Stark, they are back

Elle leva vers le jeune homme un regard interrogatif. Il ne pouvait pas être au courant de son désagrément, c'était impossible... Seules Louise-Marie et Haley le savaient, à Poudlard... Bientôt, ce regard interrogatif se transforma en regard de haine, tandis qu'elle dardait sur lui ses prunelles étincelantes, avec la férocité d'un serpent prêt à cracher son venin. Elle avait beau l'aimer, en cet instant il lui sembla qu'elle ne pourrait haïr davantage une autre personne...
- Puisque tu ne semble pas être satisfait par ma personne mais que tu m'aime -si ce que tu dis est vrai-, j'imagine que tu as une solution à tout ça...
Il la détailla longuement de la tête aux pieds, puis un léger sourire narquois se dessina sur ses lèvres minces, avant qu'il ne lâche d'un ton sec :
- Grandis.
- Ah parce que je ne suis pas assez mûre à ton goût ?! répliqua-t-elle d'un ton vexé, piquée au vif, en ignorant l'allusion moqueuse qu'il faisait aussi à son physique.
- Pas dans le sens où tu l'entends, mais... tu as quinze ans Malva, tu ne crois pas que l'âge où tout va bien dans le meilleur des mondes est un peu dépassé ?!
Elle baissa les yeux, hésitante. Puis, cédant à la tentation, elle marmonna :
- L'assassin de Mr. et Mrs. Stark... c'est moi.
- C'est bien. A présent, tu sais ce que tuer signifie." Il la prit dans ses bras et déposa quelques tendres baisers dans son cuir chevelu, avant de murmurer :
- Et il te faudra continuer. Il te faudra continuer encore et toujours, éliminer tes ennemis pour leur prouver que tu les surpasses. Tous.
- Je ne vais quand même pas...
- Que si. Il te le faut pour devenir la plus puissante. Je ne peux sortir publiquement qu'avec une sorcière puissante. Et tu veux sortir avec moi, n'est-ce pas ?
- Oui. J'ai compris...
- Parfait. Tu es une sorcière à l'esprit vif, je ne regrette pas de t'avoir choisie..." Il l'embrassa délicatement. "A présent pars. C'est tout ce que j'avais à te dire."
Se reculant, Malva leva les yeux vers lui, cherchant quelque chose à dire, mais finit par faire volte-face et partir sans un mot, tandis que le jeune homme restait sur place, silencieux, à la regarder s'éloigner progressivement de lui, avant qu'une voix grave ne vienne le sortir de ses pensées :
- Excellente performance...
Jerry se retourna, et voyant la personne à qui il avait consacré sa vie, il s'inclina profondément.
- Maître.
Cette fois, Lord Voldemort avait pris l'apparence d'un élève de Serpentard, d'environ dix sept ans, de belle taille, aux cheveux d'un noir de jais et au regard sûr. Il s'avança d'un pas lent, et posa une main sur l'épaule du jeune homme, avant de lui dédier un sourire carnassier.
- Jerry, mon fidèle serviteur... Tes amours semblent se porter plutôt bien...
- Tous les ingrédients sont présents, maître. Le temps de laisser mijoter la potion, et la gamine sera à nous.
- Bien. Très bien. Ne la perds surtout pas de vue... Tu sais qu'à présent elle est la seule qui puisse me donner le médaillon, n'est-ce pas ?
Le jeune homme allait approuver, quand Voldemort le coupa en levant un index prévenant.
- Toutefois... Il te faut faire attention... Tu dois réellement la rendre dépendante de toi...
- Mais maître... Elle a déjà tué, et à présent elle serait prête à le refaire pour moi ! Ne croyez-vous pas que cela soit suffisant ?
Le Seigneur des Ténèbres sembla un instant pensif.
- La jeune Stark est encore une adolescente facilement influençable, et elle se laisse berner par ses sentiments pour toi. Néanmoins, elle va grandir, et lorsqu'elle sera capable d'y voir plus clair... Elle se rendra compte que ce qu'elle ressentait pour toi n'était pas si intense que ça, et elle ne pourra plus me fournir ce que je cherche...
- Qu'attendez-vous de moi ?
- Rends-là encore plus dépendante. Trouve le parfait équilibre entre l'amour et la distance, de sorte qu'elle ne puisse plus se passer de toi.
Le mangemort grimaça.
- Je vais devoir m'afficher en public avec elle ?
- En partie oui.
Jerry s'inclina.
- Maître, cette tâche m'insupporte, mais je m'en acquitterai avec honneur afin de ne pas vous décevoir.
Une lueur passa dans le regard ténébreux du Lord, et il lui dit d'une voix d'autant plus douce qu'elle n'aurait pû manquer de faire frissonner de terreur le plus brave :
- Je savais que je pouvais compter sur toi...

