiment pas décrite avec le mot “candeur”. A moins que ce ne soit une douce figure de style ?

14/04/2008

Severus était obligé de faire la sécurité pour ce maudit bal. Il s'attendait à des débordements. Les jeunes fous âgés de dix-sept ans allaient boire à outrance. Il avait les bras croisés. Ses yeux sombres se posaient sur chacun des convives. Ceux qui osaient croiser son regard pouvaient y lire sa désapprobation.

Ils étaient si peu concernés par les drames récents qui avaient endeuillé le Royaume-Uni. Ils ne pensaient qu'au plaisir et à la luxure. Et le spectacle d'ouverture était pathétique presque autant que les gnomes cupidons de Lockhart. Et dire qu'un de ses élèves en faisait parti. Salazar Serpentard devait se retourner dans sa tombe.

Et ils passaient à l'attaque. Ils étaient tous à la recherche de leur âme sœur. Quel jeu ridicule ! Et son regard s'arrêta sur l'héritier Malefoy. Il portait un collier pour dragon miniaturisé. Il avait perdu toute dignité. Son nez crochu se fronça de dégoût. A cause de sa chère tante, il avait du prêter un serment inviolable. Et pourquoi avait-il mis sa vie en jeu ? Ce freluquet ne pensait qu'à s'amuser et à séduire.

Il décida de commencer sa ronde au cas où des comportements indécents aient lieu dans les coins sombres. Il savait que Minerva avec son regard d'aigle veillait elle aussi.
Et une jeune femme en robe de bal rouge entra dans son champs de vision. Il la reconnut sans peine. Ses yeux se plissèrent, Azphel était entrain de l'ennuyer.

Il ne put se retenir. D'une démarche guindée, il se dirigea vers eux glacial. Il s'arrêta devant elle. Son visage restait impassible. Il tendit une main blafarde vers elle sans prononcer un mot. Il lançait des regards noirs à ceux qui osaient le regarder. Il aimait danser la valse comme chaque sorcier qui se respectait. Il en avait rarement l'occasion. Et celui qu'il lança à Lamar était effrayant. N'importe qui aurait eu peur d'en être le destinataire.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Mar 24 Nov 2015 - 20:27

Les piques que s’envoyaient Blaise et Drago étaient loin d’être les signes d’une véritable inimité. En réalité, Drago adorait celui qu’il considérait comme son meilleur ami, à égalité avec Yvain. Cependant, ce dernier avait une jauge d’estime qui fluctuait tellement que souvent Blaise remportait le titre de par sa stabilité. Il n’y avait pas vraiment de surprise avec lui. Il était toujours aussi hautain, vaniteux, égocentrique, égal à lui-même. Yvain, en comparaison, soufflait le chaud et le froid comme un soleil d’hiver dont la chaleur s’évanouit au moindre nuage.

Alycia, par contre, n’était pas sur la même longueur d’ondes sans que Drago sache pourquoi. Elle monta directement au créneau, s’attaquant à Blaise avec une hargne non feinte. Surpris, Drago se tourna vers elle, lui lançant un regard lui intimant de calmer un peu sa joie. Elle lui proposa ensuite quelque chose à boire. Pourquoi pas. Il avait l’habitude de se faire servir mais n’aurait pas pensé que ce fut dans son caractère de le faire. Elle ne proposa bien sûr pas à Blaise, ce qui sonnait comme une évidence. À sa place, Drago l’aurait fait, et quitte à ne pas aimer quelqu’un, aurait craché dans le verre. Deux types de personnes.

— Si tu veux, lui lança-t-il seulement.

Angel vint alors à leur rencontre. Drago se prit à espérer qu’elle allait mieux après ce qu’il s’était passé à Noël : c’était il y a presque deux mois, mais les morts avaient été si abruptes et si proches d’elle qu’il allait sûrement lui falloir beaucoup plus de temps pour s’en remettre. Évidemment, elle ne put s’empêcher de faire un commentaire quant au collier, ce qui le fit légèrement rougir.

— Un collier, tu vois pas ? J’avais pas trop d’idées. J’ai trouvé ça.

Il n’allait pas dire comment il avait eu cette idée, ni où il avait trouvé le collier : ce serait bien trop gênant. Le déni était encore le plus fort dans sa petite tête, et ça lui aurait sûrement arraché la gueule d’admettre que peut-être il avait un certain penchant pour des pratiques considérées comme décadentes. À défaut de s’avouer à lui-même qu’il les appréciait, ne serait-ce qu’en images ou en mots, il était prêt à insinuer qu’il les trouvait plutôt fascinantes.

