Stark, they are back

Suuuuuperrrr <3 T'eeees trooop douée ^0^

Les deux enfants hôchèrent la tête, et suivirent les conseils de la jeune fille. Malva lui lança un regard plein d'envie. Elle aussi voulait monter en amazone comme Sansa, avec autant de grâce et de légèreté. Comment diable faisait-elle pour avoir autant de grâce, quelles que soient les circonstances? Finalement, elle se résolut à dire d'une voix timide:
- Moi aussi je veux être aussi belle que toi, Sansa!
Pour toute réponse, les joues de la jeune fille rosirent délicatement et elle baissa ses yeux bleus, comme la neige en train de fondre, sur l'encolure de sa jument bai. Elle bafouilla d'une voix douce qu'elle n'était pas belle, qu'on ne disait ça que pour lui faire plaisir, mais l'admiration de la petite fille n'en diminua pas pour autant. Soudain, Sansa dit d'une voix grave:
- On devrait accélérer. Le trot n'est pas assez rapide, et vous savez bien que Père n'aime pas attendre. Vous savez tous les galoper, non? On y va!
Ils accélérèrent en même temps, et la jeune fille prit les devants pour leur montrer la route à suivre. Brusquement, elle tourna après un vieux sapin enneigé, puis plus loin, sauta par-dessus un tronc d'arbre. Les deux autres la suivirent tant bien que mal. Quelques minutes après, ils rejoignirent les autres, essouflés. Arya brandissait un renard mort par la queue, en affichant un sourire ravi.
- Je l'ai eu, il est à moi!
Ils eurent tous un léger sourire et félicitèrent Arya pour son tir, quand soudain on entendit un rugissement féroce. Instinctivement, les onze personnes présentes se ressérèrent les unes des autres, aux aguets. Theon s'avança, et lança d'une voix sérieuse:
- Je vais voir.
- Fais attention surtout, répondit Eddard.
Il ne répondit pas et disparut brusquement, s'enfonçant dans les fourrés. Ils n'entendirent rien et attendirent, inquiets. Malva et Brandon se rapprochèrent doucement et se prirent la main pour se rassurer.
Mais bientôt, Theon reparut, avec quelques égratinures, mais son habituel sourire sûr de lui.
- C'était difficile mais je l'ai eue! Venez voir!
Ils le suivirent tous, curieux de savoir ce qui était arrivé, et débouchèrent bientôt dans une clairière. La plupart retenirent à peine une exclamation de stupeur. Au centre de cet espace, une louve était couchée sur le sol, morte. Elle avait les flancs criblés de deux flèches empennées de plumes d'oie blanche. Mais cette louve était immense: elle faisait la taille d'un cheval. Cela faisait plus de mille ans que l'on n'en avait pas vu de telles sortes. Lord Eddard fit avancer son étalon vers Theon, et dit enfin d'une voix glaciale:
- Il me semblait pourtant que les consignes étaient claires. J'avais dit tout, sauf les loups. Tu sais pourtant qu'ils sont le symbole des Stark, on ne peut pas y toucher...
- Je ne suis pas un Stark, répondit Theon d'une voix sèche, en défiant son père pour la première fois de sa vie.
A présent, tout le monde suivait la conversation, bouche bée. Theon devait être fou pour défier Lord Eddard Stark. Ou bien très courageux...
Ned répondit d'un ton étonnament calme:
- Tu ne sais pas de quoi tu parles. Mis à part Renly et H'gar, ici nous sommes tous des Stark.
- Non. Pas moi. Ni Malva.
Instinctivement, tout le monde tourna son regard vers la petite, qui baissa les yeux, gênée. Eddard répondit à présent d'un ton glacial:
- C'est une Stark. Elle est la fille de mon frère, Benjen Stark.
- Seuls ceux qui sont les fils d'Eddard et Catelyn Stark sont de véritables Stark!
C'étaut faux. Mais Brandon retiendrait cela toute sa vie.