Superbe <.3

Rien à dire d'autre, j'attends la suite avec impatience =)

Le couloir s'enfonçait de plus en plus profond, et tandis qu'elle avançait progressivement dedans, il se révélait de plus en plus sombre, tortueux, obscur, sinueux... Ici, aucune lumière n'éclairait son chemin. Et les "Lumos !" de plus en plus désespérés qu'elle tentait de prononcer se révélaient tous davantage inutiles.
A chaque pas supplémentaire, c'était un peu d'oxigène en moins. Plus elle progressait, plus elle étouffait. Et pourtant, elle devait continuer. Une petite voix le lui murmurait au creux de son oreille. Et elle se sentait si seule en cet instant qu'elle avait choisi de lui obéïr sans chercher à rejeter le conseil. Même si en réalité elle ignorait s'il était bon ou non...
Puis le couloir se sépara en deux longs boyaux minces, qui ne firent que renforcer son sentiment d'enfermement. Elle n'était pas claustrophobe, mais n'importe qui aurait pû le devenir, dans un tel piège à rats. Elle hésita. Droite ou gauche ? Sortir. Elle voulait sortir. Après mûre réflexion, elle opta pour le couloir de droite, à contrecoeur, oppressée par le sentiment de s'être trompée. Elle avait choisi ce tunnel en référence à tous les livres et légendes qu'elle avait pû entendre, où les héros se retrouvaient prisonniers d'un labyrinthe. Dans ces histoires, c'était toujours à droite qu'il fallait prendre si l'on voulait s'en sortir. Oui, mais si là ç'avait été à gauche, précisément dans le but de défier les lois de la nature ?...
Néanmoins, elle continua, repoussant toujours, encore et davantage le sentiment de peur qui l'assaillait à chaque instant, et ce de plus en plus puissamment. Le moindre de ses pas résonnait sur le sol pavé, d'une telle force qu'on aurait cru des coups de tambours venant tout droit des profondeurs des enfers.
Soudain, un murmurement terrifiant lui souffla dans le dos :
- Tu ne m'échapperas plus à présent... Tu ne peux pas éternellement te cacher...
Se retournant, tout ce qu'elle pût voir fut deux paires d'yeux rouges écarlates furieusement braqués sur elle. Elle voulut hurler, mais aucun son ne sortit de sa gorge, tandis qu'elle enfilait à toute vitesse un nouveau boyau, sans réfléchir si c'était le bon, tant la peur lui serrait le coeur. Elle courrait, se précipitait, trébuchait, tombait, se relevait, courrait, se précipitait, trébuchait, tombait,... Et ce manège infernal recommençait encore et toujours, dans un circuit tyrannique. Et si silencieusement, étrangement, que n'importe qui aurait pû penser qu'elle était seule, atteinte de folie pour courrir autant... même elle. Et pourtant, dès qu'elle ralentissait en se disant que cette fois-ci, elle l'avait bel et bien semé, les mêmes yeux rouges bridés et la même voix refaisaient surface.
Un couloir à droite. Un couloir à gauche. Un passage secret. Une série d'escaliers en colimaçon. Un tunnel si petit qu'il fallait y ramper pour pouvoir passer. Un croisement de toutes les allées, comme le coeur d'une fourmilière. Elle ralentit, n'en pouvant plus. Et ce même regard braqué sur elle, cette même voix :
- Tu as perdu, Malva Stark. Tu ne peux pas m'échapper, depuis le début tu as perdu, et tu le sais. Je continuerai à hanter tes pas, jusqu'à ce que tu admettes la verité...
Et, à bout de forces, elle continuait néanmoins sa course désespérée. Le premier tunnel à droite. Puis à gauche. A gauche de nouveau. L'odeur du souffre l'empêchait de respirer. Toujours tout droit. Un cul de sac. Revenir en arrière. Prendre à droite. Les battements de son coeur devenaient affollants. Gauche. Droite. Gauche - gauche - gauche - droite. Droite - gauche - droite - droite. Elle en perdait toute son orientation. Nord, Sud, Est, Ouest ? Les quatre points cardinaux existaient-ils seulement, ici ?
Puis une impasse. Encore un putain de cul de sac. Désorientée, en proie à une peur panique, elle tâta avec entêtement le mur gluant et vert, priant pour trouver un passage. Mais rien. Rien, rien qu'un mur obstinément solide et compact, lui barrant le passage.
Et Lui qui se rapprochait... Elle se retourna. Les yeux rouges se firent proche, plus à portée de main... celui de droite se voila d'une lourde mèche de cheveux blancs qui tombaient d'un mouvement indolent sur sa pomette, et ses yeux devinrent gris. Jerry.