Et oui, ils étaient censés faire la fête, mais pour célébrer l’amour c’était clair que Drago n’était pas le premier. Il avait pourtant cédé à la tentation et envoyé une lettre anonyme à Yvain, lequel avait d’abord songé à Baptiste, puis à Blaise. Sur le coup, il l’avait pris comme un affront personnel, avant d’essayer, par lettres interposées, de brouiller les pistes. Des lettres où ils s’étaient pris à rêver d’une échappée romantique au Danemark, chose qui n’arrivera jamais. Yvain avait eu beau lui offrir des peluches-patates que le sixième année allait précieusement garder sous ses draps, ça ne changeait rien au fait qu’il entretenait l’enfer de Drago en lui faisant miroiter un futur meilleur. En le voyant chanter avec Isolde, Drago avait été jaloux. Tellement jaloux que la voix de son meilleur ami n’avait pas su trouver son cœur, et que les mots avaient résonné dans le vide. “Je veux m’échapper, je veux être libre…” Oui, il le voulait. Mais il ne le pourrait jamais.

Drago soupira longuement, son regard passant de Blaise à Angel. Ses yeux s’arrêtèrent un moment sur Yvain aussi, qui ne semblait pas l’avoir vu. Il ne venait pas les voir… Tant pis. Le blond revint dans la conversation juste à temps pour entendre Blaise évoquer le Nouvel An.

— Ah, cette fois j’ai pas mon matos, ça va être différent. Mais que ça ne vous empêche pas de danser !

D’une certaine manière, Drago espérait que les gens allaient danser. Il n’était pas un très bon danseur lui-même, et le lâcher prise n’était pas non plus sa tasse de thé, mais ce soir il voulait bien faire un effort. Pas encore, cela dit. Charlie vint les rejoindre, et le complimenta sur son collier.

— Venant de toi, je ne sais pas si je dois bien le prendre.

Il disait cela, mais il souriait avec une étrange sincérité. Cette fille était tout sauf conformiste, ce qui était à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle pour Drago. Peut-être qu’ils pourraient s’entendre, mais peut-être pas en public. D’autant moins maintenant que l’autre kraut aux cuisses ouvertes ne venait s’incruster parmi eux. Drago lui rendit son salut silencieux, en le saupoudrant d’un regard sombre. Quand il apprit pourquoi Monsieur Noïbarr était venu s’abaisser à discuter avec ses élèves, Drago esquissa un sourire.

— “Érudite” ? Angel ? Non, on a bien un rat de bibliothèque mais c’est Alycia. En plus, elle pense que c’est vous qu’elle cherche, mais elle n’a pas osé vous déranger. Vous étiez trop occupé à vous lécher la glotte avec votre prof de… médicomagie ?

Drago eut un éclair de haine pour ce batteur de mes deux. Et pas parce qu’il s’était mangé un cognard envoyé par ses soins, ni même parce qu’il était en couple avec un homme et apparemment assez heureux et sûr de lui pour l’afficher. Non, il avait la haine parce qu’il avait trouvé le courage de le faire. Parce qu’en face de lui, il avait quelqu’un qui s’était sorti les doigts du fondement et avait envoyé balader les conventions sociales, ou tout du moins une partie. Drago était juste jaloux.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Mar 24 Nov 2015 - 20:28

A peine une seconde après avoir abordé la grande brune, un autre étudiant vint se rajouter à leur groupe. Cyril se sent vite de trop dans cette effluve de joie et de compliments entre ces deux adultes qui se connaissent, de toute évidence, mais alors qu’il décide de s’en aller discrètement, il reçoit deux réponses simultanées à sa question. L’adolescent leur offre un sourire radieux en réponse, laissant rapidement son regard courir sur la salle. Le problème majeur demeure néanmoins; au milieu de tous ces inconnus, comment savoir quelle demoiselle appartient à la confrérie des Abraxans ? Outre le fait que le jeune Gryffondor est passionné par ces grands animaux, il n’a aucune idée de comment on reconnait leurs… adeptes ?