Eddard se tut, et se contenta de le fixer longuement, silencieux. La brume de son regard était plus présente et plus opaque que jamais. Il lâcha finalement à mi-voix:
- En ayant agit ainsi, non, tu ne t'es pas conduit en Stark.
Il fit volter son cheval, prêt à répartir, et signe qu'il ne voulait plus parler avec Theon, mais soudain, des sortes de petites couinements l'arrêtèrent.
- Qu'est-ce que c'est? demanda John d'une voix curieuse.
Personne ne lui répondit. Lentement, se guidant grâce à son ouïe fine, il fit avancer son étalon en direction de ce bruit. Puis il s'arrêta, et cria à l'adresse des autres:
- J'ai trouvé!
Les onze autres le rejoignirent bientôt, et ils trouvèrent là, dans la neige, sept louveteaux: quatre mâles et trois femelles. Renly prit la parole d'un ton songeur:
- Ce sont sûrement les petits de la louve tuée par Theon...En nous entendant, elle aura voulu les défendre, se sera mise à grogner, et Theon l'aura tuée...
H'gar poursuivit d'un ton sûr à l'adresse d'Eddard:
- Laissez-moi les tuer, messire. Si les Stark n'en ont pas le droit, moi si. On ne peut les laisser mourir de faim et de froid, autant leur offrir une mort rapide.
Ned leur répliqua d'un ton glacial:
- N'avez-vous donc rien comprit? C'est un signe...Ils sont sept, et il y a sept enfants: quatre garçons et trois filles. Quatre mâles et trois femelles. Ils sont pour eux, dit-il en désignant les enfants.
D'une petite voix, Malva osa demander:
- Et Theon?...
- Ce n'est pas un Stark, il l'a dit lui-même. Tant pis pour lui.
Peu à peu, chacun des enfants prit un louveteaux. John l'appella Fantôme. Robb, Vent Gris. Sansa, Lady. Arya, Comète. Brandon, Eté. Malva, Nyméria. Et Rickard, ce fut Broussaille. Lorsqu'ils décidèrent de rentrer chez eux, chacun avait son louveteau blottit dans ses bras tel une petite boule de poils, et affichait un grand sourire. Malva se rapprocha doucement de Theon, et commença à dire d'une voix douce:
- Theon...
- Laisse-moi.
Il avait répondu d'une voix sèche. La petite fille hésita, puis posa sa main sur le bras du jeune homme, en esquissant un léger sourire réconfortant, mais il se dégagea et rugit d'un ton féroce:
- Je t'ai dit de me LAISSER !!!
Il donna une tape sur la croupe de son poney, qui partit au triple galop, assez loin pour que Malva ne voit pas, au bord de ses yeux, menaçant de couler, des larmes de sang...et de haine.

Trois mois passèrent encore. Theon semblait ne plus se soucier de ce qui s'était produit, et était redevenu ce qu'il était avant, en restant très complice avec Malva. Les loups avaient grandit à une vitesse phénoménale, et bien que très dangereux, ils obéïssaient au doigt et à l'oeil à leur maîtres. Et pourtant, ceux-ci entretenaient des liens extrêmement privilégiés avec eux. C'était comme s'ils les comprenaient...un peu comme une partie d'eux-mêmes. Ainsi, ils traitaient leurs loups non pas comme des animaux mais comme des personnes à part entière. Une fois de plus, la joie et le bonheur semblaient avoir prit le dessus à Winterfell...

Seule dehors, Nyméria observait la lune de ses yeux d'or. La jeune louve adorait la nuit. Elle humait doucement l'air frais de sa truffe, calme. Le vent entrait dans son pelage blanc comme neige, et la caressait avec la douceur d'une plume gelée. A cette heure-ci, ses frères et soeurs dormaient, blottis aux pieds de leurs maîtres respectifs. Mais Nyméria, elle, veillait la nuit. Perchée du haut de sa muraille, elle tendait l'oreille, attentive au moindre son. Souvent, il s'agissait du bruissement d'aile d'une chouette en train de voler, à la racherche d'une proie...ou du craquement de branches mortes.
Mais cette nuit-là, aucun bruit ne s'entendait. Il régnait un silence glaçant. Comme celui qui précédait l'arrivée de la terreur...et du sang.

Malva dormait profondément quand sa louve vint lui lécher la figure pour l'éveiller. Mais étrangement, ce geste n'avait pas quelque chose de tendre, comme à son habitude...mais plutôt quelque chose de pressé, d'urgent. La petite fille ouvrit les yeux et demanda doucement:
- Nyméria?
Mais déjà, sa louve avait attrapé sa robe de chambre dans sa gueule et la lui tendait. Elle semblait inquiète...Malva alla à la fenêtre et regarda dehors.
- Il ne fait pas jour. Tu m'a réveillée, je suis fatiguée, moi! Méchante louve!
En temps normal, Nyméria aurait baissé la tête en gémissant doucement, mais là elle la regardait fixement, très pressée...Quelque chose était vraiment urgent. Finalement, la petite céda, et enfilant sa robe de chambre, elle se résolut à la suivre.