Avant qu'elle ait pû dire quoi que ce soit, il lui attrapa le bras et la maintint face à lui. Se rapprochant, il lui souffla au visage, avec un sourire purement démentiel :
- Salut, mon amour...
- Je...
La coupant dans ce qu'elle voulait dire, il lui sauta dessus, l'engloutissant littéralement dans sa cape noire, et le décor changea.
Encore plus sombre qu'avant, elle se trouvait debout dans un lieu qui n'était pas sans rappeller une cellule de prison. Contrairement à l'endroit précédent, chacun de ses pas, même le plus violent, ne produisait le moindre son.
- Malva !
Elle se retourna prestement et elle vit, éclairées par un rayon de lune imaginaire, ses deux meilleures amies, ligotées. A leur gauche se tenait Jerry. S'avançant d'un pas lent, il la gratifia d'un doux sourire. En cet instant, il avait tout d'un ange et, ressentant les palpitations ardentes de son coeur, Malva courrut se réfugier dans ses bras.
- Il faut libérer Haley et Louise-Marie... Jerry, aide-moi, j'ai si peur...
- Tout va bien...
Déposant un baiser au sommet de son crâne, il passa sa main dans les cheveux d'ébène de la jeune fille, son autre bras tendrement serré autour de sa taille.
- Ta baguette...
Il la lui tendit d'un geste calme, et répondit à son regard interrogateur par un hôchement de tête encourageant.
- Il va revenir d'un instant à l'autre... Cet homme ou cette chose, je n'en sais rien, avec les yeux rouges.
- Personne ne viendra, je suis là. Je t'en prie Malva, fais ce que tu as à faire... Pour moi. S'il te plaît...
Malva fronça les sourcils et tendit sa baguette, prête à libérer ses deux meilleures amies. Soudain, la voix de Jerry se fit toute proche, résonnant au creux de son oreille, comme un souvenir : "Et il te faudra continuer. Il te faudra continuer encore et toujours, encore et toujours, encore et toujours..." Cette phrase lui fit l'effet d'une douche froide, et elle tressaillit. Se tournant vers le jeune homme, elle articula d'une voix blanche, suppliante :
- Non...
- Je n'ai pas le choix, si tu échoues je vais mourir, tout comme toi. C'est nos vies ou les leurs. Ton amitié avec Louise-Marie et Haley est profondément superficielle Malva, ne te voile pas la face, je le sens d'ici. Tandis que notre amour... (Il se rapprocha et entremêla affectueusement ses doigts dans ceux de la jeune fille avant de l'embrasser) ... n'aura de cesse de grandir, toujours plus fort et débordant... Et pourtant, Dieu sait à quel point nous nous aimons déjà.
Il lui fit un doux sourire, avant de l'enlacer d'une étreinte protectrice.
- Le temps presse... Dépêche-toi, ne tarde pas... Ne me déçois pas...
Se mordillant la lèvre inférieure, la jeune fille regarda successivement ses deux meilleures amies et celui qu'elle aimait. Celui qu'elle aimait et ses deux meilleures amies.
- Dès l'instant où tu tenteras de tuer, Malva, je me trouverai sur ton chemin, sois-en certaine. J'en fais le serment.
Haley la toisait durement, et malgré le fait que celle-ci soit jetée à terre, le regard hautain qu'elle lui lança ne trompa nullement l'adolescente. La gorge sèche, elle articula en guise de réponse :
- Tu ne sais pas ce que cela implique. On en a déjà parlé dans le train. Je pensais que tu aurais comprit.
- Tu ignores totalement que la mort ne me donnera que plus de puissance pour protéger tes victimes... Monstre.
La phrase n'avait été qu'un murmure. Mais elle fut la goutte en trop. Tel un automate, Malva pointa sa baguette sur Haley. Et ne sourcilla même pas lorsqu'un jet de lumière verte traversa la pièce.
Un cri l'éveilla en sursaut. Poussé par elle-même, une autre ou les deux, elle avait oublié, et peu lui importait. A côté d'elle, ses compagnes de dortoir étaient réveillées elles aussi, fronçant les sourcils. Le cri se fit plus perçant. Et bientôt, au milieu des éclats de voix et des pleurs, un ton plus fort, horrifié :
- A l'aide !!! Une jeune fille, dans les toilettes ! HALEY WILLIAMS EST MORTE !!!