— Je suis Cyril, enchanté. Par contre heuu… Vous avez un moyen de reconnaissance entre confréries ? Les gens de Poudlard ne portent pas leurs couleurs ici, mais vous avez peut-être autre chose que des symboles et des écharpes, vous ?

Un nouveau coup d’œil dans la salle lui apprend que son choix reste cependant restreint. Dans la foule, il n’identifie que trois jeunes femmes trop âgées pour être à Poudlard et qui arborent une longue crinière chocolat. La première ne lui est pas inconnue. Malgré son nom imprononçable, il apprécie l’assistante du professeur Chourave pour son attitude enjouée et proche des élèves. Deux autres sont occupées à papoter avec d’autres invités de la fête, dont Rachel. L’opportunité d’aborder la brune inconnue lui semble être servie droit sur un plateau, mais ses deux compagnons semblent d’un autre avis. Déjà, ils l’interpellent à propos des élèves de Serpentard.

— Hmm… Ils sont répartis un peu partout, je pense. Alors, il y a d’abord une des organisatrices de la fête là-bas et la blonde à côté d’elle, la fiancée du grand seché, c’est aussi une Serpentard. Sinon… Ah, vous voyez l’attroupement autour de Drago Malefoy ? Vous le connaissez je suppose. Enfin, le groupe où y a le type bizarre avec sa guitare, là. Eux aussi sont tous à Serpentard. Enfin, sauf le gars à la guitare forcément, je n’arrive jamais à me souvenir de son nom, mais vous devez le connaître, non ?

Malgré six mois de cours de métamorphose, Cyril n’est toujours pas parvenu à se souvenir du nom de l’assistant. Entre la sévérité grinçante de McGonagall, et ce grand passionné au débit de mots trop rapide pour sa propre bouche — sans compter cette horrible accent qui maltraite son anglais — il en sait pas lequel des deux maux il préfère. Aucun des deux n’a réussi à le faire s’intéresser à cette forme de magie si bizarre et si glauque qu’est la métamorphose, de toute façon. L’adolescent hausse les épaules et se détourne de la foule pour porter plus attention aux recherches de ses deux compagnons du soir.

Un grand chien… Le Gryffondor aurait bien voulu avoir un chien à Poudlard, mais ce n’était malheureusement pas autorisé, et il ne connaît personne capable de faire entrer un animal de compagnie illégalement au château. Ses capacités en matière d’aide à la résolution d’énigmes sont malheureusement déjà arrivées à leurs limites, mais un nouvel arrivant arrive encore pour détourner l’attention.

Aaron leur avait faussé compagnie pour faire une annonce on ne peut plus tempétueuse à la recherche de son partenaire. Plusieurs invités sursautent, mais l’adolescent étouffe un rire en découvrant le regard furieux de McGonagall. Décidément, malgré tout le respect qu’il devait à sa directrice de maison, elle ne savait vraiment pas s’amuser. Un grand sourire en travers du visage, Cyril tend une main à l’étudiant.

— Bonsoir ! Je suis Cyril, de Gryffondor. Vous avez une idée de qui vous cherchez ?

15/07/2015

Ona répondit du même ton poli que son aînée. Elle ne voulait pas paraître désagréable la première fois qu'elle abordait cette étudiante d'Haveirson.

"Je me nomme Ona O'sullivan. Je suis en quatrième année à Serdaigle."

Elle tenait toujours son verre dans ses deux mains. Le contact froid du verre lui faisait du bien. Elle avait besoin de s'éloigner de cette foule bien qu'elle aurait voulu s'y amuser de tout coeur. Ona n'avait plus envie quand elle voyait les gens se mettre en groupe et discuter entre eux. Elle ne parvenait qu'à capter des brives de mots. Des mots incomplets pour certains.

"Vous aussi vous trouvez que cette fête devient un peu trop ennuyeuse ?"

Elle sortit le carton de sa poche et le relut.

"Le grand cheval ailé... Pas que soigner..."

Elle tenait le carton dans sa main gauche pendant qu'elle posait son verre sur la table devant laquelle elle était assise. Ne sachant quoi faire, elle se tourna vers Juliet et lui dit simplement :

"Ce jeu est plutôt niais quand même. Trouver son âme soeur ? Je n'ai pas besoin de ça. Je sausrit qui elle est quand elle se présentera le moment venu. Aujourd'hui ou dans trois ans."

Elle ajouta pour l'étudiante :

"Au début j'étais contente d'y participer mais la réponse de Mr Fitzsimmons m'a laisser perplexe. Trouver un abraxan ou une abraxan..."