Brandon rêvait d'un sommeil agité. Il était chevalier, et tentait de dérober une plante magique au dragon, qui lui permettrait de sauver sa belle...rêve classique chez tous les petits gaeçons, sauf que cette fois, contrairement aux autres fois, Bran était dans une situation vraiment difficile... Soudain, un bruit d'explosion le réveilla en sursaut. A présent, il entendait des cris d'horreurs ou de rages. Des nouveaux bruits d'explosions. Et des jets de lumière verte. Apeuré, seul dans le noir de sa grande chambre froide, il appella:
- Maman! Maman! Y'a des bruits dehors!
La porte s'ouvrit à la volée. Mais pas sur sa mère.
- Theon!
Le petit garçon se précipita sur lui.
- Qu'est-ce qu'il se passe? Où est Maman? J'ai peur!
Pour toute réponse, le jeune homme le repoussa violement, et éclata d'un rire glacial. Ses yeux reflétaient la couleur de l'acier et du sang, et Brandon ne put faire le moindre geste, ni même crier tandis qu'il enfonçait la lame du poignard en plein dans son coeur...

Des cris. Des supplications. Et des rires glacés. Partout, la mort était semée. Malva ne savait plus différencier les "gentils" des "méchants". Les loyaux des traîtres. Elle était paniquée par tout ce qui se produisait. Pourquoi les attaquaient-ils? Qui leur voulait donc du mal?
Elle poussa un cri d'horreur lorsqu'une tête tomba à ses pieds, rapidement suivie du corps. Au loin, il lui sembla entendre les hurlements de tante Catelyn...à moins que ça ne fut ceux de Sansa. Malva était jeune, mais elle avait comprit le danger. On en voulait à sa famille...
Un peu plus loin, un homme, les flancs criblés de tâches rouges, se traînait vers le puit pour y boire, mais mourrut avant de l'atteindre. Malva courrait plus vite que jamais. Et gardait cette idée en tête: suivre Nyméria. Suivre Nymé. Elle seule pouvait la sauver de ce massacre...
Elle accélérait de toute la force de ses petites jambes. Il ne fallait pas que quelqu'un l'attrape, elle n'était pas en mesure de se défendre. Et au fond, qui lui aurait prêté attention? Elle était si petite... Tout semblait se dérouler au ralentis. Les cris d'agonies. Les armes qui blessaient mortellement. Les victimes qui tombaient dans la neige ensanglantée. Et surtout ces rires, ces rires de glace qui vous résonnaient dans la tête tel un coup de poiganrd particulièrement douloureux.
Soudain, elle sentit une main rude se poser sur son épaule, et la forcer à se retourner. Elle cru reconnaître H'gar, et vit un éclair dans sa direction. Elle ferma les yeux. C'était finit...sa petite vie d'enfant s'arrêtait là, sous le poignard d'in infâme traître...Puis soudain, elle entendit un rugissement féroce, suivit d'un cri d'agonie. Elle ouvrit les yeux. Nyméria avait sauté sur H'gar, et lui avait arraché la tête d'un violent coup de crocs, en faisant claquer ses puissantes mâchoires d'un air féroce.
Puis elle revint vers la petite fille en trottinant, docile, malgré ses babines ensanglantées. Bientôt, elles reprirent leur fuite éperdue, courant droit vers la forêt. Malva aurait voulu être capable de mettre fin à ce massacre, aider sa famille, mais elle ne pouvait, elle était si petite...Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était sauver sa propre vie. En fuyant.
Soudain, elle s'arrêta. Un peu plus loin, dans un coin, il y avait un homme. Un homme qu'elle considérait comme son propre père. Elle se précipita.
- Oncle Eddard!
Ned Stark gisait dans une mare de sang, suffocant. Il avait la poitrine percée d'une flèche, empennée de plumes d'oie blanche...Elle devait lui avoir percé un poumon. Malva s'agenouilla à ses côtés, et tenta de l'extirper, mais son oncle l'en empêcha en lui retenant le poignet. Avec douceur, il souffla:
- Non...ça ne sert à rien...je...je vais mourir...Malva...ma douce, ma jolie Malva...si seulement tu savais la joie d'un père quand il apprend qu'il n'a pas tout perdu...Je ne mourrais pas seul...Je ne suis pas le dernier Stark...

Toujours aussi excellent !