Trop bien ta fic !!! Continue !!

- ... et pourtant, aujourd'hui est un jour par mille fois différent des autres car nous avons perdu un être cher. Haley fut pour nous tous un modèle de patience, de douceur, de volonté et d'écoute. Elle ne cessa, tout au long de sa vie, d'aider les autres et de leur apporter son soutien. Sans montrer sa souffrance intérieure, elle ne s'occupait non pas d'elle-même mais de son prochain. Aujourd'hui mes amis...
Il pleuvait. Les yeux rivés sur le sol, elle ne comprenait pas un traître mot de ce que disait l'homme. A côté d'elle, blottie dans les bras de David, Louise-Marie sanglotait sur l'épaule de ce dernier. Il y avait plein d'autres élèves de Poudlard, tous des inconnus en fin de compte. Face à Malva, la petite soeur d'Haley grelottait. Elle fronça les sourcils. Ce froid polaire qui semblait secouer tout le monde, elle ne l'avait pas même sentit. Elle releva les yeux vers l'homme.
- Hélàs, Haley Williams est morte...
Mais que disait-il au juste ?! Haley n'était pas morte, c'était tout simplement impossible. Ce trou qu'ils avaient creusé était bien trop petit pour le corps d'Haley de toute façon, c'était totalement ridicule. Ce cercueil noir qu'ils descendaient dans la fosse ne contenait pas son amie. Celle-ci allait reparaître d'un instant à l'autre, souriante avec ses longs cheveux châtains flottants au vent, et ses doux yeux noisette en amande, elle le savait. Elle le savait.
- Adieu Haley, et bon voyage vers l'Au-Delà.
Elle leva les yeux vers cet homme. Qui était-il, déjà ? Son regard se fit glacial. Il ne connaissait même pas Haley et racontait n'importe quoi. Non mais pour qui se prenait-il ?!
Elle glissa ses mains dans les poches de sa cape, avant de se rendre compte que celles-ci étaient inondées. Pourquoi tous ceux-là pleuraient-ils ? Et pourquoi être tous habillés en noir ? Qu'étais-ce que ce cirque, Haley n'était pas morte voyons ! Comment pouvaient-ils en douter ainsi ?!
- Mais notre chère Haley ne nous a pas définitivement quittés...
Eh bien voilà, elle le savait ! Que serinait-elle depuis une heure à présent ?!
- Et même si elle n'est plus présente physiquement, son sourire restera à jamais gravé dans nos mémoires.
Bon sang, à peine avait-il dit quelque chose de sensé qu'il recommençait à délirer celui-là. Lentement, elle regarda le trou se reboucher, les monceaux de terre noire s'accumulant au-dessus. Ce ne fut qu'alors qu'elle se rendit compte qu'elle n'était pas vraiment différente des autres. Elle aussi était trempée et habillée en noir de la tête aux pieds. Tiens, elle tenait même un bouquet de roses blanches dans sa main droite. Depuis combien de temps étaient-elles là ? En réalité, elle ne se rappellait même plus s'être levée, habillée ou quoi que ce soit d'autre, ce matin. Non, l'instant où ses souvenirs débutaient, elle était là, debout en plein centre du cimetière, insensible à la pluie et au vent. Fixant d'un regard vide une tombe bien trop petite pour accueillir Haley.
- Hé, regarde Stark. Elle chiale même pas. C'était pas sensé être la meilleure amie de Williams pourtant ?
- Si. Louche, cette fille. Il paraît que le soir où on a retrouvé le corps d'Haley dans les toilettes, elle s'est arrachée les cheveux en hurlant "Pardonne-moi Haley, je ne voulais pas te tuer".
- C'est étrange... Ce serait elle qui ?...
- Non. C'est tout simplement impossible. Williams s'est suicidée, et puis Stark était dans sa chambre au moment où on l'a retrouvée. Les inspecteurs du Ministère ont dit qu'elle avait sans doute déliré à la vue du corps pendu de son amie...
- C'est tout de même étrange qu'elle semble aussi peu affectée... Regarde Louise-Marie par rapport à elle ! Elle est en larmes.
Malva fronça les sourcils. Elle le savait, le répétait. Pourquoi pleurer voyons, c'était parfaitement stupide puisque Haley n'était pas morte.
- Au fait, t'as lu la Gazette ce matin ? Ils parlaient d'Haley...
- Ouais, j'ai vu. Rita Skeeter a d'abord essayé d'interroger Louise-Marie, mais elle n'a rien dit tant elle pleurait. Malva a recommencé à délirer en disant que c'était de sa faute, et caetera.
Elle eut un haussement de sourcils étonné. Elle ne se souvenait pas d'avoir eu la visite de Skeeter, et encore moins d'avoir déclaré quoi que ce soit...
La fosse fut enfin rebouchée, et des fleurs déposées une à une. Quelque part, au loin, un chien aboya. La pierre tombale était debout, avec gravé dedans en lettres d'or :