Elle regarda la foule de gens devant elle puis comprennant que cela ne lui plaisait pas tant que cela au fond, elle dit :

"Je trouve ces gens un peu bête. Au lieu de chercher leur âmes soeur, ils feraient mieux de s'amuser, boire ou danser..."

Ona se sentait mal tout d'un coup car plus elle regardait la scène qui se jouait devant elle, plus elle se rendait compte que celui qu'elle voulait voir arriver ne viendrait peut-être pas.

"Excuse-moi. Tu attends amis ? Je ne voudrais pas vous déranger. Je ne pense pas que j'aurai la force de m'amuser quand la personne que j'espérais n'est même pas là..."

Ona voulait voir Morange débarquer au milieu de la foule et lui fait une déclaration d'amour très romantique mais son regard tomba sur une chevelure arc-en-ciel dans la foule et là, la serdaigle ne sut plus quoi faire. Allait-elle rester ou pas. Son coeur lui dictait sa volonté et Oan n'aimait pas ça. Pas maintenant.

La jeune fille baissa la tête et se cacha le visage avec ses mains. Elle espérait juste que Juliet n'ait rien vue. Ona voulait oublier son coeur qui voulait l'amener vers Yvain. Elle pensa juste :

"Pourquoi lui ? Je ne lui ai jamais parler ni fréquenté une seule fois."

La soirée promettait d'être bien longue pour la jeune serdaigle. L'amour était compliqué même quand on avait quatorze ans.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Mar 24 Nov 2015 - 20:34

Autumn venait d'arriver à l'endroit où avait lieu la fête de Saint-Valentin. D'un côté elle était toute excitée mais d'un autre côté, elle avait peur. Peur de gâcher encore une fois une fête, comme à son habitude, mais cette fois-ci ses habitudes là allaient changées. La Phénix était vêtue d'une veste noire en cuir avec une robe blanche ayant une ouverture en triangle sur le haut de son ventre, et une paire de talons noirs pour combler sa couleur favorite. Ses cheveux roses ressortaient extrêmement bien avec le mélange de noir et blanc qu'elle portait ce soir là.

Rentrant alors dans le hall après s'être refait une mini beauté, elle se rendit donc dans le lieu où un brouhaha et de la musique se faisait entendre. Poussant un "Wow" clair et net, quelques têtes semblaient s'être retournée quand elle paru dans la pièce. Tout le monde était sur son 31 et elle se dirigea donc vers le buffet, elle qui était quelque peu affamé, n'ayant que très peu manger de la journée. Ne sachant plus où donner de la tête tellement il y avait de monde, que ce soit des élèves de Poudlard ou alors des étudiants d'Haveirson, et même des professeurs à ce qu'elle avait entre aperçue, elle resta donc figer sur place mangeant tranquillement les petits fours présents.

Ne pas plonger sur des boissons alcoolisées était une des choses à ne pas faire, car là elle serait mal perçue aux yeux de tous. Pourquoi avait-elle été inviter ? Calista n'était même pas là, c'est elle sa valentine, pas quelqu'un d'autre et regardant son carton avec le "poème", Autumn devina qu'il devait déjà s'agir d'une fille qui devait sûrement être à Serpentard. Sauf qu'elle ne chercha même pas à voir de qui il pourrait s'agir et elle resta encore planter, à manger. Encore et toujours.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Mar 24 Nov 2015 - 21:16

Après la jeune fille aux cheveux rouges, ce fut au tour d’Anna de venir les rejoindre. Accueillant avec un sourire ce visage connu, Quinlan détailla sa tenue qu’il appréciait. Ils avaient beau ne pas beaucoup s’aimer, Quinn devait lui reconnaître un certain goût en matière vestimentaire, sans savoir qu’elle soutiendrait sûrement le contraire.

— Bonsoir Anna ! Merci, toi aussi tu es très belle !

C’était un vrai compliment qui venait du cœur. Et en parlant de cœur, le regard de Quinlan fouilla la salle à la recherche de Rowan. Évidemment, ce dernier était resté près de Daphné Greengrass. Le guérisseur ne connaissait pas la moitié du quart de la vie de Rowan, mais il se la figurait déjà bien plus compliquée qu’elle ne devrait l’être. Il eut du mal à en garder son sourire, mais fut aidé par Clemens qui assura à Anna que non, il ne savait pas jouer de la guitare. Pourtant, l’instrument avait l’air authentique… La curiosité de Quinlan pouvait attendre, d’autant plus que Clemens partait vers le groupe de Serpentards pour y chercher la personne mystère de son poème.