Il lui caressa la joue avec tendresse, puis lui attrapa la main et la serra dans la sienne. Puis il reprit:
- Catelyn, Robb, John, Sansa, Arya, Brandon, Rickard...ils sont tous morts. Et bientôt, ça sera mon tour. Tu es la dernière Stark...il te faut porter cela fièrement. Je ne laisserait pas à ce traître le plaisir d'avoir ma mort. La seule qui le mérite...c'est toi.
Il marqua une pause, et aventurant sa main vers sa ceinture, il en sortit un poignard d'acier aux reflets bleutés, extrêmement coupant, et le tendit à la petite fille.
- Ecoute-moi bien...plante ce poignard dans mon coeur et cours, sauve-toi...
- Mais Ned...
- Non. Je vais mourir, quoiqu'il arrive. Je te demande juste d'abréger mes souffrances...
Sa nièce prit l'arme en tremblant. Il eut un sourire:
- Bien...tu garderas toujours ce poignard avec toi. Il est le signe que tu es ma seule et unique héritière...Promets-moi de nous venger, tous...A présent, fais-le, et sauve-toi...ma fille.
Eddard ferma les yeux, prêt à recevoir le coup qui lui serait fatal. Malva prit une profonde inspiration pour se donner du courage, et tendit la lame au-dessus de la poitrine de l'homme. Un bref regard échangé avec Nyméria la décida enfin. D'une brusque détente, à la vitesse de l'éclair, elle envoya le poignard dans son coeur. Lord Stark mourrut sans même un soupir, impassible. Malva murmura une dernière prière, à l'intention du mort, telle une prophétie:
- Et ce sera dans la neige que la glace retombera, dans l'hiver, alors commencera le chaos car l'âme s'en est allée. Volez, petits oiseaux du soleil, car l'hiver vient, plus terrible et farouche que jamais, il vous tuera tous...They are back. Et la perte de leur roi ne les empêchera pas de crier vengeance. Ils ont soif de sang, ils préparent la guerre...
Enfin, elle s'approcha de son oncle et déposa un ultime baiser sur le front glacé du mort, avant de murmurer:
- Repose en paix, Eddard Stark, et sois tranquille: ton humble et dévouée servante t'obéïra et te sera fidèle jusqu'au bout.
Puis elle se releva lentement, le poignard à la main, et se tourna vers sa louve blanche, qui l'attendait. Après un dernier regard vers son oncle, elle partit enfin, se fondant dans la brume opaque et grise de cette nuit d'hiver. Bientôt, elle disparut, telle une rumeur, le regard tourné vers l'avenir, et ses pas marchant vers son destin...

- Amenez-moi les corps, ordonna-t-il d'un ton sec.
En quelques minutes, les cadavres furent regroupés ensemble. Il les parcourut du regard, un sourire perfide aux lèvres. Ils avaient tous le regard figé dans une expression de terreur impressionnante. Soudain, son regard s'arrêta sur le corps de son père. A l'inverse, celui-ci semblait tranquille, et avait la poitrine percée d'un trou rouge, comme s'il avait reçu un coup de poignard. Theon perdit son sourire sûr de lui, et se tourna vers ses hommes.
- Malva...comment se fait-il qu'elle ne soit pas avec eux?
- Ben c'qu'on a pas r'trouvé la p'tiote m'sire, s'cusez-nous, dit un grand gaillard à l'air pataud.
Theon eut un sourire glacial, avant de pointer sa baguette sur lui. Il y eut un jet de lumière verte éblouissante, et l'homme tomba à ses pieds, raide mort.
- Tu es pardonné, Joyl...
Puis il se tourna vers le reste de ses hommes, les narines dilatées, et siffla d'un air furieux:
- Amenez-moi cette petite garce, vive ou morte, il me la faut, vous m'entendez? Je parierais que ses parents savent où elle est...Que diriez-vous d'aller leur rendre une petite visite amicale, messieurs? Juste histoire de voir comment va leur chère fille...
Et tandis que ses complices éclataient d'un rire grinçant, ils transplanèrent.