Les yeux rivés sur l'écriture, elle ne porta même plus attention aux conversations murmurées derrière elle.
- Malva.
Quelqu'un avait posé sa main sur son épaule. Lentement, elle se retourna. Louise-Marie ne pleurait plus. Ses cheveux étaient ébouriffés, et la pluie fonçait leur couleur flamboyante, leur donnant une teinte auburn. Son visage cireux, ses joues creuses et les cernes noires sous ses yeux attestaient cependant de son état de fatigue.
- Il faut rentrer. Viens. La famille d'Haley a besoin de solitude pour se recueillir.
- Mais pourquoi...
- Ce n'est plus la peine. Haley est morte Malva, c'est un fait, et tôt ou tard il te faudra l'accepter.
Fin de l'inconscience. Déchirement du voile qui jusqu'à présent lui avait masqué les yeux. Sa mémoire revint, et la douleur avec. Un creux de son estomac, un trou énorme béait, grand ouvert et déchiré en mille lambeaux. Son coeur saignait au point qu'elle en sentait le liquide couler sur sa tempe, dans son cou, sur les épaules, le long du dos, les omoplates... Louise-Marie avait raison et venait de la ramener à la réalité. Haley était morte, c'était indéniable. Elle avait tant pleuré ce matin que son corps n'avait même plus d'eau pour continuer.
Lentement, elle prit le chemin du retour en compagnie de sa meilleure amie, soutenue par David. Soudain, celle-ci l'interrompit dans ses funestes songeries :
- Au fait... tu as lu la lettre ?
- Quelle lettre ?
- Celle qu'elle a écrite. Pour nous expliquer son... pour tout expliquer.
- Non. Je... j'ai oublié, mentit Malva. Je m'en occuperai ce soir, si j'en ai le courage.

Eh ben dis donc !! Pas très sympa cette petite Malva mdr

Alors c'est fini définitivement ? On en saura pas plus ?

Non, je pense pas ^^ écrire cette fic m'a saoulée, j'ai mit un passage que j'avais écrit y'a longtemps, mais voilà xD
Qui sxait, peut-être qu'un jour je reprendrais =)

Quand c'est le cas en général ça a plus rien a voir avec le début de l'histoire lol !! C'est dommage mais tant pis !!