Quinlan aussi cherchait un Serpentard, mais il doutait que Monsieur Malefoy ou son ami à la peau noire correspondent. Ç’aurait été un peu fort de café de qualifier de ‘lumière’ une personne de couleur, non ? Et encore moins le sombre seigneur vêtu de noir qu'était devenu Drago... Il haussa les épaules. Il verrait bien. Au pire, il laisserait l’autre partie de son binôme l’approcher. À ses côtés, Anna et Rachel semblaient s’être trouvées et peut-être qu’elles voudraient discuter ?

En réalité, si le guérisseur prit poliment congé d’elles et s’éloigna, ce n’était pas vraiment parce qu’il voulait les laisser seules. Il avait repéré dans la foule un visage connu, qu’il crevait d’envie d’approcher, et dont les traits étaient parcourus d’une mélancolie qui jurait avec l’ambiance du moment. S’avançant vers ce chanteur de talent et de goût qui avait ouvert la soirée en compagnie d’Isolde, il se présenta. Une nouvelle fois.

— Bonsoir… C’est Gauvain, non ? J’ai du mal avec les prénoms mais tu m’avais fait forte impression pendant l’atelier de parole à Poudlard. Je voulais juste te dire que tu chantes super bien et… J’adore tellement Queen !

Il lui lança un grand sourire en lui tendant la main.

— Quinlan Fitzsimmons, mais, et je pense que tu en es particulièrement digne, tu peux m’appeler Quinn.

Le guérisseur souriait comme un petit garçon le matin de Noël, trop heureux d’avoir trouvé quelqu’un qui avait les mêmes goûts que lui. Cela dit, il n’oubliait pas l’air maussade qu’avait eu le garçon avant qu’il ne débarque près de lui.

— Quelque chose ne va pas ? Tu n’avais pas l’air dans ton assiette…

Quinlan hésita un moment, mais la musique était trop entraînante pour ne pas proposer.

— Une danse ? Histoire d’oublier… ce qui te tracasse ?

C'était du rock plutôt sympa et passe partout qui emplissait l'air, de quoi bien commencer une soirée !

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Mar 24 Nov 2015 - 21:40

Donc, Lune ne viendrait pas à la soirée. Donc, Aaron allait se retrouver seul. Super. Bon, il allait forcément trouvé quelques ami(e)s, il devait faire avec de toutes façons. Mais il ne lui avait pas reparlée, suite à son attitude plus que bizarre à l'Atelier et tirer les choses au clair lui semblait être une bonne idée. Et depuis, c'était comme si elle le fuyait, comme si elle ne voulait plus le voir ou lui parler. Il n'avait rien fait de mal ? Non, il n'avait rien fait de mal. Son absence à cette soirée allait clairement créer un vide et le sorcier se sentait mal.

Le Poufsouffle entra dans la grande salle, non sans un sourire un peu forcé, éclairée par un énorme lustre qui le stoppa quelques secondes dans son admiration.

Il reçu dès son entrée un carton, avec une petite énigme qui consistait à retrouver la personne décrite. Il était dans de beaux draps. La description de la chevelure lui fit immédiatement penser à sa meilleure amie, mais aucune chance que ce ne soit elle.

Il ne savait pas réellement où se diriger, ni même avec qui parler. Il vit Cyril un peu plus loin, mais il avait l'air particulièrement occupé à trouver son personnage. Angel était également présente, et Aaron sourit lorsque la mine joyeuse de la Serpentard apparue dans son champ de vision. Elle semblait s'être remise des évènements du banquet de Noël, et le fait que la Préfète garde la tête haute le rassurait fortement.

Il entreprit donc de trouver un coin tranquille où s'asseoir, et un garçon blond, assis sur une chaise, l'air ennuyé, désespéré même, tenant un verre. Ses pas le menèrent tout droit vers une chaise à ses côtés où il se laissa tomber. Rester seul n'était pas dans ses options, et faire une nouvelle connaissance lui paraissait être une bonne idée.

« Salut.. Hmm.. Enchanté, je m'appelle Aaron. Toi non plus c'est pas l'éclate ? »