- Ben, arrête, fit Elayne en riant, tout en repoussant le jeune homme sans grande conviction.
Mais pour seule réponse, Benjen se contenta de l'embrasser de plus belle au creux du cou. A vingt et un et vingt-deux ans, les deux jeunes gens étaient toujours aussi épris l'un de l'autre, et à peine sortis de Poudlard, ils avaient emménagé ensemble dans un confortable petit appartement londonien. Et il y avait un mois à présent, Elayne avait mit au monde une deuxième petite fille: Ashmore. Cette fois, le jeune couple avait décidé de la garder, et se préparait à récupérer Malva chez Eddard. Ils avaient tous deux trouvé une bonne situation; Elayne était devenue une superbe dresseuse de dragons, et Benjen était Langue-de-Plomb, au Département des Mystères. Comme se plaisait à la dire le jeune homme en plaisantant, à ce rythme-là, ce serait bientôt la fortune...
- C'était une soirée magnifique, souffla-t-il en faisant glisser ses lèvres le long de la nuque de la jeune femme.
Elayne rejeta en arrière ses superbes cheveux d'argent, tout en exhalant un long râle de satisfaction. Elle protesta en gémissant doucement:
- Non...pas maintenant...Ashmore est chez sa nounou, il va falloir aller la chercher...
- La nounou attendra bien encore un peu. Ashmore ne risque rien, elle est en sécurité auprès de Mary...On peut bien profiter de ce moment de tranquilité, non?
Elayne eut un sourire, et n'eut le temps de répondre car Ben l'embrassa avec fougue. Une de ses mains broyait l'épaule de sa bien-aimé, tandis que l'autre lui dévalait le dos vers le bas de reins.
- Bonsoir...Navré de vous déranger lors de vos petits ébats amoureux...
Ils tournèrent tous les deux la tête, surpris. Benjen eut une moue contrariée.
- Theon, tu sais bien que tu seras toujours le bienvenu ici, mais ce n'est pas pour autant que tu dois transplaner dans notre living-room, toi et tes..."petits" copains...
Theon tourna son regard vers ses compatriotes, et eut un léger sourire malsain. Puis, sans plus de cérémonie, il alla s'affaler dans la canapé le plus proche, avant de commencer d'un ton placide:
- Oh, pas d'affolement, je ne compte pas rester longtemps...J'aurai juste voulu des nouvelles de Malva.
- Malva?! Mais elle est à Winterfell, non?
- Avant peut-être, mais plus maintenant, quoiqu'il en soit. Sans ça je l'aurai retrouvée, j'ai fouillé tout le château à la recherche de cette petite chienne.

vvvvvvvvvvvvviiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitttteeee la suite c'est géniallleeeuuuuuuhhhhhhhhhhh <3333

A ce dernier mot, le jeune couple fronça les sourcils, prêt à défendre leur fille avec férocité, mais à peine eurent-ils ouvert la bouche pour protester que Theon les coupa, tout en les menaçant de sa baguette magique.
- Assez bavardé. Où est-elle?
Benjen le défia longtemps du regard, avant de lâcher enfin d'un ton glacial:
- Quand bien même je le saurai, jamais je ne te le dirai.
- Parfait...Endoloris!
Le jeune homme s'approcha de Benjen, recroquevillé et torturé, avec un sourire aux lèvres.
- Voilà qui devrait vous apprendre à dire la verité...cher oncle...
Le sortilège se coupa enfin, et le jeune père se redressa en tremblant, ne pouvant retenir une grimace de douleur. Elaune se précipita pour le serrer dans ses bras, silencieuse. L'appréhension dans le regard des deux jeunes adultes. Benjen l'embrassa sur le front, avant de lancer d'un ton de défi à Theon, ainsi qu'à ses complices:
- Tuez-moi si ça vous chante, je ne dirai rien.
- Toi non...Les Stark n'ont pas peur de la mort, n'est-ce pas? Pourtant, ils ont tous la même faiblesse...
Il pointa sa baguette magique sur Elayne, et lança d'un ton glacial:
- Avada Kedavra!
La jeune femme tomba dans les bras de son compagnon, morte.
- Elayne!!!
Il la regarda d'abord, indécis, puis la secoua doucement, comme pour la réveiller d'un mauvais rêve. Enfin, en voyant qu'elle ne remuait pas, il constata à voix basse, d'un ton plat:
- Morte.
Il ne semblait comprendre ce qui s'était passé. Et d'un seul coup, éclatant en sanglots, il berça contre lui la cadavre de sa bien-aimée, en répétant, comme fou:
- Morte, morte, morte...
Il pleurait à présent sans retenue, sans songer à avoir honte, comme un petit enfant. Puis il releva la tête, fou furieux, et, se jetant sur Theon, il commença à l'étrangler sans pitié.
- Misérable!
Mais Theon le repoussa avec force, pointant sa baguette sur lui.
- Maintenant, dis-moi où est la petite, avant que je ne te fasse plus de mal.
Benjen lui cracha à la figure, dardanr sur lui un regard de haine.
- Comment me faire plus de mal maintenant que tu m'as enlevé la personne que j'aime?
- Crétin...Avada Kedavra!
Benjen ne cria même pas et mourrut, un regard de dégoût sur le visage. Theon s'approcha du corps, et le poussa légèrement de la pointe du pied, le regard brillant. Avec un sourire en coin, il lâcha enfin:
- Quel dommage...de si jeunes gens...
Ses hommes se mirent à rire, puis, après être sortis, ils mirent le feu à la maison. Alors, le jeune homme se tourna vers un homme grand et brun, d'une trentaine d'années.
- Gregor. Tu sais ce qu'il te reste à faire.
- A vos ordres monseigneur.